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oliver stone

  • Savages

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    Question pour les botanistes : quelle est la meilleure herbe que vous ayez jamais fumé de votre vie ? L’afghan sans aucun doute mais cette hégémonie pourrait bien toucher à sa fin et c’est du coté de Laguna Beach en Californie qu’il faut se tourner. C’est là que nos 2 potes Ben & Chon (Taylor Kitsch & Aaron Taylor-Johnson) se sont associés pour développer une herbe extraordinaire qui va leur permettre de se faire un paquet d’argent et asseoir leur réputation. On entend même parler d’eux au Mexique puisque Elena (Salma Hayek) s’intéresse de près à leur business et souhaiterait conclure une collaboration de gré ou de force. N’ayant pas pu trouver un accord, elle va faire enlever O (Blake Lively), une jeune femme chère aux yeux de nos 2 amateurs d’herbe et commence alors un sanglant jeu du chat et de la souris.

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    Avec Savages, Oliver Stone signe l’adaptation du roman de Don Winslow et nous pond un thriller plutôt efficace. Evidemment, le casting composé de Salma Hayek, Benicio Del Toro, John Travolta ou encore Emile Hirsch a quoi séduire mais on appréciera surtout que les caméras s’attardent plus particulièrement sur le trio Lively/Johnson/ Kitsch. Ils apportent une vraie touche de fraicheur même leurs personnages paraissent un peu trop apprivoisés dans un scénario qui n’a lui rien de très moderne mais qui a, heureusement pour nous, l’avantage de toujours fonctionner. Fun et quand même assez sanglant (voire même gore sur certaines scènes), on retrouve avec grand plaisir une facette plus sauvage du réalisateur qu’on avait presque fini par oublier.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si fumer tue, vendre de l’herbe à fumer tue encore plus !

  • Wall Street - L’argent ne dort jamais

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    A Wall Street, le nom de Gordon Gecko (Michael Douglas) est ancré dans toutes les mémoires. Animé par une cupidité sans bornes, il a été condamné à 8 ans de prison pour délit d’initié ; un verdict inédit et particulièrement sévère pour un crime de cette nature. Aujourd’hui libre, il doit repartir de zéro mais à sa grande surprise, un jeune homme du nom de Jake Moore (Shia LaBeouf) vient à sa rencontre. Lui aussi travaille à Wall Street mais surtout il est sur le point d’épouser Winnie (Carey Mulligan) qui n’est autre que la fille de Gordon ! Ce dernier va se servir de lui pour renouer le contact avec elle mais dans quel véritable but ?

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    Si la désormais crise financière a plombé le moral de certains, Oliver Stone a profité de l’évènement pour réaliser la suite de l’un de ses plus grands succès. Que serait une séquelle de Wall Street sans Michael Douglas qui endosse de nouveau le costume de Gordon Gecko et qui va s’amuser avec son futur gendre Shia LaBeouf. Wall Street - L’argent ne dort jamais est décevant et prouve une fois encore qu’une suite est, la majeure partie du temps, une idée qui doit rester dans les tiroirs. Le scénario est particulièrement plat et ne nous fait qu’entrevoir le coté manipulateur du personnage de Gecko. L’action est en chute libre, vendez tout !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier vos économies à votre beau-père.

  • W. l’improbable président

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    Si on lui avait dit un jour qu’il serait le 43ème président des Etats-Unis d’Amérique, il ne l’aurait jamais cru. Pourtant le 20 Janvier 2001 Georges W.Bush (Josh Brolin) entre dans l’histoire. Il est loin le temps où W. faisait les 400 coups se retrouvant derrière les barreaux ou conduisant complètement ivre. Et puis son père Georges (James Cromwell) faisait régner la discipline car en tant que politicien digne de ce nom ; il ne pouvait se permettre que le nom des Bush soit souillé. Ces nombreuses altercations avec son père ont certainement contribué à ce que W. refuse de se lancer dans la politique jusqu’au jour où il eut cette révélation : il deviendra Président des Etats-Unis.

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    Oliver Stone n’en est pas à son coup d’essai en matière de biopic présidentiel car rappelons-nous qu’il nous a déjà offert JFK & Nixon. Son dernier film est particulier d’une part parce que Bush est toujours de ce monde et surtout que la sortie coïncide étrangement avec la fin de son second mandat. W. l’improbable président ne va certainement pas redorer le blason de Bush dépeint comme un homme incompétent et parfois comique (le fameux épisode du bretzel ne s’imposait pas dans la représentation du préseident américain). On ira le voir surtout pour la perf’ de Josh Brolin plutôt que pour le portrait dressé par Stone.



    Il faut le voir pour : Dire au revoir à Georges W.Bush.

  • World Trade Center

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    Il est 3h30 du matin, la journée commence pour notre pote John McLoughlin (Nicolas Cage), sergent du Port Authority Police Department de New york. Ce Mardi 11 Septembre était classé comme journée verte et rien ne laissait présager l’horreur que vont vivre les américains et notamment ceux présents dans les tours du World Trade Center. Un avion commercial survole les rues de Manhattan avant de s’encastrer dans une des tours puis un second avion s’écrase contre la 2ème tour. Un évènement sans précédent qui marquera l’histoire du monde mais pour l’heure, il faut évacuer les survivants !

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    La bande-annonce ne laissait présager rien de bon et le film confirme ce que je pensais. On peut diviser World Trade Center en 3 parties : Le spectaculaire, l’émotion et l’héroïsme avec un zest de patriotisme si bien que le résultat final tourne parfois au ridicule. Avec tout le respect que je dois aux victimes du 11 Septembre, je trouve justement que le film d’Oliver Stone est loin d’être le témoignage promis mais tout simplement un produit marketing difficile à digérer.