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Premières Impressions 2011 - Page 3

  • Americano

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    La nouvelle a été un véritable choc pour notre pote Martin (Mathieu Demy). Les premières lueurs de la journée faisaient à peine leur apparition lorsqu’un coup de téléphone lui a appris la mort de sa mère, une femme qu’il a peu connu puisque son père (Jean-Pierre Mocky) l’avait arraché à elle pour venir s’installer en France. C’est à lui que revient la charge de se rendre aux États-Unis pour s’occuper de l’appartement où elle a vécu et de toutes les autres formalités. C’est à cette occasion qu’il entend parler de Lola (Salma Hayek), une voisine avec qui il jouait étant enfant et qui est restée semble t-il très proche de sa mère comme en témoigne une lettre destinée justement à cette femme. Il apprend que celle-ci a été forcée de retourner vivre au Mexique et sur un coup de tête, il décide de partir à sa recherche.

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    C’est l’histoire d’un mec qui se rend compte qu’il a manqué d’amour maternel et ne supporte pas de voir l’appartement de sa mère disparue passer sous son nez alors il va demander des comptes ! Résumé très simplifié du premier film de Mathieu Demy, mais ça ne va guère plus loin tellement le spectateur se sent délaissé par ce qui est proposé. Un voyage au Mexique à bord d’une Mustang chapardé à Géraldine Chaplin et une rencontre avec une très charmante Salma Hayek ne suffiront malheureusement pas à sauver les meubles. Americano c’est donc un road-trip qui tourne très court à cause de son manque de rythme et d’une histoire qui n’a que peu de chances de passionner les foules.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne peut pas garer une Mustang n’importe où et surtout à Tijuana !

  • The lady

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    1988. Aung San Suu Kyi (Michelle Yeoh) vit en Angleterre dans la ville d’Oxford avec son mari Michael (David Thewlis) et est mère de 2 enfants ; Kim & Alexander (Jonathan Raggett & Jonathan Woodhouse). Un appel téléphonique lui apprend une mauvaise nouvelle : sa mère est gravement malade et c’est tout naturellement qu’elle décide d’aller à son chevet en Birmanie. Le retour dans son pays natal est brutal, un climat de répression règne sous l’impulsion du Général Ne Win (Htun Lin) qui n’hésite pas à faire couler le sang pour imposer sa loi. L’arrivée d’Aung San Suu Kyi n’est pas passé inaperçu car elle est la fille du célèbre Général Aung San assassiné lors du coup d’Etat de 1962 et un homme particulièrement apprécié du peuple. Beaucoup espère désormais qu’elle va reprendre ce prestigieux flambeau et mener le pays vers la démocratie.

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    Le nom d’Aung San Suu Kyi ne vous est certainement pas inconnu mais tout le monde ne connait pas son extraordinaire histoire. C’est notre Luc Besson national qui se charge donc de ce biopic ambitieux en mettant en scène une Michelle Yeoh totalement imprégnée de son rôle. Si The lady nous permet de connaitre davantage les sacrifices qu’a du supporter cette femme exceptionnelle et Prix Nobel de la paix en 1991, le film n’est pas exempt de tous reproches. On relèvera une dernière partie assez amorphe et un portrait un peu trop réducteur pour réellement rendre hommage à cette courageuse et grande dame. Il ne faut certainement pas s’attendre à un chef d’œuvre et on peut même dire que c’est l’aura d’Aung San Suu Kyi qui porte le film.

     

    Il faut le voir pour : Faire écouter plus de musique aux soldats !

  • Les lyonnais

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    La fête battait son plein chez Momon (Dimitri Storonge / Gérard Lanvin) mais une mauvaise nouvelle a fait retomber l’ambiance ; il vient en effet d’apprendre que son pote d’enfance Serge (Olivier Chantreau / Tchéky Karyo) vient de se faire serrer par les flics après 13 ans de cavale. Ce duo, la justice le connait bien car au début des années 1970, ils ont commis toute une série de braquages et on leur avait donné le surnom des Lyonnais. Si aujourd’hui ils semblent s’être rangés, l’inspecteur Brauner (Patrick Catalifo) sait parfaitement qu’un truand n’enterre jamais complètement son passé et il va en avoir le cœur net. Une évasion musclée est organisée pour libérer Serge mais l’opération a mal tourné et a fait 1 victime ; une policière mère de 2 enfants.

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    Non content de s’inspirer du livre d’Edmond Vidal, ancien criminel Les lyonnais a récemment fait l’actualité avec l’affaire impliquant Michel Neyret qui a fait le bonheur des médias. Pour en revenir strictement au film, Olivier Marchal est égal à lui-même et nous propose un nouveau policier parfaitement maitrisé en nous procurant une bonne dose d’action et de suspense. Bonne pioche également avec la doublette Gérard Lanvin / Tchéky Karyo même si on aurait aimé de voir davantage ce dernier. Sans atteindre l’excellence d’un 36, quai des orfèvres ; on en appréciera pas moins ce bon petit polar.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais plus voler des cerises, ça vaut 1 an de prison !

  • Le chat potté

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    Il a de nombreux surnoms mais sa légende n’en retiendra qu’un : le Chat potté ! C’est en dégustant un verre de lait dans un bar qu’il a entendu parler des haricots magiques ; une quête à laquelle il a déjà consacré de nombreuses années mais cette fois, il est tout proche du butin. Ce sont les malfaisants Jack & Jill qui les possèdent et le chat part immédiatement à leur recherche mais à l’arrivée, il n’est pas seul sur ce coup ! Un autre chat affublé d’un masque semble également intéressé et ce n’est que plus tard qu’il découvrira qu’il s’agit d’une femme du nom de Kitty Pattes de velours et qui est de plus associé à Humpty, l’ancien pote d’enfance du Chat potté.

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    C’était un des personnages les plus appréciés de la saga Shrek avec son regard auquel nul ne peut résister (une scène réutilisée à l’excès), il était naturel que Le chat potté ait droit à son Spin-off. D’ailleurs, il est assez décevant de ne pas voir l’ogre vert pointer le bout de son nez en guest-star mais on se contentera largement de ce distrayant film d’animation. C’est donc l’occasion pour nous de découvrir les origines de ce chat extraordinaire contrairement à l’histoire qui manque de surprises malgré un voyage dans les nuages qui ne nous mènera pas au 7ème ciel. Une bonne récréation qui sans être merveilleux fera le bonheur des grands comme des petits et c’est toujours chat de fait !



    Il faut le voir pour : Ne plus jamais manger les œufs de la même manière !

  • Or noir

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    Les vastes étendues d’Arabie ont longtemps été source de conflits et c’est cette même raison qui a opposé Nessib (Antonio Banderas), sultan d’Hobeika & Amar (Mark Strong), souverain de Salmaah. Ce dernier a du se résoudre à reconnaitre sa défaite et il a payé un lourd tribut en confiant ses 2 fils Saleeh & Auda (Akin Gazi & Tahar Rahim) à son ennemi. Cet accord passé il y a 15 ans stipulait également que les terres de ce qu’on appelle le Corridor jaune resteraient libres. Aujourd’hui, les choses ont changé car Nessib a reçu la visite d’une compagnie pétrolière américaine qui lui révèle toutes les richesses qui se cachent dans les sols et plus spécialement au cœur du corridor. Alors que l’opulence envahit Hobeika, son sultan craint la réaction des arabes conservateurs et va alors utiliser Auda à ses fins.

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    Jean-Jacques Annaud avait laissé d’assez mauvais souvenirs aux spectateurs avec son dernier film ; Sa majesté Minor aussi son retour était plutôt attendu de pied ferme. Or noir nous fait voyager en Arabie, à une époque où le pétrole n’avait pas encore imposé sa loi. Il est bien difficile de ne pas être époustouflé devant le cadre magnifique de l’histoire ; les paysages et les décors sont somptueux au point que le film est plutôt contemplatif (parfois même trop) dans un premier temps. Ça s’améliore par la suite avec 2 excellentes scènes que sont le combat avec les blindés et l’assaut final par la suite les talents conjugués de Tahar Rahim, Mark Strong & Antonio Banderas font le reste, dommage que Freida Pinto joue les potiches.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais sous-estimer un bibliothécaire !

  • Time out

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    Un futur proche. Le monde n’est plus régit par l’argent mais par le temps. Désormais, dès que l’on atteint l’âge de 25 ans, notre corps ne vieillit plus cependant à partir de cette date, il ne vous reste qu’une année à vivre. Pour prolonger ce temps, il faut en acheter et pour notre pote Will Salas (Justin TImberlake) qui vit au jour le jour chaque seconde est précieuse. Un soir il fait la connaissance d’Henry Hamilton (Matthew Bomer), un homme qui possède plus d’un siècle de crédit ; une richesse qu’il exhibe fièrement. C’est un joli butin et dans ce quartier malfamé, il ne tarde pas à devenir la cible des Minute men, des voleurs de temps et c’est là que Will entre en scène en l’aidant à s’enfuir. Le lendemain quand notre héros ouvre les yeux, il se rend compte qu’on lui a transféré ces 100 ans de vie.

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    Pour certains le temps c’est de l’argent et bien désormais, c’est la vie ! Le réalisateur Andrew Niccol revient nous présenter sa nouvelle vision de la société futuriste après Bienvenue à Gattaca, un monde où la jeunesse a pris le pouvoir du moins en apparence. Substituant le temps à l’argent, on découvre la critique d’une société construite sur les inégalités entre riches et pauvres ; un message moralisateur sans surprises auquel on sera peu sensible. Reste ensuite un film pas déplaisant malgré quelques incohérences (braquer une banque c’est simple quand celle-ci laisse un coffre grand ouvert !), bref Time out n’est évidemment pas un chef d’œuvre mais on s’en contentera … si on a du temps à perdre !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de regarder votre montre et prendre votre temps !

  • Les immortels

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    En des temps immémoriaux, époque où les Hommes n’avaient pas encore foulé la Terre il y eut une terrible guerre opposant les Immortels. Ceux qui sont sortis vainqueurs de cette bataille furent élevés au rand de Dieux et adorés tandis que les perdants appelés Titans furent emprisonnés au cœur du Mont Tartare. En Grèce, le roi Hypérion (Mickey Rourke) sème terreur et désolation afin de mettre la main sur un objet précieux : l’arc d’Epire qui lui permettra de délivrer les Titans. Dans sa quête, il va décimer le village de Thésée (Henry Cavill) et ira jusqu’à tuer sa mère sous ses propres yeux mais c’est de ce jeune homme que viendra la lumière. On lui prédit en effet un prestigieux avenir même si l’Oracle Phèdre (Freida Pinto) s’inquiète de cette vision où il se tient aux cotés d’Hypérion.

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    Ce n’est ni la première ni la dernière fois que la mythologie grecque inspire le 7ème art toujours est-il qu’avec Les immortels, l’histoire a été quelque peu arrangé. Si la mémoire vous fait défaut, Thésée c’est le mec qui a mis minable le Minotaure, créature fantastique qui fait une brève apparition dans ce film et encore il s’agit ici d’un simple humain masqué. Ici le héros joue les arbitres entre les Dieux et les Titans dont les 2 scènes de combat présentées façon Matrix sont les plus violentes mais aussi les plus réjouissantes. A part ça, on a vraiment ce qu’on est venu chercher à savoir un ersatz très artificiel d’un 300 où toi pas besoin réfléchir, regarder images et combats et toi te contenter de ça … Brrrr ça fait peur d’être réduit à cet état !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment on peut vous faire boire de l’eau avec sensualité !

  • Mission : Noël Les aventures de la famille Noël

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    Comme tous les enfants, notre pote Gwen a préparé sa lettre au Père Noël et a demandé à recevoir en cadeau une jolie bicyclette rose. Sa demande a bien sur été entendue et le soir du 24 Décembre, ce sont plus de 2 milliards de parquets qui sont à distribuer du moins c’est ce qui était prévu. Au Pôle-Nord, un des lutins s’est en effet rendu compte que ce cadeau s’était égaré et qu’il y a donc un enfant dans le monde qui n’a pas eu son paquet ce qui est inconcevable ! Le système de distribution mis au point par Steve, le fils du Père Noël était pourtant  censé être infaillible et malgré tout ils ne semblent pas vouloir réparer leur erreur. C’est donc Arthur, l’autre fils du Père Noël et son grand-père qui vont s’en charger avec le traîneau traditionnel.

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    Aussi inévitable que le blockbuster de l’été aux Etats-Unis, le petit film d’animation à l’approche des fêtes de Noël est lui aussi devenu une tradition. Les résultats sont souvent peu fameux puisqu’on a tendance à se contenter de mettre en situation ce cher Papa Noël, ses lutins et quelques rennes pour faire plaisir aux enfants. Mission : Noël Les aventures de la famille Noël ne dérogera pas à cette règle ; graphismes et animation sont de bonnes factures (avec un Arthur qu’on pourrait presque confondre avec Linguini de Ratatouille) mais le déroulement de l’histoire est plat. Pas beaucoup de rires non plus ce qui fait qu’au final la magie de Noël n’aura ici d’effets que sur les enfants.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de rédiger votre lettre au Père Noël !

  • Hideaways

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    Tout a commencé le jour où le jeune Charlie a surpris ses parents au lit et dès lors tout ce qui se rapportait au sexe le rendait aveugle pendant 37 minutes. Ce don incroyable, son fils Philip (Aarron Monaghan) puis son petit-fils James Furlong (James Wilson / Harry Treadaway) en ont hérité. Le premier provoquait une panne électrique lorsque la peur l’envahissait tandis que le second possédait un pouvoir qu’il considérait comme maudit. Poussé dans ses derniers retranchements, la mort s’échappe de son corps tuant végétaux, animaux et malheureusement tous ceux qui l’approchaient. Cette malédiction James tente de la fuir en s’isolant dans une maison perdue au cœur de la foret et c’est là qu’il va rencontrer Mae-West (Rachel Hurd-Wood), une jeune femme atteinte d’un cancer.

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    Même s’il est question de pouvoirs surnaturels, Hideaways n’a rien d’un film de super-héros, loin de là ! On assiste à l’amour naissant entre un mec extraordinaire qui sème bien malgré lui la mort et une jeune femme malade condamnée, une rencontre qui manque hélas pour nous de magie. Une fois le décor planté et les personnages présentés, la réalisatrice française Agnès Merlet se contente alors de dérouler son histoire devenant beaucoup trop prévisible ce qui réduit alors une œuvre prometteuse (du moins dans sa première demi-heure) en une mièvre fable. On quitte la salle avec pas mal de regrets car l’idée de départ avait un super potentiel pour en faire un film réellement séduisant.

     

    Il faut le voir pour : S’interroger sur votre héritage

  • Le casse de Central Park

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    The Tower, une résidence d’appartements luxueux où habite le gratin de New-York et c’est là que travaille notre pote Josh Kovacs (Ben Stiller). Il supervise tout de A à Z, toujours disponible pour répondre aux besoins des locataires et notamment d’Arthur Shaw (Alan Alda), magnat financier qui va bientôt faire la une des journaux. On le soupçonne en effet d’avoir organisé une immense fraude financière mais ce qui est encore plus inquiétant pour Josh, c’est qu’il lui avait confié les fonds de pension des retraites de l’ensemble des employés de la tour. La vérité est difficile à encaisser : ils se sont tous fait escroquer ! Se sentant responsable et parce qu’il a entendu dire que Shaw cacherait plus de 20 millions de dollars dans son appartement, il compte rétablir un semblant de justice.

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    Ce n’est pas pour jouer les chauvins mais le pitch de ce film rappelle un peu celui de La très très grande entreprise. Les similitudes ne vont pas plus loin puisque Le casse de Central Park joue dans une toute autre dimension et on attendait beaucoup du duo inédit Ben Stiller / Eddie Murphy. Le résultat ne sera pas à la hauteur car si cette comédie surfant sur la vague des scandales financiers et des investisseurs sans scrupules n’est pas déplaisante, elle peine par contre vraiment pour nous faire rire. On retiendra seulement la scène où la Ferrari de Steve McQueen fait un voyage mémorable dans cet immeuble sinon pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent. On est loin du casse de l’année !

     

    Il faut le voir pour : Monter votre voiture dans votre appartement comme ça vous êtes sur de pas vous la faire piquer !