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Premières Impressions 2012 - Page 8

  • The big year

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    Tout le monde aime les oiseaux mais en ce qui concerne nos potes Stu Preissler, Brad Harris & Kenny Bostick (Steve Martin, Jack Black & Owen Wilson) c’est une véritable passion. Ils ne sont pas les seuls et cette passion a ainsi donné naissance à un évènement exceptionnel appelé la Big Year. Durant 1 an, les ornithologues amateurs parcourent les Etats-Unis pour découvrir le maximum d’espèces avec pourquoi pas l’espoir de battre le record historique de 732 oiseaux détenu par Kenny. A 36 ans et après un divorce, Brad est décidé à remporter ce concours dont il rêve depuis qu’il est tout petit mais la concurrence est rude. Stu lui aussi a décidé de sauter le pas mais Kenny n’a pas l’intention de rester les bras croisés et va tout faire pour défendre son titre de meilleur observateur.

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    Le sujet pourrait faire sourire et pourtant le film de David Frankel s’inspire d’un véritable concours qui séduira avant tout les amoureux de la nature. C’est vrai qu’en réunissant Steve Martin, Jack Black & Owen Wilson ; on s’attendait tout de même à ce que cette comédie réussisse sa mission première qui est de nous faire rire mais de ce coté-là The big year boxe dans la catégorie poids plume. Il était déjà difficile de concevoir un scénario autour de cet évènement qui affiche vite ses limites et ce ne sont pas les "sacrifices" personnels de notre trio de héros qui parviendront à nous enthousiasmer. Si vous avez un appétit d’oiseau alors vous vous en contenterez facilement sinon il n’y a pas de quoi sortir de la salle gai comme un pinson !

     

    Il faut le voir pour : Prendre du temps et observer les oiseaux.

  • For Ellen

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    Chanteur du groupe de Rock Snake Trouble, notre pote Joby Taylor (Paul Dano) a interrompu sa tournée pour régler une affaire privée. Il doit en effet signer les documents qui officialiseront son divorce avec Claire (Margarita Levieva) mais ce qu’il ignorait c’est qu’en faisant cela, il renoncera également à tous ses droits sur sa fille Ellen (Shaylena Mandigo). Cet enfant, il ne l’a jamais rencontré et Joby se rend désormais compte du vide que cela provoque dans sa vie. Alors que ses relations avec sa future ex-femme sont totalement rompues, il cherche une solution avec l’aide de son avocat mais cela semble une bataille perdue d’avance. En désespoir de cause, il va tout faire pour voir et passer un peu de temps avec Ellen.

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    L’histoire pourrait se résumer en quelques mots ; un couple qui se sépare et au milieu une petite fille dont le père n’a jamais pris le temps de la connaitre. Un scénario dépouillé donc qui se traduit à l’écran par un film où il ne se passe vraiment pas grand-chose mais qui repose entièrement sur la performance de Paul Dano et outre-mesure celle de Shaylena Mandigo. Convaincant dans la peau de ce rocker perdu dans sa soudaine découverte de la paternité, il y a quand même beaucoup de longueurs dans For Ellen. Le face à face entre Joby & Ellen n’apporte pas autant que ce qu’on attendait et ce film de So Yong Kim risque de vous laisser froid.


    Il faut le voir pour : Profiter des instants passés avec vos enfants.

  • Alyah

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    Notre pote Alex (Pio Marmaï) veut plus que tout changer de vie ; il en a plus qu’assez de dealer et de voir son frère Isaac (Cédric Kahn) lui taxer de l’argent. S’il n’a jusqu’à présent pas vraiment réfléchi à sa reconversion, il se montre intéressé par le projet de son cousin Nathan (David Geselson) d’ouvrir un restaurant à Tel-Aviv. Décidé à l’accompagner en Israël, Alex ne ménage pas ses efforts en prenant des cours d’hébreu mais surtout en commençant à vendre de l’héroïne. En effet, s’il veut participer au projet, il doit rapidement réunir 15 000 euros et il se voit donc obliger de prendre plus de risques. Au même moment, il fait la connaissance de Jeanne (Adèle Haenel) avec qui il entame une relation mais cela pourrait-il remettre en cause son départ ?

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    L’Alyah désigne dans la communauté juive le fait de se rendre en Terre sainte, c’est par cet acte que notre pote Pio Marmaï espère remettre les compteurs à zéro et se reconstruire une nouvelle vie en Israël mais il y a bien sur quelques obstacles qui vont se dresser sur son chemin. Pourvu d’une histoire banale qui reprend le thème du nouveau départ, le premier film d’Elie Wajeman peut néanmoins compter sur une brochette de jeunes talents. Adèle Haenel & Guillaume Gouix viennent en effet compléter le casting sans oublier les débuts d’acteur du réalisateur Cédric Khan et tout ce beau monde donne une belle énergie à ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prêter d’argent à votre frère !

  • Robot and Frank

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    Quelques années dans le futur. Il vous dira qu’il peut se débrouiller seul mais notre pote Frank (Frank Langella) a parfois besoin d’aide et souffre aussi de problèmes de mémoire. Jusqu’à présent, son fils Hunter (James Marsden) venait lui rendre visite chaque semaine mais cela ne peut plus durer. C’est pour cette raison qu’il lui a apporté un robot programmé pour faire le ménage, cuisiner bref pour faciliter la vie de Frank. Evidemment, ce dernier n’est pas aussi enthousiaste à l’idée d’accueillir une machine dans sa maison mais avec le temps il va lui découvrir une toute autre utilité. Derrière l’image d’un retraité un peu bougon se cache en fait un ancien cambrioleur autrefois condamné à la prison et qui compte bien reprendre du service !

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    Parce qu’on n’arrête pas les progrès technologiques, l’histoire de Robot and Frank pourrait bien devenir réalité dans quelques années et il vous suffira de jeter un œil au générique de fin pour vous en convaincre. Revenons tout de même sur le premier film de Jake Schreier qui fait preuve d’un scénario tout ce qu’il y a de prévisible car qui ne se douterait pas que notre héros va finir par s’attacher à son compagnon. Là où se fait la différence c’est dans un casting riche avec en tête le toujours charismatique Frank Langella et il est en bonne compagnie entre Susan Sarandon, Liv Tyler & James Marsden. S’il ne réserve aucune surprise, on passe malgré cela un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre au jardinage, vous pouvez planter toutes sortes de choses !

  • Quelques heures de printemps

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    Notre pote Alain Evrard (Vincent Lindon) travaillait comme chauffeur routier et un jour il a fait une erreur qu’il a payé cher. Après 18 mois de prison, il doit tenter de reprendre le cours d’une vie normale et en attendant il habite avec sa mère Yvette (Hélène Vincent). Comme beaucoup de gens dans son cas, son passé carcéral n’encourage pas vraiment les employeurs à lui donner sa chance. Une réinsertion sociale difficile qui s’ajoute à des relations compliquées avec sa mère. Un jour, il tombe par hasard sur des documents et apprend que la maladie d’Yvette est bien plus grave qu’elle ne veut le faire croire mais surtout elle préfère décider de sa mort que de continuer à vivre en souffrant.

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    Comment réagir face à la volonté d’un de nos proches de mourir ? En France la question de l’euthanasie est temporairement éludée préférant oublier qu’il suffit de franchir les proches frontières pour passer à l’acte. Quelques heures de printemps dévoile ainsi les derniers instants d’une Hélène Vincent condamnée mais qui refuse de devenir un légume ou de supporter maintes souffrances. Le film de Stéphane Brizé repose donc sur les rapports qui oscillent entre amour et haine qu’entretiennent cette mère et ce fils un peu perdu dans sa vie aux réactions parfois très violentes. En plus de l’interprétation sans fautes du duo de comédiens, il se dégage beaucoup de pudeur ce qui n’empêchera pas certains de verser sa larme au terme d’une émouvante conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Nettoyer les pattes de votre chien lorsque vous rentrez de promenade !

  • Un plan parfait

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    Dans la famille de notre pote Isabelle (Diane Kruger), il existe une malédiction qui fait que le 1er mariage est toujours un échec. C’est pour cette raison qu’elle hésite à épouser Pierre (Robert Plagnol), l’homme qu’elle aime depuis 10 ans mais sans mariage, elle ne pourra pas non plus connaitre les joies de la maternité. L’opération Stimorol est donc lancée : Isabelle part au Danemark pour épouser quelqu’un et divorcer aussitôt mais son plan connait un imprévu. Elle doit donc improviser et trouver le premier crétin venu qui acceptera de l’épouser et c’est ainsi qu’elle croise la route de Jean-Yves (Dany Boon), journaliste pour le guide du routard. Si l’épouser semble n’être qu’une formalité, se séparer de lui sera une autre paire de manche !

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    Après la belle surprise que fut L’arnacœur, Pascal Chaumeil continue de malmener les relations amoureuses avec cette famille frappée par cette incroyable malédiction. Un nouveau couple se forme pour l’occasion avec Diane Kruger & Danny Boon, vedettes d’une comédie qui ne manquera pas de vous faire voyager un peu. La découverte de beaux paysages sont aussi là pour dissimuler un scénario dont on a rapidement fait le tour et qui se repose sur un duo sympathique mais pas plus attachant que ça. Un plan parfait est loin d’être extraordinaire mais pour les amateurs de comédies romantiques légères, vous vous en contenterez largement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous donner des surnoms sinon vous êtes libres de donner une claque !

  • Les saveurs du palais

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    C’est par un coup de téléphone que notre pote Hortense Laborie (Catherine Frot) a appris qu’un haut fonctionnaire du gouvernement a fait appel à elle pour devenir sa cuisinière. Déjà surprise d’une telle demande, elle n’en revient pas lorsqu’elle découvre qu’il s’agit en fait du Président de la République (Jean D’Ormesson) en personne qui cherche à l’engager. Hortense quitte ainsi le Périgord pour s’installer à Paris et œuvrer dans les cuisines de l’Elysée mais son arrivée soudaine n’est pas vraiment appréciée. Si le Président se régale des magnifiques plats gourmands concoctés par sa cuisinière, certaines de ses initiatives ont du mal à être acceptées.

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    Si vous n’étiez pas encore rassasiés par les émissions télévisées sur le sujet alors vous reprendrez bien une louche d’art culinaire au cinéma. Inspiré par la véritable histoire de Danièle Delpeuch qui a offert ses services à François Mitterrand durant sa présidence à l’Elysée, Les saveurs du palais vous donnera à coup sur l’eau à la bouche. Il faut bien sur avoir l’œil gourmand pour se repaitre des brouillade de cèpes, chou farci, Saint-honoré et autres truffes finement coupées qu’on a envie de gouter. Délicieux au regard, on ne pourra reprocher au film qu’un manque de créativité se contentant d’un personnage principal sympathique mais qui aurait gagné à être plus approfondi.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une sauce aux légumes reste une sauce !

  • Jason Bourne : L’héritage

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    Un homme vient d’être abattu à la gare de Waterloo en Angleterre et c’est loin d’être un hasard car ce journaliste du Guardian s’apprêtait à dévoiler des informations secrètes liées à Jason Bourne. C’est le début d’une grande vague de nettoyage, on cherche à effacer toute trace du Programme et notre pote Aaron Cross (Jeremy Renner) va vite s’en rendre compte. Alors qu’on tente de l’éliminer, il parvient à faire croire à sa mort avant de réapparaitre dans le Maryland où une fusillade dans un laboratoire fait la une des journaux. A la recherche des médicaments dispensés par le Programme, Aaron se rend chez Marta Shearing (Rachel Weisz), la seule rescapée de ce massacre avec l’espoir qu’elle pourra l’aider.

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    Au revoir Jason Bourne et bonjour Aaron Cross ! La saga tente un nouveau départ en remplaçant Matt Damon par le non moins charismatique et actuellement très demandé Jeremy Renner avec l’espoir de convaincre les fans de la première heure. Bien entendu, Jason Bourne : L’héritage nous ramène à un univers que l’on connait que trop bien et justement ceci amène au constat implacable qu’on ne s’est pas beaucoup foulé pour cet énième film d’action. Ce nouvel agent secret assure à peine le spectacle avec une tonitruante poursuite dans les rues de Manille mais le personnage manque cruellement de caractère. Il en est de même pour Edward Norton tout simplement transparent dans son rôle et au final on se dit que cet héritage va vite se dilapider !

     

    Il faut le voir pour : Vous persuader de l’utilité d’une moto durant les heures de pointe.

  • Ombline

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    Son copain était impliqué dans des trafics de drogues et un jour les policiers ont débarqué chez eux. Une arrestation qui s’est mal passée et notre pote Ombline (Mélanie Thierry) a perdu ses nerfs en poignardant à la cuisse un des policiers. Elle a écopé d’une peine de 3 ans et appris que son compagnon était décédé mais surtout durant sa détention, elle apprend qu’elle va prochainement avoir un bébé. Comme toutes les détenues enceintes, elle est d’abord mis à l’écart avant de donner naissance à Lucas mais débute alors un long combat pour la jeune femme pour garder son enfant auprès d’elle. Lorsqu’Ombline se voit arracher son fils de ses bras, elle garde au fond d’elle l’espoir d’échapper un jour à cet enfer et récupérer ainsi Lucas.

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    Des films dans le milieu carcéral, on en a vu passé et certains auront encore en mémoire Le prophète d’Audiard mais peu ou pas se sont intéressés au sort des femmes et encore moins des mères. Ombline répare donc cette injustice et plutôt de belle manière à travers l’interprétation de Mélanie Thierry. On est moins emballé par le reste à savoir une histoire assez commune avec ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. Lieu gangrené par une violence perpétuelle ; avec la prison reviennent les éternels thèmes de la promiscuité, de l’espoir de réhabilitation le tout orchestré de façon assez commune. S’il ne tient pas les promesses d’une grande évasion, on apprécie l’initiative du film et la prestation remarquable de son actrice principale.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier que vos enfants restent votre plus grande évasion !

  • The we and the I

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    L’école est fini ! Enfin, les cours ne sont plus qu’un mauvais souvenir et tout le monde se précipite dans le bus pour rentrer à la maison. Comme d’habitude, Michael (Michael Brodie) et ses potes se prennent pour les rois du monde et délogent sans vergogne une dame âgée et des enfants pour s’installer au fond. Il y a aussi de l’agitation devant puisque Laidychen (Lady Chen Carrasco) est en train d’organiser une fête pour son anniversaire et qu’elle se désespère de ne pouvoir trouver un garçon potable à inviter. Et puis vient le moment où Teresa (Teresa Lynn) monte dans le bus ; elle qu’on n’avait pas vu au bahut depuis au moins 1 mois et qui est affublée d’une horrible perruque blonde. C’est un long trajet qui commence.

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    Après un Green Hornet assez conventionnel dirons-nous, on retrouve ce qui a fait la réputation de Michel Gondry à savoir un réalisateur avec un univers hors-normes. The we and the I se résume donc à un trajet en bus mais avec pas mal d’animation, une expérience qu’il a fait partager à de vrais lycéens du Bronx tous débutants au cinéma. Concentré d’anecdotes en tous genres, ce voyage en bus nous permet surtout de constater l’influence d’un groupe sur le comportement individuel et la personnalité au fur et à mesure que le véhicule se vide. Ça bouge dans tous les sens et pour une fois que le cinéma fait preuve d’originalité, on ne va pas s’en priver !

     

     

    Il faut le voir pour : Laisser tomber votre voiture, le bus c’est sympa !