Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anne benoit

  • Je vous souhaite d’être follement aimée

    star 03.jpg

    AFF1 (2).jpg

    Notre pote Elisa (Céline Sallette) vient de s'installer à Dunkerque avec son fils Noé (Elyes Aguis). Elle avait besoin de faire le point dans sa relation avec Alex (Louis-Do De Lencquesaing) mais si elle a choisi cette ville ce n'est pas non plus par hasard. Cette kinésithérapeute a en effet été adoptée et cherche maintenant à retrouver la trace de sa mère naturelle, une demande avait été faite en ce sens mais est restée sans suite. Du moins la femme que l'on a identifié comme étant sa mère a nié avoir eu un enfant. Elisa est donc venue à Dunkerque où elle a vu le jour en espérant que ses recherches porteront leurs fruits et qu'elle trouvera des réponses à ses questions.

    01.jpg

    Après avoir évoqué l'adoption dans l'excellent Une vie toute neuve, la réalisatrice Ounie Lecomte s'intéresse maintenant au parcours d'une femme née sous X pour retrouver sa mère naturelle. La quête de l'identité est au cœur de l'histoire d'abord vis-à-vis du personnage d'Elisa mais elle se prolonge aussi avec Noé cherchant à s'intégrer. Je vous souhaite d’être follement aimée, un titre juste magnifique mais le film peut aussi compter sur un duo d'actrices pleines de talent avec la réunion de Céline Sallette & Anne Benoit. Un film délicat où les émotions ne se dévoilent qu'à de rares occasions et qui pourrait tout de même en laisser certains indifférents.

     


    Il faut le voir pour : Éviter de laver la casquette de vos enfants si vous ne voulez pas qu'ils fassent une crise !

  • Je suis un soldat

    star 03.jpg

    AFF1 (2).jpg

    Cela fait des mois qu’elle a perdu son job et qu’elle déploie son énergie à en trouver un autre, notre pote Sandrine (Louise Bourgoin) est désormais obligée de quitter son appartement. Forcée de retourner vivre chez sa mère Martine (Anne Benoit), elle apprend que sa sœur Audrey (Nina Meurisse) et son mari Tony (Nathanaël Maïni) se sont eux aussi installés temporairement dans la maison familiale. L’argent ne tombant pas du ciel, Sandrine accepte d’aller travailler pour son oncle Henri (Jean-Hugues Anglade) qui s’occupe d’un chenil. Ce n’est pas un boulot très excitant mais cela va lui permettre de gagner beaucoup d’argent car l’activité d'Henri n’est pas toujours très légale.

    01.jpg
    C’est d’abord le constat d’une triste réalité ; la vie d’une famille empêtrée dans les difficultés financières. On découvre ensuite le quotidien d’un chenil peu recommandable et attention aux âmes sensibles car on est loin de l’esprit 30 millions d’amis. Si vous êtes un amoureux des chiens, il n’est pas impossible que quelques images vous donnent mal au cœur en les voyant être traités comme une vulgaire marchandise. Je suis un soldat est un drame social prenant qui malheureusement met en lumière cette propension de l’être humain à piétiner la morale pour ses intérêts personnels. La distribution est excellente de Louise Bourgoin à Jean-Hugues Anglade en passant par Anne Benoit, à découvrir.

     


    Il faut le voir pour : Vous mettre tout nu pour séduire mais faites attention, on peut aussi vous arrêter pour ça !

  • Pauline détective

    star 03.jpg

    3502058702.84.jpg

    Cela faisait longtemps que notre pote Pauline (Sandrine Kiberlain) ne s’était pas senti aussi épanouie qu’il s’agisse de sa vie professionnelle ou sentimentale. Hélas, une rupture inattendue brise cet équilibre et cette journaliste de faits-divers n’est pas loin de la dépression. Sa sœur Jeanne (Audrey Lamy) décide donc de la prendre en main et c’est ainsi que Pauline va pouvoir se détendre lors d’un petit séjour en Italie. Enfin ça c’était avant qu’elle n’entende parler d’une série de 3 meurtres et qu’une autre femme vient justement de disparaitre dans l’hôtel où elle réside. Flairant quelques chose de louche, la journaliste va mener une enquête qui ne manquera pas de rebondissements.

    01.jpg

    Imaginée et réalisée par Marc Fitoussi, cette comédie policière a parfois des faux-airs d’enquête à la Agatha Christie. Sans bousculer les codes du genre et même plutôt banal à travers son dénouement précipité, Pauline détective présente toutefois une certaine vigueur grâce à son duo de comédiennes. Il y a bien évidemment une Sandrine Kiberlain irrésistiblement espiègle et puis sa sœur Audrey Lamy dont la spontanéité fait toujours aussi plaisir à voir. Si le film ne présente pas vraiment les atours d’un incontournable, on passe malgré tout de même un bon moment ce qui sera bien suffisant pour qui veut se détendre un peu.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser la Tarentelle !

  • Louise Wimmer

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Chaque jour qui passe est une véritable épreuve pour notre pote Louise Wimmer (Corinne Masiero) qui se retrouve actuellement dans une situation difficile. Cela fait 6 mois que son dossier traine et qu’elle attend de se voir attribuer un logement décent et jusque-là elle a élu domicile dans sa voiture. La vie au quotidien est éprouvante ; pour se nourrir elle guette les clients sur le départ au restaurant et pour la toilette, elle se rend dans les stations-services. Son travail de femme de ménage ne lui permet malheureusement pas à se sortir de cette spirale infernale. Louise est criblée de dettes et se demande si elle entreverra un jour le bout du tunnel.

    01.jpg
    Louise Wimmer constitue certes le portrait d’une femme tombée dans les affres de la précarité mais c’est aussi et surtout une photographie réaliste de notre société contemporaine. Au-delà du triste sort réservé à notre héroïne c’est en effet aussi l’occasion de découvrir un environnement hostile où l’individualisme et l’égoïsme des uns et des autres prend le pas. Louise est une femme qui refuse la pitié et est représentative d’une frange de la population plongée dans la misère mais qui fait tout son possible pour préserver les apparences perpétuellement à la recherche d’une bouée de sauvetage. Tout repose donc sur la comédienne Corinne Masiero plus habituée au théâtre qui se voit proposer là son premier grand rôle sur le grand écran et qui mériterait largement d’enchaîner avec d’autres.



    Il faut le voir pour : Penser à investir dans un Espace, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

  • Derrière les murs

    aff.jpg

    Son arrivée n’est pas passée inaperçu dans ce village d’Auvergne ; Suzanne (Laetitia Casta) est une romancière parisienne qui a décidé de quitter la ville pour se ressourcer. Dans la maison qu’elle occupe, elle va découvrir une sorte de grotte dans sa cave qui était dissimulée derrière un mur de briques. C’est dans cette pièce qu’elle va installer son bureau pour écrire son prochain roman mais la jeune femme est hantée par un douloureux souvenir ; celui de sa fille disparue. Est-ce pour combler ce manque qu’elle s’est spontanément proposer des cours particuliers à une jeune fille de la région ? Toujours est-il que lorsque celle-ci disparait soudainement, tous les regards se portent immédiatement sur Suzanne.

    1273829916_Prison-Break-1600x1200-Wallpaper.jpg

    Bon déjà, une précision qui a son importance ; le film est sorti en version 3D dont vous pouvez largement vous en dispenser car dormir avec les lunettes sur le nez n’est pas très pratique. Oui, vous l’aurez deviné, Derrière les murs a toutes les chances de vous assoupir car il ne s’y passe strictement rien à part quelques apparitions de jeunes en robe et une invasion de rats, bouh qu’est ce que ça fout les jetons ! La prestation de Casta est dans l’ensemble anodine ce qui ne sert pas l’intérêt général de ce film. Ce n’est pas avec ce genre de productions qu’on sera tenté de franchir le mur, surtout au prix actuel du billet de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller acheter un piège à rats !