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Premières Impressions 2012 - Page 6

  • Bachelorette

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    Qui aurait cru que des 4 B-Faces, ce serait Becky (Rebel Wilson) qui serait la première à connaitre les joies du mariage ? En tout cas pas Regan (Kristen Dunst) qui ne s’en remet toujours pas d’autant plus qu’elle doit se coltiner toute l’organisation de la cérémonie. A la veille du jour J, Gena & Katie (Lizzy Caplan & Isla Fisher) sont enfin là et ces potes d’enfance sont enfin réunis pour une fiesta mémorable mais Becky préfère une soirée plus calme afin de préserver certains de ses invités. Evidemment ça n’empêchera pas quelques rails de coke, du champagne, un stripteaseur et une robe de mariée déchirée ! Alors que le mariage va avoir lieu dans quelques heures ; Regan, Gena & Katie doivent trouver une solution sans éveiller le moindre soupçon.

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    Depuis qu’on a fait connaissance avec la bande de Very Bad Trip, on a appris que le mariage est un évènement qu’il faut parfois savoir célébrer avec modération. Dans Bachelorette, ce sont les potes d’enfance de la mariée qui viennent apporter un peu de folie en prélude à la cérémonie mais l’union ne fait pas toujours la force et encore moins les rires. Il y avait bien quelque chose à creuser dans ce trio voire quatuor (Rebel Wilson étant quand même bien isolée) mais tout est trop poussif. L’exemple qui illustre le mieux ce triste constat étant cette conversation dans l’avion sur la fellation qui se conclue de façon bien … molle. Un manque total d’entrain d’où résulte une comédie qui peine à nous distraire.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais jouer avec une robe de mariée.

  • Astérix & Obélix : Au service de sa majesté

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    Plus conquérant que jamais, notre pote Jules César (Fabrice Lucchini) est sur le point de s’emparer de la Bretagne mais un village résiste encore. Malheureusement, il semble que ce ne soit qu’une question de temps avant que l’armée romaine ne triomphe à moins de recevoir de l’aide fut-ce telle celle des gaulois. C’est Jolitorax (Guillaume Gallienne) qui a émis cette idée et la Reine Cordelia (Catherine Deneuve) a approuvé et l’a donc chargé de ramener la célèbre potion magique qui pourra les sauver. Un tonneau du précieux breuvage l’attend, Astérix & Obélix (Edouard Baer & Gérard Depardieu) vont alors l’accompagner jusqu’en Bretagne. Une belle occasion également pour faire voyager Goudurix (Vincent Lacoste), le neveu du chef.

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    Quatrième adaptation live et quatrième réalisateur ; c’est donc Laurent Tirard qui a été chargé de faire oublier le désastreux Astérix aux jeux olympiques. Astérix & Obélix : Au service de sa majesté réunit pour l’occasion 2 albums du gaulois à savoir Astérix chez les bretons et Astérix et les normands. Le seul rescapé des aventures précédentes est donc Gérard Depardieu tandis qu’Edouard Baer passe, avec réussite, d’un second rôle à la tête d’affiche. L’humour rappelle celui qu’avait insufflé Chabat mais il est ici plus atténué ce qui fait de ce film un excellent bon familial où les héros d’Uderzo & Goscinny reprennent la place qui leur est due et les réconcilie avec les spectateurs. Manque juste un brin de folie supplémentaire qui l’aurait rendu vraiment excellent.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas prendre certaines expressions comme "se mettre à nu" au pied de la lettre !

     

    En savoir plus sur Astérix aux jeux olympiques ?

     

    Découvre le film Dans la peau d'Astérix !

  • César doit mourir

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    Général Romain qui a marqué l’histoire, il était tout naturel que la vie de Jules César soit consacrée au théâtre. Dans une pièce éponyme, c’est l’auteur britannique William Shakespeare qui s’intéresse au complot menant à l’assassinat de César. A Rome, on s’apprête à interpréter cette pièce mais la troupe qui se présente devant nous a une particularité puisqu’elle est issue de la prison de Rebibbia. Comme pour toute pièce, un casting est d’abord organisé et on oublie alors qu’on a face à nous des criminels ; ils deviennent des acteurs à part entière. Les répétitions commencent et s’enchainent dans ce cadre incroyable qu’est leur prison.

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    Un coup d’œil au pitch suffit à se convaincre qu’on va avoir droit à une œuvre plutôt hors-norme. S’il y a des spectateurs qui ont été attiré par la pertinence du projet ; il y a les autres, dont je fais partie, pour découvrir l’adaptation de la pièce de théâtre Jules César au cœur d’un environnement pour le moins atypique. Une question vient alors à l’esprit, avons-nous en face de nous de vrais détenus ? Le doute est permis pour les spectateurs qui ne savent rien de César doit mourir et la réponse est oui ; les frères Taviani proposent une œuvre entre le documentaire et la fiction. Spécial, les amateurs des planches trouveront leur bonheur mais sinon ça risque de vous laisser de glace.

     

    Il faut le voir pour : Se renseigner sur les programmes de théâtres proposées par les prisons.

  • God Bless America

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    Séparée de sa femme, père d’une fille qui refuse de le voir et tout récemment viré de son boulot pour avoir simplement envoyé des fleurs à une collègue ; Frank (Joel Murray) est sur le point de craquer. Marre de cette vie pourrie, de cette Amérique où l’on ne respecte plus rien, où le premier péquenaud venu peut se transformer en star. Mieux vaut donc en finir mais avant ça notre pote a besoin de se défouler en se débarrassant de Chloé (Maddie Hasson), une tête à claques et nouvelle star de la télé-réalité. Il peut maintenant se faire sauter la cervelle mais au moment fatidique, il reçoit la visite de Roxy (Tara Lynne Barr) qui a assisté à l’exécution de Chloé et qui est venue lui témoigner toute son admiration. Commence alors une virée sanglante où cet improbable duo va se faire un plaisir de flinguer tous ceux qu’ils ne supportent pas.

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    Quand l’Amérique se regarde dans un miroir ça donne une image pas très flatteuse. Evidemment, les excès de la société US prête à sourire mais cela est aussi très effrayant car les différences avec la notre sont loin d’être flagrantes. God bless America c’est un beau pavé dans la mare de l’Amérique bien pensante hélas le film de Bob Goldthwait perd trop vite de sa verve et la seconde partie se résume en une succession d’exécutions plus ou moins justifiées. Si God Bless America ne réussira à marquer nos esprits comme l’avait fait un certain Tueurs nés (dans un genre bien différent), on devra se contenter d’une certaine jouissance à voir ce tandem dézinguer la télé-réalité et toutes les aberrations qui nous entourent et qui constituent notre belle société moderne.

     

    Il faut le voir pour : Vous faire vraiment discret au cinéma !

  • Tous les espoirs sont permis

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    31 ans de mariage ! Pour certains couples, ce serait un évènement mais pour nos potes Kay & Arnold Soames (Meryl Streep & Tommy Lee Jones), c’est devenu presque anecdotique. La passion semble avoir quitté le couple et ce depuis bien longtemps déjà puisque tous deux sont embrigadés dans un quotidien routinier les conduisant jusqu’à faire chambre à part. Kay se dit qu’il faut réagir et prend donc l’initiative de les inscrire à une thérapie proposée par le Docteur Bernie Feld (Steve Carrell). En apprenant cela, Arnold est loin de se réjouir d’autant plus que cela coute une vraie fortune ! Il accepte à contrecœur d’accompagner sa femme et ce voyage est certainement la dernière chance de ce couple de sauver leur mariage.

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    A notre époque, on pourrait presque croire que l’amour éternel est une belle utopie or c’est une flamme qu’il faut apprendre à raviver de temps à autre (snif… c’est beau !). C’est l’histoire du couple Meryl Streep/ Tommy Lee Jones parti à la recherche de cette petite étincelle et l’occasion de nous pondre une comédie qui nous fera vite déchanter. Tous les espoirs sont permis mais aucuns ne se concrétisent ; le duo de comédiens est bien sympathique mais ne masque pas une histoire sans caractère. A quoi bon inviter Steve Carrell à cette thérapie si ce n’est simplement pour lui faire porter des cravates en laine ; David Frankel nous gratifie d’un film soporifique et qui ne trouvera audience qu’auprès d’un public d’un certain âge (jusqu’à provoquer des applaudissements dans la salle, véridique !).

     

    Il faut le voir pour : Donner un vrai baiser à votre femme lorsque vous partez travailler !

  • Ted

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    A 8 ans, notre pote John Bennett (Bretton Manley/ Mark Wahlberg) n’avait aucun ami jusqu’à ce jour béni de Noel où ses parents lui ont offert un ours en peluche qu’il a baptisé Teddy. Dès lors, ils ont été inséparables et le garçon ne pensait pas un seul instant qu’en faisant le vœu de voir son nounours prendre vie et reste à jamais son pote d’enfance, celui-ci se réaliserait. Ted devient un phénomène national mais 27 ans plus tard, il est toujours aux cotés de John à fumer des pétards et à boire de la bière devant un bon épisode de Flash Gordon. Seulement à 35 ans et en couple avec Lori (Mila Kunis) depuis 4 ans, John doit aussi penser à son avenir et apprendre à vivre sans Ted mais en sera-t-il vraiment capable ?

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    Un duo aussi improbable mérite évidemment le coup d’œil mais attention Ted n’a rien du nounours gentil et adorable. Il fume, il boit, il aime les femmes ; cette peluche ne connait pas les tabous et donc cette comédie est quand même à réserver à un public averti. Ce qui est vraiment génial c’est le second degré pris par le film, un humour tout en décalé auquel on ne peut résister complété avec ça par de nombreux guests et notamment Sam Jones, le comédien culte de la série Flash Gordon. C’est complètement barré, on s’éclate vraiment du début jusqu’à la fin avec quelques fous rires et c’est donc normal qu’il devienne le Coup de cœur Ciné2909 du moment !

     

    Il faut le voir pour : Aller récupérer votre nounours à la cave !

     

    En savoir plus sur Ted 2 ?

  • Clochette et le secret des fées

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    Alors que les hiboux des neiges venaient de récupérer les derniers paniers fabriqués, Clochette croise sa pote d’enfance Noa qui est chargée de faire traverser la frontière aux animaux. Elle décide de lui donner un coup de main et la curiosité va la pousser à pénétrer dans la foret blanche alors que c’est strictement interdit ! Le froid commence à engourdir Clochette qui va être témoin d’un incroyable phénomène puisque ses ailes se mettent soudainement à briller. De retour dans le pays de l’été, elle cherche à en savoir plus sur ce qui lui est arrivé et parvient à trouver un ouvrage malheureusement incomplet. Pour en apprendre davantage, elle doit retrouver l’auteur d’un certain conservateur qui vit dans la forêt blanche.

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    On l’a découverte dans les aventures de Peter Pan, la Fée clochette s’est affranchie de l’univers de J.M. Barrie pour devenir une héroïne à part entière. Si vous avez des enfants, il y a de fortes chances que vous ayez déjà suivi ses aventures à travers les 2 DVD qui lui avaient été dédiés. Disney lui offre cette fois le luxe du grand écran (du moins en France) mais sans réellement doter Clochette et le secret des fées des moyens adéquats. Bon évidemment, les enfants et plus particulièrement les petites filles se laisseront sans doute enchanter par cet univers rose bonbon où scintille la poudre de fée, où les fées virevoltent sans oublier bien sur quelques chansons pour donner un peu de rythme.

     

    Il faut le voir pour : Toujours bien se couvrir avant d’aller dans le pays de l’hiver !

     

    En savoir plus sur Clochette et la fée pirate ?

    En savoir plus sur Clochette et la créature légendaire ?

  • Insensibles

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    Aussi talentueux que soit notre pote David (Alex Brendemühl), même le plus éminent des chirurgiens a besoin de repos après 50 heures d’intervention. Il s’est assoupi une fraction de seconde et cela a malheureusement suffit pour provoquer un dramatique accident de la route coutant la vie à sa femme. Si les médecins n’ont pas pu la sauver en revanche, ils ont pu secourir l’enfant qu’elle portait et qui reste actuellement en observation. Pendant ce temps, David apprend qu’on lui a décelé un cancer et qu’il a absolument besoin de la greffe d’un de ses parents. C’est à cette occasion qu’il va découvrir ses véritables origines car ses parents ne sont pas ceux qu’il croyait.

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    Avec le cinéma espagnol, les films d’épouvante-horreur connaissent un nouvel essor et Insensibles en est ainsi le dernier représentant en date. Le scénario s’intéresse à l’histoire de David qui va se décliner à 2 époques différentes ; à partir des évènements du présent les spectateurs découvrent en même temps que le personnage ses origines troubles. Pendant 1H45 ce sont donc de multiples aller/retour qui tentent de capter notre intérêt mais c’est plutôt l’effet contraire que l’on constate. Un scénario au potentiel intéressant mais qui n’arrive pas à confirmer et qui a donc toutes les chances de vous laisser … insensible !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de pleurer quand vous vous faites mal.

  • Damsels in distress

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    Etudiante en 2ème année, Lily (Analeigh Tipton) vient d’être transférée à l’Université de Seven Oaks. Un peu perdue, elle est repérée par Violet, Heather & Rose (Greta Gerwig, Carrie MacLemore & Megalyn Echikunwoke) qui vont alors devenir ses nouveaux potes d’enfance allant jusqu’à lui proposer de partager la même chambre. C’est la découverte d’un groupe très particulier, sensible à certaines odeurs mais qui s’occupe également d’un centre de prévention contre le suicide (et inutile de jouer les dépressifs pour avoir des donuts et du café à l’œil !). L’année qui se profile s’annonce riche en surprises !

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    Projeté en plein cœur d’une université américaine, on pouvait craindre que ce Damsels in distress ne tombe dans la comédie facile ou tout simplement sur un énième et vulgaire teen-movie mais il cache quelques atouts dans sa manche. Non ce qui nous est offert c’est un film assez décalé pourvu de dialogues à priori superflus mais qui peuvent parfois prendre des directions très étonnantes. En l’occurrence, difficile d’oublier la confession de Lily sur les pratiques sexuelles prônées par la religion Cathare. Il faut un certain temps pour s’adapter à l’esprit particulier du film ; imprévisible, presque loufoque dommage que ça ne se confirme pas sur la durée.

     

    Il faut le voir pour : Aller acheter une balle anti-stress.

  • Elle s’appelle Ruby

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    Il y a 10 ans, notre pote Calvin Weir-Fields (Paul Dano) se faisait connaitre en tant qu’écrivain et le succès fut immédiatement au rendez-vous. Le temps passe et s’il a bien écrit quelques nouvelles depuis, il cherche toujours l’inspiration pour sa nouvelle œuvre. A l’image de sa vie professionnelle, ses amours ne sont pas vraiment au beau fixe puisqu’il sort d’une rupture qu’il a encore du mal à digérer. Et puis un jour, en promenant son chien il fait la rencontre de Ruby Sparks (Zoe Kazan), une jeune femme qui apparait comme parfaite à ses yeux et pour cause il s’agit de l’héroïne de son roman ! Est-il devenu fou ? Il semblait le penser au départ mais doit admettre l’incroyable ; le personnage qu’il a crée a pris vie !

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    La femme de vos rêves existe, il vous suffit de la créer ! Scénario malicieux réinterprétant le mythe de Frankenstein avec Elle s’appelle Ruby où notre pote Paul Dano a le don exceptionnel de donner vie à son personnage. La tentation est donc trop grande pour lui de faire de Zoe Kazan, une campagne idéale (et ça tombe plutôt bien pour ce couple réuni aussi bien devant que derrière la caméra). Les 2 comédiens sont attachants et font digérer une histoire qui finit par être bien trop prévisible n’oubliant pas de nous asséner une petite leçon de moralité selon laquelle la perfection n’est pas de ce monde et ne fait pas le bonheur.

     

    Il faut le voir pour : Continuer à croire à la femme de vos rêves !