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louis-do de lencquesaing

  • Marseille

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    Alors qu’il était en vacances, notre pote Paolo (Kad Merad) a reçu un appel de son frère Joseph (Patrick Bosso) qui lui annonce une mauvaise nouvelle. Leur père Giovanni (Venantino Venantini) s’est fait renverser par un scooter et se trouve actuellement dans le coma entre la vie et la mort mais quand même plus proche de la mort. Paolo saute donc dans le premier avion avec son fils et décolle du Canada pour se rendre à Marseille où il n’est pas revenu depuis 25 ans et en arrivant il a la surprise de constater que l’état de son père n’était pas si alarmant. Il souffre cependant d’amnésie et a tout oublié ; le visage de ces enfants jusqu’à son propre nom.

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    Quand s’annonce un film appelé Marseille et réunissant le duo Kad Merad / Patrick Bosso ; on s’attend à une comédie s’appuyant sur les clichés mais ce n’est pas totalement le cas . On retrouve effectivement certains lieux communs comme l’accent chantant marseillais (concurrencé quand même par le québecois), le culte pour le football avec un caméo sympathique et comment pourrait-on oublier le traditionnel Pastaga ! La surprise vient en fait de l'histoire qui nous dépeint le portrait d'une famille morcelée malheureusement l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous et tout ça est entourée de naïveté. De bonnes intentions qui ne se traduisent pas à l'écran.

     


    Il faut le voir pour : Dire à vos potes que vous n’avez pas besoin d’un gilet pare-balles pour aller à Marseille !

  • Je vous souhaite d’être follement aimée

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    Notre pote Elisa (Céline Sallette) vient de s'installer à Dunkerque avec son fils Noé (Elyes Aguis). Elle avait besoin de faire le point dans sa relation avec Alex (Louis-Do De Lencquesaing) mais si elle a choisi cette ville ce n'est pas non plus par hasard. Cette kinésithérapeute a en effet été adoptée et cherche maintenant à retrouver la trace de sa mère naturelle, une demande avait été faite en ce sens mais est restée sans suite. Du moins la femme que l'on a identifié comme étant sa mère a nié avoir eu un enfant. Elisa est donc venue à Dunkerque où elle a vu le jour en espérant que ses recherches porteront leurs fruits et qu'elle trouvera des réponses à ses questions.

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    Après avoir évoqué l'adoption dans l'excellent Une vie toute neuve, la réalisatrice Ounie Lecomte s'intéresse maintenant au parcours d'une femme née sous X pour retrouver sa mère naturelle. La quête de l'identité est au cœur de l'histoire d'abord vis-à-vis du personnage d'Elisa mais elle se prolonge aussi avec Noé cherchant à s'intégrer. Je vous souhaite d’être follement aimée, un titre juste magnifique mais le film peut aussi compter sur un duo d'actrices pleines de talent avec la réunion de Céline Sallette & Anne Benoit. Un film délicat où les émotions ne se dévoilent qu'à de rares occasions et qui pourrait tout de même en laisser certains indifférents.

     


    Il faut le voir pour : Éviter de laver la casquette de vos enfants si vous ne voulez pas qu'ils fassent une crise !

  • Des lendemains qui chantent

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    Le 10 Mai 1981, la vie de Léon (Pio Marmaï) a changé. Certes, François Mitterrand vient d’être élu Président de la république ce qui laisse augurer des lendemains qui chantent mais surtout il a rencontré la belle Noémie (Lætitia Casta) ! Une relation qui ne durera que 3 jours puisque la jeune femme quitte Saint-Étienne pour construire sa carrière à Paris. Il faudra attendre 3 ans pour que Léon suive le même chemin lorsqu’il se voit proposer un poste chez Libération. Il y rejoint son frère Olivier (Gaspard Proust) qui travaille dans la communication mais aussi son pote d’enfance Sylvain (Ramzy Bedia) qui a fait fortune grâce à une invention qui va changer la vie de nombreux français : le minitel rose !

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    Dans le principe, ce film signé Nicolas Castro rappelle un peu Le nom des gens à savoir une comédie évoquant la classe politique et en l’occurrence ici la Gauche socialiste. Au-delà des évolutions politiques, Des lendemains qui chantent nous permet surtout de suivre une bande de potes d’enfance sur 20 ans. Des parcours croisés où se mêlent amour, désillusions, succès et au cœur desquels on se sent un peu comme des étrangers. Il faut bien avouer que ces personnages nous laissent totalement indifférents et que surtout l’humour semble être aux abonnés absents. C'est plus l'ennui et le désenchantement qui prédominent ici.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir pourquoi vous aviez des factures astronomiques de minitel à l'époque !

  • Au galop

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    Notre pote Paul (Louis-Do de Lencquesaing) est un écrivain dont le dernier ouvrage est en passe d’être publié. Séparé de sa femme avec qui il a eu une fille Camille (Alice de Lencquesaing), cette dernière cohabite avec lui dans le même immeuble. Récemment, il est tombé sous le charme d’Ada (Valentina Cervi) qui travaille pour sa maison  d’édition mais cette relation s’annonce déjà bien compliquée. Cette femme est aussi celle qui emploie Camille comme baby-sitter et puis surtout elle doit prochainement épouser Christian (Laurent Capelluto). Au même moment, la santé du père de Paul est inquiétante et celui-ci vient d’être conduit à l’hôpital.

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    Première réalisation pour notre pote Louis-Do de Lencquesaing et on s’accordera à dire qu’Au galop lui ressemble assez bien. Il se dégage de l’acteur une certaine image de bobo appuyé par son comportement nonchalant, une aisance qu’on retrouve également du coté du scénario. C’est une tranche de vie qu’on partage avec Paul & Camille incarnée par la propre fille de l’acteur, leur complicité constituant le seul point notable. Il y a des moments assez drôles comme cette crise de rire devant le cercueil ou bien cette mère qui perd la tête mais le film ne cravache pas beaucoup et ce n’est vraiment qu’au petit trot que vous seriez tenté d’y aller.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre mère prendre le taxi seule !

  • Superstar

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    C’était un jour ordinaire dans la vie d’un homme banal (non, pardon je ne voulais pas dire banal). Notre pote Martin Kazinski (Kad Merad) prenait comme d’habitude le métro lorsqu’on a commencé à l’interpeller, à le prendre en photo ou encore à lui demander des autographes. Le monde était comme devenu fou et ce n’est que le début du cauchemar puisqu’en arrivant au travail, il apprend qu’il est sollicité par les médias mais lui cherche à comprendre comment est née cette vague d’hystérie. Sur les conseils d’un avocat, il rencontre Fleur Arnaud (Cécile De France) qui va prendre cet homme en main et en faire sa nouvelle vedette. Martin est ainsi invité dans le show télévisé 22 heures en direct mais le phénomène est loin de s’essouffler et cet anonyme devenu soudainement superstar va se laisser dépasser par les évènements.

     

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    On le sait, la célébrité a ses bons cotés mais elle a également ses revers et c’est notre pote Kad Merad qui va en faire les frais. Manipulation médiatique, coup de pub énorme ou simple farce ; toutes les hypothèses sont avancées pour expliquer cette célébrité soudaine mais Xavier Giannoli n’apporte pas vraiment de réponse et c’est bien frustrant. Loin d’être captivant, il y a également des scènes parfois trop irréalistes comme ces lancers de chaussures qui nous laissent interloqués. Superstar est aussi là pour mettre en avant le poids des médias de notre époque couplé à la force de diffusion de masse des technologies. On s’attendant d’ailleurs à ce que le film soulève un peu plus la problématique autour de la question mais il faudra se contenter d’une simple amorce du sujet. Il y a dans le film une question récurrente : Pourquoi ? En effet, pourquoi ?

     

    Il faut le voir pour : Etre fier d’être banal !

  • Paris-Manhattan

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    Célibataire bien malgré elle, notre pote Alice (Alice Taglioni) est encore à la recherche du grand amour mais les désillusions sont nombreuses. Lorsqu’il faut se consoler, elle a un remède miracle : se plonger dans une des grandes œuvres de son mentor Woody Allen. Parfois même, ils conversent ensemble lorsqu’elle se retrouve seule dans sa chambre et ses conseils éclairés vont finir par payer. Au cours d’une soirée, Alice va faire la connaissance de Victor (Patrick Bruel), un homme charmant et pourtant c’est avec Vincent (Yannick Soulier) qu’elle débute une relation. Celui-ci semble parfait pour elle mais est-il réellement le mouton qu’elle attendait ?

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    Ne tirez pas de conclusions trop hâtives en découvrant le nom de la réalisatrice Sophie Lellouche qui n’a aucun lien de parenté avec le dénommé Claude. L’ombre de Woody Allen plane sur ce film et plutôt deux fois qu’une puisque notre héroïne en est une fan inconditionnelle et que Paris-Manhattan arbore la même légèreté. Des personnages incongrus aux situations les plus cocasses, le parcours de cette célibataire coaché par Allen est amusant à défaut d’afficher une quelconque originalité. Après un documentaire qui lui était consacré, cette petite comédie divertissante orchestre à sa façon un nouvel hommage au réalisateur de Brooklyn.

     

    Il faut le voir pour : Demander conseil à votre pharmacien pour vos prochaines locations vidéo.

  • Elles

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    Anne (Juliette Binoche) travaille en tant que journaliste pour Elles et rédige actuellement un article sur un sujet sulfureux : les escort-girls. Derrière cette appellation bon chic bon genre, se cache tout simplement une nouvelle forme de prostitution et elle est parvenue à obtenir les témoignages de 2 jeunes femmes. Pour l’une comme pour l’autre, ce sont les événements de la vie qui les ont conduites à exercer une telle activité. Charlotte (Anais Demoustier) n’a aucune envie d’avoir une vie aussi insipide que ses parents tandis qu’Alicja (Joanna Kulig), étudiante étrangère s’est retrouvée dans une situation inconfortable à son arrivée en France.

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    C’est un thème peu évident à traiter et on reconnaitra à la réalisatrice Malgorzata Szumowska le mérite de ne pas considérer le monde de la prostitution à la légère. A travers l’implication de ses 2 actrices que sont Anaïs Demoustier & Joanna Kulig, on assiste à des scènes de sexe parfois crues dont l’intérêt est plutôt illusoire. Au-delà du portrait de ces 2 jeunes femmes s’esquissent ensuite les frustrations d’une épouse et mère de famille incarnée par Juliette Binoche et à partir de là on ne sait plus trop où donner de la tête. Les vies de ces 3 personnages finissent par se chevaucher les unes sur les autres sans parvenir à nous captiver bref Elles risquent de séduire que peu de spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous énerver contre votre frigidaire

  • L’art d’aimer

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    L’amour, il n’y a certainement pas de sentiment plus fort que celui-ci et chacun de nous s’est déjà laissé enivrer par cette douce sensation. On sait également que cela mène parfois à de drôles de situations, ce que l’on pensait simple devient soudainement très compliqué. Ce n’est pas notre pote Achille (François Cluzet) qui nous dira le contraire, lui qui vient de faire la connaissance de sa nouvelle et très charmante voisine (Frédérique Bel). Il y a aussi Isabelle (Julie Depardieu) qui n’a pas eu de relations sexuelles depuis 1 an mais qui fait de drôles de rêves. Ce ne sont donc pas les histoires qui manquent et on arrive toujours à la même conclusion : aimer est un véritable art !

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    En matière de vaudeville romantique, il n’y a pas meilleur réalisateur français que notre pote Emmanuel Mouret même s’il faut concéder que son cinéma peut laisser certains spectateurs totalement hermétiques. Plutôt qu’un film, L’art d’aimer prend la forme de différentes histoires présentées de manière disparate en de courtes séquences. Une bonne initiative pour maintenir un rythme même si on peut déplorer l’histoire entourant le personnage d’Ariane Ascaride un peu trop sommaire. Comme à son habitude, Mouret s’entoure d’un magnifique casting où il retrouve Frédérique Bel, Judith Godrèche mais aussi Julie Depardieu, François Cluzet ou Gaspard Ulliel en compagnie desquels on passe un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder la lumière allumée pour certaines choses …

  • My little princess

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    Violetta Gurgiu (Anamaria Vartolomei) est une petite fille plutôt banale élevée par son arrière-grand-mère (Georgetta Leahu) alors que sa propre mère vit dans le même immeuble. Il faut dire que Hanna (Isabelle Huppert) est une artiste et qu’elle a absolument besoin de son espace de création. C’est la nuit tombée qu’elle trouve toute son inspiration au milieu de son univers aux allures morbides et puis un jour lui prend l’idée de photographier sa propre fille. Ce qui n‘était au départ qu’un jeu devient soudainement plus sérieux car Hanna se met à vendre les clichés dans son entourage. Ce travail artistique s’intensifie chaque jour et les poses de Violetta sont de plus en plus suggestives jusqu’à provoquer l’ire de certaines personnes.

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    On savait que le film d’Eva Ionesco allait être dérangeant de par son sujet sensible. Les amateurs du 7ème art trouveront une ressemblance entre l’affiche de My little princess avec celle du film Le livre de Jeremie et ils partagent également quelques points communs dans l’histoire. On y retrouve ainsi l’influence outrancière d’une mère excentrique sur son enfant en l’occurrence ici la jeune Anamaria Vartolomei pleine d’aplomb. Que ce soit cette dernière ou Isabelle Huppert, on est embarqué par leurs interprétations mais en dépit du thème épineux du film (inspirée par l’enfance de la réalisatrice), cela reste toutefois assez sage. Il manque un brin de provocation pour marquer nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Faire profil bas si vous êtes un homme !

  • Le père de mes enfants

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    Même quand il est en vacances, impossible de faire décrocher Grégoire (Louis-Do De Lencquesaing) de son portable car il faut reconnaitre qu’il a beaucoup de responsabilités sur les épaules. Il est producteur indépendant de films et a crée sa propre société Moon Films mais actuellement, il traverse une période difficile. Heureusement, il peut toujours compter sur le soutien de sa famille sa femme Sylvia (Chiara Caselli) et ses 3 enfants pour se détendre un peu, ils ont une magnifique propriété à seulement 2 heures de Paris et profitent donc d’un cadre de vie agréable. Mais plus le temps passe, plus son travail l’accapare jusqu’à ce qu’un drame ait lieu.

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    Si par malheur, vous arriviez en retard pour le début du film je peux tout de suite vous rassurez : vous n’avez rien manqué ! En effet, ce n’est qu’au bout de la première heure que Le père de mes enfants dévoile sa véritable histoire et il faut bien du courage pour tenir jusque-là. On peut reconnaitre toutefois à ce film le mérite de nous faire découvrir les rouages des petits producteurs de cinéma qui doivent faire beaucoup de sacrifices pour vivre leur passion. Inspiré d’un drame personnel touchant la réalisatrice Mia Hansen-Love, c’est un film assez pénible à suivre à moins d’apprécier une succession de scènes insipides et inutiles.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte que produire un film, c’est plus que du boulot !