Au fil d’Ariane
Pour notre pote Ariane (Ariane Ascaride) c’est un jour spécial puisqu’elle s’apprête à fêter son anniversaire. Elle s’active ainsi en cuisine pour préparer un joli gâteau mais reçoit successivement les appels de ses enfants et de son mari qui lui annoncent à tour de rôle qu’ils ne pourront pas être à ses cotés. Pas question pour elle de sombrer dans la solitude, elle grimpe dans sa voiture et prend la direction de Marseille. Sur le chemin, elle va alors tomber sur un jeune homme (Adrien Jolivet) plutôt charmeur qui va la convaincre de l’accompagner jusqu’à un restaurant où elle fera la connaissance d’un américain, d’une tortue un peu spéciale et d’un ancien gardien de musée hanté par ses souvenirs.
Robert Guédiguian annonce tout de suite la couleur, Au fil d’Ariane n’est pas un film à proprement parler mais une fantaisie mais qui en manque justement de fantaisie ! On est plutôt ravi de retrouver la toujours sympathique Ariane Ascaride en femme et mère abandonnée, on ne pourra pas en dire autant sur le reste. Plutôt enthousiaste au départ, le fil conducteur se brise soudainement et le plaisir s’efface rapidement au profit d’une certaine indifférence. En dehors des dernières 20 minutes il est difficile de se passionner pour l’histoire et notamment celle entourant le personnage de Youssouf Djaoro plombe un peu l’ambiance.
Il faut le voir pour : Mettre de la musique la prochaine fois que vous serez bloqué sur les routes !