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michèle moretti

  • Le grand partage

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    A situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Une vague de grand froid s’abat sur la France et l’État a décidé d’agir avec un décret obligeant les propriétaires de grands logements à partager leur hébergement. Inutile de préciser que dans ce bel immeuble du 7ème arrondissement de Paris, la nouvelle fait jaser et notamment notre pote Pierre Dubreuil (Didier Bourdon). D’autres se réjouissent de pouvoir aider et d’avoir par la même occasion un peu de compagnie. Grégory Bretzel (Michel Vuillermoz) aimerait se montrer aussi généreux mais sa femme Béatrice (Valérie Bonneton) est beaucoup moins encline à ouvrir ses portes malgré ses idéologies politiques.

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    Le grand partage ça aurait pu être une sorte de Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ? à savoir une comédie basée sur une avalanche de clichés. En la matière, le film d'Alexandra Leclère n’y va pas avec le dos de la cuillère ; de la sempiternelle opposition politique Droite / Gauche à la gardienne ouvertement raciste, on ne nous épargne rien. Si tout cela s’accompagnait de crises de rires, on aurait pu se montrer plus conciliant seulement ici c’est loin d’être le cas. Le personnage de Didier Bourdon devient vite irritant, on ne comprend pas trop ce que vient faire Patrick Chesnais dans ce fatras ; ce casting qui apparaissait comme un atout n’apporte finalement pas grand-chose à une comédie ratée.

     


    Il faut le voir pour : Voter au centre !

  • Dans la cour

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    Ce n’est pas la grande joie actuellement pour notre pote Antoine (Gustave Kervern) qui a décidé de faire un break et se contente actuellement d’enchainer les petits boulots. Le voilà maintenant candidat pour décrocher un poste de gardien dans un immeuble parisien et malgré son manque d’expérience évident et son allure débonnaire, il a été pris ! Ce sont Mathilde (Catherine Deneuve) et son mari Serge (Féodor Atkine) qui ont décidé de le mettre à l’essai et Antoine ne manquera pas de travail. Entre M. Maillard (Nicolas Bouchaud) qui a toujours quelque chose à redire, l’endormi Stéphane (Pio Marmai) ou encore Mathilde totalement obsédé par les fissures de son appartement, il y a de l’animation !

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    On est plutôt habitué à le voir dans des seconds rôles et c’est donc assez surprenant de découvrir Gustave Kervern en haut de l’affiche et de surcroit avec Catherine Deneuve s’il vous plait ! Derrière ses atours de comédie, Dans la cour est en fait le portrait tendre et drôle d’un homme tombé dans une profonde dépression et qui va retrouver un semblant de vie au contact des habitants de cet immeuble. Si il y a bien quelques moments savoureux comme la visite de Mathilde, la reine des endives au jambon, dans son ancienne maison ; il y a aussi des personnages secondaires trop caricaturaux. Pierre Salvadori ne réussit pas à nous conquérir et n’est pas loin de nous plomber le moral.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les fissures sur vos murs !

  • Je suis supporter du Standard

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    Notre pote Milou (Riton Liebman) est un supporter inconditionnel de l’équipe de football du Standard de Liège ce qui peut paraitre bizarre pour quelqu’un qui habite à Bruxelles. Il ne manque aucun match que ce soit au stade ou devant sa télévision mais cette passion inconsidérée affecte fortement sa vie personnelle. Il s’est rendu compte de cela après avoir assisté sans le vouloir à une réunion des Alcooliques Anonymes ; il est standardodépendant ! Milou veut donc reprendre sa vie en main ce qui signifie faire une croix sur tout ce qui a trait de près ou de loin au football et au Standard. Peut-être ainsi pourra-t-il également reconquérir la belle Martine (Léa Drucker).

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    Une comédie romantique autour du football, voilà qui devrait éviter les disputes chez les couples devant le cinéma enfin c’est ce qu’on aurait voulu croire. Il y a de bonnes intentions qui se dégagent de cette première réalisation du belge Riton Liebman malheureusement Je suis supporter du Standard souffre d’un humour trop peu prononcé. On a comme l’impression que tout est précipité et qu’au final tout tombe à l’eau le meilleur exemple étant cette scène où Milou se retrouve dans un bar de supporters adverses. La seule idée qui m’a vraiment fait rire c’est Looping en train d’interpeller des vaches sinon c’est un film qui n’atteint pas son but puisqu’il est loin d’être prolifique en fous rires et qui nous laisse même un arrière-gout de non-match.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas avoir honte d’acheter encore des images Panini à votre âge !

  • Une chanson pour ma mère

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    La famille est au grand complet parce que leur mère (Michèle Moretti) n’en a plus pour très longtemps. Ses enfants Sylvie (Sylvie Testud) accompagnée de son mari Jean (Patrick Timsit) et de leur fille Adeline (Mathilde Goffart) ainsi que Michel, Antoine & Simon (Fabrizio Rongione, Sam Louwyck & Guy Lecluyse) sont tous venus à son chevet. C’est un moment difficile pour tous et cette réunion ravive quelques tensions dans la fratrie mais très vite ils se fédèrent pour offrir une dernière joie à leur mère. Il se trouve que Dave est en concert non loin de là, un artiste que leur mère adore plus que tout et on pourrait même dire qu’il fait partie de la famille. L’idée est donc de le faire venir et pour y arriver, ils ne vont rien trouver de mieux que de le kidnapper.

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    Pas la peine d’être son pote d’enfance depuis 40 ans pour apprécier Dave et je dois vous dire que j’aime beaucoup ce chanteur. Plutôt ravi donc de le voir faire ses premiers pas pour son premier vrai rôle dans une comédie assez déjantée mais qui manque tout de même de profondeur. On pense notamment à ces 3 frères animés d’un certain désamour dont on aurait bien aimé avoir un peu plus d’explications. D’autant plus dommage qu’Une chanson pour ma mère réserve tout de même 2 beaux moments d’émotion avec la fameuse rencontre entre Dave & la maman ainsi qu’une conclusion qui donne la larme à l’œil. Une bonne idée sur laquelle repose un peu trop ce premier film de Joël Franka pas tout à fait abouti.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à penser à votre cercueil !

  • Pauline détective

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    Cela faisait longtemps que notre pote Pauline (Sandrine Kiberlain) ne s’était pas senti aussi épanouie qu’il s’agisse de sa vie professionnelle ou sentimentale. Hélas, une rupture inattendue brise cet équilibre et cette journaliste de faits-divers n’est pas loin de la dépression. Sa sœur Jeanne (Audrey Lamy) décide donc de la prendre en main et c’est ainsi que Pauline va pouvoir se détendre lors d’un petit séjour en Italie. Enfin ça c’était avant qu’elle n’entende parler d’une série de 3 meurtres et qu’une autre femme vient justement de disparaitre dans l’hôtel où elle réside. Flairant quelques chose de louche, la journaliste va mener une enquête qui ne manquera pas de rebondissements.

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    Imaginée et réalisée par Marc Fitoussi, cette comédie policière a parfois des faux-airs d’enquête à la Agatha Christie. Sans bousculer les codes du genre et même plutôt banal à travers son dénouement précipité, Pauline détective présente toutefois une certaine vigueur grâce à son duo de comédiennes. Il y a bien évidemment une Sandrine Kiberlain irrésistiblement espiègle et puis sa sœur Audrey Lamy dont la spontanéité fait toujours aussi plaisir à voir. Si le film ne présente pas vraiment les atours d’un incontournable, on passe malgré tout de même un bon moment ce qui sera bien suffisant pour qui veut se détendre un peu.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser la Tarentelle !

  • La guerre est déclarée

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    La rencontre entre Roméo & Juliette (Jérémie Elkaïm & Valérie Donzelli) ne pouvait se dérouler autrement que comme un conte de fée. Leur relation fut immédiatement magique et de leur amour est né un enfant, un petit garçon prénommé Adam (César Desseix / Gabriel Elkaïm) ; cette famille semblait donc filer vers un doux bonheur. Pourtant, ils vont rapidement se préoccuper de leur fils car celui-ci n’arrive pas encore à marcher mais surtout est pris de vomissements soudains. Son pédiatre constate également une asymétrie faciale et demande aux parents de consulter un neurologue. Juliette profite de son passage à Marseille pour prendre rendez-vous avec le Dr. Fitoussi (Anne Le Ny) qui, après des scanners, va déceler une tumeur au cerveau chez le petit Adam !

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    D’un sujet aussi grave, nombreux sont les réalisateurs qui se seront délectés pour nous pondre un extraordinaire mélodrame larmoyant mais c’est une vision que ne partage pas Valérie Donzelli. Si on peut reconnaitre à l’actrice et réalisatrice une authenticité indéniable avec La guerre est déclarée, il y a tout de même certaines scènes qui ont le chic de prendre le spectateur à contrepied. Le film ne se résume pas au combat de parents contre le tragique destin de leur enfant, il met également en lumière le délitement d’un couple dont le quotidien est rythmé entre souffrances et sacrifices. Déconcertant par moments, les avis seront plus que partagés en tout cas on ne peut pas ignorer la personnalité qui s’en dégage et Donzelli fera encore parler d’elle !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à séduire les femmes avec un simple lancer de cacahuète !