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  • Au fil d’Ariane

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    Pour notre pote Ariane (Ariane Ascaride) c’est un jour spécial puisqu’elle s’apprête à fêter son anniversaire. Elle s’active ainsi en cuisine pour préparer un joli gâteau mais reçoit successivement les appels de ses enfants et de son mari qui lui annoncent à tour de rôle qu’ils ne pourront pas être à ses cotés. Pas question pour elle de sombrer dans la solitude, elle grimpe dans sa voiture et prend la direction de Marseille. Sur le chemin, elle va alors tomber sur un jeune homme  (Adrien Jolivet) plutôt charmeur qui va la convaincre de l’accompagner jusqu’à un restaurant où elle fera la connaissance d’un américain, d’une tortue un peu spéciale et d’un ancien gardien de musée hanté par ses souvenirs.

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    Robert Guédiguian annonce tout de suite la couleur, Au fil d’Ariane n’est pas un film à proprement parler mais une fantaisie mais qui en manque justement de fantaisie ! On est plutôt ravi de retrouver la toujours sympathique Ariane Ascaride en femme et mère abandonnée, on ne pourra pas en dire autant sur le reste. Plutôt enthousiaste au départ, le fil conducteur se brise soudainement et le plaisir s’efface rapidement au profit d’une certaine indifférence. En dehors des dernières 20 minutes il est difficile de se passionner pour l’histoire et notamment celle entourant le personnage de Youssouf Djaoro plombe un peu l’ambiance.

     

    Il faut le voir pour : Mettre de la musique la prochaine fois que vous serez bloqué sur les routes !

  • La tendresse

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    Notre pote Jack (Adrien Jolivet) skiait avec sa petite-amie Alison (Margaux Chatelier) lorsqu’il a eu un accident qui lui vaudra une belle jambe cassée. Ce jeune belge a toujours eu une passion pour la neige, il était donc naturel qu’il devienne moniteur de ski seulement avec son nouvel handicap il va être contraint de faire une pause. Il prévient immédiatement ses parents Lisa & Frans (Marilyne Canto & Olivier Gourmet), un couple divorcé depuis 15 ans mais qui ont gardé d’excellents rapports. Ils vont ainsi prendre la route pour les Alpes afin de s’occuper de leur fils et dans le même temps de récupérer toutes ses affaires pour les ramener en Belgique.

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    La tendresse est un film d’une pure simplicité que ce soit au niveau de la réalisation ou de son scénario. L’histoire se résume en effet à ce couple de parents divorcés qui vont rapatrier un fils qui s’est cassé la jambe. D’un coté, cette simplicité séduit car elle est relevée par la sincérité des différents comédiens et d’une sacrée dose de bonne humeur (avec notamment une Marilyne Canto délicieusement gaffeuse) toutefois il faut se rappeler qu’on se trouve quand même dans une salle de cinéma. A moins d’avoir un portefeuille bien garni, découvrir une telle production qui aurait aussi bien sa place à la télévision pourrait rester en travers de la gorge de certains ce qui n’empêche pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder votre portable avec vous quand votre femme / mari va aux toilettes !

  • Mains armées

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    Une vague de violents braquages frappent la France actuellement laissant derrière eux de nombreuses victimes. Les criminels sont munis de véritables armes de guerre dérobés à l’OTAN et écoulées aux bons soins d’une filière serbe très bien organisée. Le Commissaire Lucas Skali (Roschdy Zem) et son équipe se chargent de cette enquête qui va les mener à Paris où serait entreposé ce stock d’armes. Les circonstances l’amènent à prendre contact avec Maya Dervin (Leila Bekhti)qui travaille aux Stups mais qui est aussi sa fille ! Entre les deux, c’est loin d’être l’amour fou car Lucas n’a jamais assumer son rôle de père et Maya de son coté ne lui a jamais pardonné son absence.

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    C’est un retour aux sources pour le réalisateur Pierre Jolivet, son unique film policier étant également sa première œuvre à savoir Strictement personnel. Mené par le duo Roschdy Zem / Leila Bekhti, Mains armées nous catapulte au cœur d’une enquête de grande envergure avec en arrière-plan des retrouvailles familiales bien particulières. Arrestations, filatures, indics et aussi quelques arrangements à l’amiable sont de la partie mais coté action c’est plutôt discret. Quant à la relation entre ce père et sa fille, elle ne se résume qu’à de trop brèves échanges qui manquent de réellement nous convaincre.

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants ce qu’ils écoutent comme musique.

  • Les neiges du Kilimandjaro

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    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

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    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • L’armée du crime

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    Au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, la France est soumis à l’occupation Allemande et des poches de résistance se manifestent ça et là. Parce qu’on le suspecte d’appartenir à un groupe communiste, Manouchian (Simon Akbarian) a été arrêté par la police et envoyé dans un camps à Cormeilles. Sa femme Mélinée (Virginie Ledoyen) qui a assisté impuissante à son arrestation est parvenue à retrouver sa trace et est déterminée à le libérer. A sa grande surprise, son compagnon est libéré et si cela peut paraître suspicieux au regard de certains ; on va faire appel à lui pour prendre la tête d’une organisation résistante. A lui de coordonner les actions mais surtout de canaliser la fougue de certains individus un peu trop zélés.

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    Evènement hautement dramatique et marquant de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale trouve dans le cinéma français un écho particulier. Ce n’est pas les films qui manquent sur ce sujet et c’est pourquoi devant L’armée du crime, on a un terrible sentiment de déjà vu. Se démarque toutefois un casting soigné mené par Akbarian & Ledoyen même si mon attention se dirige davantage vers les jeunes Stévenin et Le Prince-Ringuet. N’oublions pas non plus le personnage interprété par Darroussin qui donne un peu plus de relief à un scénario inspiré de faits réels. En dehors d’une scène de torture assez atroce, le film de Robert Guédiguian ne restera pas particulièrement dans les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de dégoupiller une grenade si vous n’avez pas l’intention de vous en servir !