Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

marilyne canto

  • Le sens de l'humour

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Depuis la mort de son mari, notre pote Elise (Maryline Canto) vit seule avec son fils Léo (Samson Dajczman) dans leur appartement de Paris. Pour le petit garçon l’absence d’un père est parfois difficile à vivre et il repense à lui lorsqu’il voit cette clarinette abandonnée. Récemment il s’est mis en tête de revenir à ses racines juives et souhaite ainsi organiser sa bar-mitsvah. De son coté, Elise vit une histoire avec Paul (Antoine Chappey) mais ce couple n’en est pas vraiment un. La jeune femme est en effet prise de nombreux doutes et semble déjà convaincue que cette relation ne les mènera nulle part.

    01.jpg

    Maryline Canto est une comédienne discrète et charmante et signe avec Le sens de l’humour un premier long-métrage à son image. On se retrouve ainsi plongé dans le quotidien d’Elise, une veuve qui doit également élever son jeune fils incarné par Samson Dajczman. A coté de cela, on est aussi les témoins de sa relation pas toujours évidente avec Antoine Chappey. Au point de vue de l’interprétation pas grand-chose à redire si ce n’est que le trio est en parfaite adéquation sans pour autant parvenir à nous faire oublier une histoire plate qui nous fait tomber dans la banalité. Ce n’est pas forcément le film vers lequel on a envie d’aller sauf si on a beaucoup de temps devant soi et encore …

     

    Il faut le voir pour : Bien vérifier les fauteuils que vous achetez dans les brocantes !

  • La tendresse

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Jack (Adrien Jolivet) skiait avec sa petite-amie Alison (Margaux Chatelier) lorsqu’il a eu un accident qui lui vaudra une belle jambe cassée. Ce jeune belge a toujours eu une passion pour la neige, il était donc naturel qu’il devienne moniteur de ski seulement avec son nouvel handicap il va être contraint de faire une pause. Il prévient immédiatement ses parents Lisa & Frans (Marilyne Canto & Olivier Gourmet), un couple divorcé depuis 15 ans mais qui ont gardé d’excellents rapports. Ils vont ainsi prendre la route pour les Alpes afin de s’occuper de leur fils et dans le même temps de récupérer toutes ses affaires pour les ramener en Belgique.

    01.jpg

    La tendresse est un film d’une pure simplicité que ce soit au niveau de la réalisation ou de son scénario. L’histoire se résume en effet à ce couple de parents divorcés qui vont rapatrier un fils qui s’est cassé la jambe. D’un coté, cette simplicité séduit car elle est relevée par la sincérité des différents comédiens et d’une sacrée dose de bonne humeur (avec notamment une Marilyne Canto délicieusement gaffeuse) toutefois il faut se rappeler qu’on se trouve quand même dans une salle de cinéma. A moins d’avoir un portefeuille bien garni, découvrir une telle production qui aurait aussi bien sa place à la télévision pourrait rester en travers de la gorge de certains ce qui n’empêche pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder votre portable avec vous quand votre femme / mari va aux toilettes !

  • Les papas du dimanche

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    C’est un Antoine (Thierry Neuvic) furieux que nos potes Léa & Léo (Marilyne Canto & Olivier Baroux) ont vu débarquer chez eux et il y a de quoi ! Il vient en effet de quitter sa maison après avoir découvert que sa femme avait une liaison avec son associé. Le plus douloureux restant tout de même de se séparer de ses 3 enfants Alice, Vincent & Nine (Nina Rodriguez, Nicolas Rompteaux & Arauna Bernheim-Dennery) en attendant qu’il puisse reconstruire sa vie. Cet architecte naval va donc devoir dans un premier temps trouver un nouveau travail et rénover la maison de ses parents mais c’est une situation que les enfants ont du mal à comprendre. A coté de ça, Antoine peine à tourner la page et même lorsqu’il fait la rencontre de Jeanne (Hélène Fillières).

    01.jpg

    Le divorce des parents est et restera une épreuve difficile tant pour les intéressés mais surtout pour des enfants qui perdent soudainement leurs repères. Les papas du dimanche s’intéresse lui plus particulièrement sur le sort des hommes qui souffrent eux aussi de la séparation avec leurs enfants. Le sujet n’a pas été choisi totalement par hasard par le réalisateur Louis Becker qui a fait justement cette amère expérience et nous retranscrit son ressenti avec beaucoup de pudeur. Beaucoup de simplicité dans ce film constituant pour les uns un atout tandis que les autres y verront plutôt son point faible. Il n’y a pas vraiment d’histoire à proprement parler juste une chronique familiale à laquelle tout le monde ne sera pas sensible.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne idée pour avoir l’aide de vos enfants afin de refaire la peinture de la maison.

  • Les neiges du Kilimandjaro

    aff.jpg

    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

    01.jpg

    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • L'ivresse du pouvoir

    Benoît (Yves Verhoeven) faites entrer l'accusé,

    Cinéma,DVD,L'ivresse du pouvoir,Claude Chabrol,Isabelle Huppert,François Berléand

    Cinéma,DVD,L'ivresse du pouvoir,Claude Chabrol,Isabelle Huppert,François BerléandBonjour Monsieur Humeau (François Berléand) ou devrais-je vous appeler Monsieur le président ? Je me présente maître Charmant Killman (Isabelle Huppert), juge d'instruction.

     

    Je vous inculpe pour abus de biens sociaux, falsification des comptes bancaires et tout un tas d'autres chefs d'accusation que je ne me fatiguerais pas à vous énumérer. Comme vous êtes le numéro 1 du groupe ; vous avez l'honneur d'ouvrir le bal mais sachez que tous y passeront car j'ai bien l'intention de faire un peu de ménage.

    Cinéma,DVD,L'ivresse du pouvoir,Claude Chabrol,Isabelle Huppert,François Berléand

     

    Vous savez que vous m'avez donné beaucoup de travail, près de deux ans pour constituer ce dossier ! Ah voilà votre avocat ; il va pouvoir prendre connaissance du dossier quant à moi je vous dis au plaisir.

     

     

     

    En savoir plus sur L'ivresse du pouvoir ?

  • L'ivresse du pouvoir

    Les puissants de ce monde savent combien il est facile de tomber dans l'ivresse du pouvoir. Plus on acquiert un statut social élevé, plus les portes s'ouvrent à vous dans le cas contraire il ne reste qu’à vous de les enfoncer. Michel Humeau (François Berléand) l’a bien compris et n'hésite pas à user et abuser de ses privilèges pour embellir sa vie et celle des autres. Un temps révolu quand il sera mis en instruction pour usage de biens sociaux accompagnés d'un tas d'autres chefs d'accusation, le juge Jeanne Charmant Killman (Isabelle Huppert) compte bien faire bouger les choses.

    Clin d'oeil évident à l'affaire Elf, cette chronique judiciaire fut très passionnante à suivre notamment grâce à une magistrale Isabelle Huppert. Sa présence donne toute la force de caractère au film sans oublier les seconds rôles avec le toujours excellent François Berléand. L'ivresse du pouvoir est agréable à suivre et mérite que vous y jetiez un œil à moins que toutes ces histoires d’argent détourné ne vous donne le tournis !

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !