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ariane ascaride

  • Les héritiers

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    Cela fait 20 ans que notre pote Anne Gueguen (Ariane Ascaride) enseigne et elle s’efforce de le faire sans faire tomber ses élèves dans la morosité. Professeur d’Histoire-Géographie au lycée polyvalent Léon Blum de Créteil, elle est le professeur principal d'une classe de seconde loin d’être exemplaire. Chahutages, retards, résultats catastrophiques ; le deuxième trimestre semble être sur la lancée du premier et pour certains, ces adolescents ne sont rien de plus que des cas désespérés. Anne n’étant pas du genre à abandonner ses élèves va inscrire cette classe à un concours prestigieux sur la résistance et la déportation. Un choix curieux car les élèves eux-mêmes ne s’estiment pas capables de conduire un tel projet.

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    Des élèves en difficultés scolaires, un professeur qui croit en eux et une belle histoire ; je ne sais pas vous mais moi ça me rappelle immédiatement Esprits rebelles. Là aussi le film de Marie-Castille Mention-Schaar est basé sur la réalité et va jusqu’à utiliser la même recette comme la relation amoureuse naissante, le pote effacé qui finit par s’affirmer ou l’élève d’abord réfractaire mais qui finit par rejoindre le groupe. Malgré cela, Les héritiers réussit à nous toucher d’abord grâce à une Ariane Ascaride éblouissante et par le sujet fort qui y est évoqué. Certains passages vous feront sans doute monter les larmes aux yeux et on a souvent la gorge nouée comme avec ce témoignage poignant de Léon Zyguel. Un film qui brille par l’énergie déployée par ses jeunes comédiens et son sujet nous faisant oublier les quelques facilités scénaristiques.

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos profs d’être moins moroses !

  • Au fil d’Ariane

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    Pour notre pote Ariane (Ariane Ascaride) c’est un jour spécial puisqu’elle s’apprête à fêter son anniversaire. Elle s’active ainsi en cuisine pour préparer un joli gâteau mais reçoit successivement les appels de ses enfants et de son mari qui lui annoncent à tour de rôle qu’ils ne pourront pas être à ses cotés. Pas question pour elle de sombrer dans la solitude, elle grimpe dans sa voiture et prend la direction de Marseille. Sur le chemin, elle va alors tomber sur un jeune homme  (Adrien Jolivet) plutôt charmeur qui va la convaincre de l’accompagner jusqu’à un restaurant où elle fera la connaissance d’un américain, d’une tortue un peu spéciale et d’un ancien gardien de musée hanté par ses souvenirs.

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    Robert Guédiguian annonce tout de suite la couleur, Au fil d’Ariane n’est pas un film à proprement parler mais une fantaisie mais qui en manque justement de fantaisie ! On est plutôt ravi de retrouver la toujours sympathique Ariane Ascaride en femme et mère abandonnée, on ne pourra pas en dire autant sur le reste. Plutôt enthousiaste au départ, le fil conducteur se brise soudainement et le plaisir s’efface rapidement au profit d’une certaine indifférence. En dehors des dernières 20 minutes il est difficile de se passionner pour l’histoire et notamment celle entourant le personnage de Youssouf Djaoro plombe un peu l’ambiance.

     

    Il faut le voir pour : Mettre de la musique la prochaine fois que vous serez bloqué sur les routes !

  • Au fil d'Ariane

    Au fil d'Ariane c'est l'histoire de notre chère Ariane Ascaride qui a besoin de se changer les idées et c'est ainsi qu'elle décide de se rendre à Marseille. Cette petite escapade sera capturé par les caméras de Robert Guédiguian et l'on y croisera Jean-Pierre Darroussin ou encore Anaïs Demoustier.

    Date de sortie : 18 Juin 2014.


  • Une autre vie

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    Prodigieuse pianiste, notre pote Aurore (Jasmine Trinca) a stoppé net sa carrière lorsque son père est mort. Une terrible épreuve qu’elle a partagé avec son frère Paul (Stéphane Freiss) et c’est quelques mois après qu’on les retrouve dans la maison familiale. C’est là qu’Aurore va retrouver le sourire lorsqu’elle fait la connaissance de Jean (JoeyStarr), un électricien venu installer un système d’alarme. Pas de doute, entre eux le courant passe et commence ainsi une belle histoire d’amour cependant tout n’est pas si simple. Il se trouve en effet que Jean est déjà en couple avec Dolorès (Virginie Ledoyen) et que celle-ci n’entend pas le laisser s’échapper aussi facilement.

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    Sur ces dernières années, le cinéma d’Emmanuel Mouret se définissait par des films comme Un baiser s’il vous plait ! ou L’art d’aimer ; des comédies sentimentales marquées par une vraie patte du français. C’est donc une surprise de découvrir Une autre vie qui lui permet justement de s’essayer à un registre plus dramatique.  Une bonne nouvelle au départ mais avec les minutes qui défilent, on se rend compte qu’il ne fait que rentrer dans le rang déjà établi même si quelques sauts dans le temps viennent apporter un peu plus de relief à la réalisation. Concernant le casting, rien à dire on est autant subjugué par la douce beauté de Jasmine Trinca que par le jeu délicat offert par JoeyStarr mais ils sont desservis par un scénario bien trop plat jusqu’à cette décevante conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire tout ce que votre femme vous annonce !

  • L’art d’aimer

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    L’amour, il n’y a certainement pas de sentiment plus fort que celui-ci et chacun de nous s’est déjà laissé enivrer par cette douce sensation. On sait également que cela mène parfois à de drôles de situations, ce que l’on pensait simple devient soudainement très compliqué. Ce n’est pas notre pote Achille (François Cluzet) qui nous dira le contraire, lui qui vient de faire la connaissance de sa nouvelle et très charmante voisine (Frédérique Bel). Il y a aussi Isabelle (Julie Depardieu) qui n’a pas eu de relations sexuelles depuis 1 an mais qui fait de drôles de rêves. Ce ne sont donc pas les histoires qui manquent et on arrive toujours à la même conclusion : aimer est un véritable art !

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    En matière de vaudeville romantique, il n’y a pas meilleur réalisateur français que notre pote Emmanuel Mouret même s’il faut concéder que son cinéma peut laisser certains spectateurs totalement hermétiques. Plutôt qu’un film, L’art d’aimer prend la forme de différentes histoires présentées de manière disparate en de courtes séquences. Une bonne initiative pour maintenir un rythme même si on peut déplorer l’histoire entourant le personnage d’Ariane Ascaride un peu trop sommaire. Comme à son habitude, Mouret s’entoure d’un magnifique casting où il retrouve Frédérique Bel, Judith Godrèche mais aussi Julie Depardieu, François Cluzet ou Gaspard Ulliel en compagnie desquels on passe un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder la lumière allumée pour certaines choses …

  • Les neiges du Kilimandjaro

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    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

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    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • L’armée du crime

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    Au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, la France est soumis à l’occupation Allemande et des poches de résistance se manifestent ça et là. Parce qu’on le suspecte d’appartenir à un groupe communiste, Manouchian (Simon Akbarian) a été arrêté par la police et envoyé dans un camps à Cormeilles. Sa femme Mélinée (Virginie Ledoyen) qui a assisté impuissante à son arrestation est parvenue à retrouver sa trace et est déterminée à le libérer. A sa grande surprise, son compagnon est libéré et si cela peut paraître suspicieux au regard de certains ; on va faire appel à lui pour prendre la tête d’une organisation résistante. A lui de coordonner les actions mais surtout de canaliser la fougue de certains individus un peu trop zélés.

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    Evènement hautement dramatique et marquant de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale trouve dans le cinéma français un écho particulier. Ce n’est pas les films qui manquent sur ce sujet et c’est pourquoi devant L’armée du crime, on a un terrible sentiment de déjà vu. Se démarque toutefois un casting soigné mené par Akbarian & Ledoyen même si mon attention se dirige davantage vers les jeunes Stévenin et Le Prince-Ringuet. N’oublions pas non plus le personnage interprété par Darroussin qui donne un peu plus de relief à un scénario inspiré de faits réels. En dehors d’une scène de torture assez atroce, le film de Robert Guédiguian ne restera pas particulièrement dans les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de dégoupiller une grenade si vous n’avez pas l’intention de vous en servir !