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karole rocher

  • Black Snake, la légende du serpent noir

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    1970. Notre pote Clotaire Sangala (Thomas Ngijol) a délaissé pour un moment son appartement dans l'Arc de Triomphe pour revenir en Afrique. Il retourne auprès de son Grand-père (Tapa Sudana) qui l'a recueilli alors qu'il n'était encore qu'un bébé, abandonné à coté des poubelles. Clotaire découvre un pays dont le peuple est écrasé par le dictateur Ézéchias (Michel Gohou) et il n'est pas vraiment le genre d'homme à prendre la défense de la veuve et de l'orphelin. Pourtant, un drame va changer sa vision des choses et il va hériter de la force mystique du Serpent jaune. Il devient ainsi un expert des arts martiaux, doté d'une force inouïe ; il va alors mettre cela à profit pour défendre les opprimés sous le nom de Black Snake !

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    Les super-héros étant plutôt à la mode ces derniers temps, Thomas Ngijol a développé idée née sur scène pour signe sa 3ème réalisation en collaboration avec sa partenaire à l'écran Karole Rocher. On sait d'emblée que Black Snake, la légende du serpent noir n'est absolument pas à prendre au sérieux, il n'est rien de plus qu'une grande cour de récréation. La bonne idée c'est d'avoir misé sur cet aspect rétro en situant l'action au début des années 1970 et puis le comique se régale dans ce rôle de pseudo héros sans délicatesse. S'il n'est pas à ranger dans la catégorie des films incontournables, il fait au moins partie de ces plaisirs coupables qui assurent quelques bonnes tranches de rires !


    Il faut le voir pour : "Jackie Chan !!"

  • Fastlife

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    Enfant déjà il savait qu’il était destiné à briller. C’est d’ailleurs ce qu’a fait notre pote Franklin Ebagé (Thomas Ngijol) en remportant brillamment une médaille d’argent aux Jeux Olympiques. 7 ans plus tard, ce n’est plus vraiment la même histoire ; sa carrière est au point mort et on pourrait aller jusqu’à dire qu’elle est sur la pente descendante. Franklin tente bien de se relancer en cherchant à se qualifier pour les prochains Jeux Olympiques mais il semblerait qu’il n’ait plus vraiment le niveau. Comme si cela ne suffisait pas, Pauline (Karole Rocher) l’a mis à la porte car après lui avoir annoncé qu’elle attendait un enfant, elle a appris qu’il a mis enceinte une autre femme d’à peine 17 ans !

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    Entre 2 films avec son complice Fabrice Eboué, notre pote Thomas Ngijol joue ici cavalier seul signant sa 2nde réalisation avec Fastlife. Coté scénario, l’idée n’a rien de bien extraordinaire puisqu’on accompagne une pseudo-star de l’athlétisme dans sa chute avant la traditionnelle remise en question s’accompagnant d’un inévitable retour en grâce (enfin plus ou moins ici). On s’étonne quand même que le retour aux sources au Cameroun mette autant de temps à arriver et qu’il se résume en un jogging et à une nouvelle coupe de cheveux. Une comédie qui ne brille pas avec un humour qui n’arrive jamais à trouver son rythme, en toute humilité vous pouvez la zapper et le plus vite sera le mieux !

     

    Il faut le voir pour : Faire plus souvent des tomates farcies !

  • Fastlife

    Ce n'est pas de sa faute mais notre pote Thomas Ngijol est destiné à briller et jusqu'à présent tout allait bien pour lui mais les choses vont changer. Un retour aux sources et ça semble reparti pour lui et sa Fastlife !

    Date de sortie : 16 Juillet 2014.


  • Les yeux jaunes du crocodile

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    C’en est trop pour notre pote Joséphine (Julie Depardieu) qui a pris son courage à deux mains et qui a mis son mari Antoine (Samuel Le Bihan) à la porte. Ce dernier végétait à la maison depuis qu’il s’est retrouvé au chômage et puis surtout il entretient une relation avec une autre femme. Ce sera dur pour Joséphine de s’en sortir financièrement surtout avec ses 2 filles Hortense & Zoé (Alice Isaaz & Apollonia Luisetti) mais cette chercheuse au CNRS a de l’énergie à revendre. De son coté, sa sœur Iris (Emmanuelle Béart) a une vie bien plus confortable mais semble s’ennuyer. Quand elle annonce qu’elle veut écrire un livre, beaucoup se montre incrédules surtout lorsque cela évoque le destin d’une femme marchande du XIIème siècle. Un sujet que connait particulièrement bien sa sœur ce qui lui donne une drôle d’idée.

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    Adaptation du roman homonyme de Katherine Pancol, Les yeux jaunes du crocodile se pare déjà d’une belle distribution féminine. Outre le duo Depardieu / Béart, on est aussi sous le charme d’Alice Isaaz & Edith Scob  dans un rôle certes plus caricatural. L’histoire de ces 2 sœurs est plutôt intense mais curieusement pas assez développé et plus précisément dans leurs rapports qu’elles entretenaient avec leurs parents durant leur enfance. Un aspect trop vite balayé alors que dans le même temps, on ne comprend pas trop ce que vient faire le couple Karole Rocher / Jacques Weber dans tout ça. Coté réalisation, on ne peut pas dire que Cécile Telerman fasse de vraies merveilles, c’est assez banal et le pompon reste tout de même ce baiser échangé sous une belle pluie de neige carbonique.

     

    Il faut le voir pour : Savoir ce qu’il vous reste à faire si vous voulez qu’on vous embrasse lors d’un rendez-vous mesdemoiselles !

  • Tip Top

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    Tout commence lorsqu’on a découvert le corps sans vie de Farid Bénamar (Meziane Senane) sur une butte de Villeneuve près de Lille. Il s’agissait d’un indic de la police et l’on cherche évidemment à comprendre les circonstances de sa mort aussi Esther Lafarge (Isabelle Huppert) est envoyée sur place pour en apprendre davantage et elle pourra compter sur l’aide de Sally Marinelli (Sandrine Kiberlain). Mais quand la police des polices débarque à Villeneuve, ça commence à inquiéter certaines personnes comme Robert Mendes (François Damiens) qui n’a vraiment pas besoin qu’on vienne fouiner dans ses affaires.

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    Autant vous prévenir immédiatement, ce film de Serge Bozon librement inspiré du roman de Bill James est totalement décalé. Sandrine Kiberlain joue les mateuses, Isabelle Huppert aime son sang et dort avec son marteau de chevet et François Damiens se ballade dans ce joyeux bordel ; voici un échantillon de ce que peut vous réserver Tip Top. Avec tout ça, on a bien un fil conducteur qui tourne autour de la disparition de l’indic mais il faut bien reconnaitre qu’avec ses multiples facéties on est plus d’une fois largué par l’histoire. Reste que le film est suffisamment imprévisible peut-être pas pour nous accrocher mais conserver un peu d’intérêt jusqu’à cette conclusion brute.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que personne ne vous mate par la fenêtre !

  • Confession d’un enfant du siècle

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    La vie nous réserve parfois de mauvais tours et Octave (Peter Doherty) en fait l’amère expérience. Non seulement il apprend que la femme qu’il aime Elise (Lily Cole) le trompe mais en plus de cela son amant n’est autre que son pote d’enfance. Pour l’honneur, cette humiliation se réglera par un duel mais rien ne pourra sauver le cœur meurtri d’Octave qui se laisse aller à une vie de libertinage. Le malheur continue de s’abattre sur lui avec la disparition de son père mais une rencontre pourrait bien le sauver. Elle se nomme Brigitte (Charlotte Gainsbourg), veuve et habitant sous le même toit que sa tante. Cette femme ne laisse pas Octave indifférent mais leur relation semble difficile en raison de leur différence d’âge.

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    Adaptation de l’œuvre homonyme du français Alfred De Musset, Confession d’un enfant du siècle ne marquera les annales du cinéma (et encore) que pour la participation du controversé Peter Doherty. Le chanteur se voit offrir le premier rôle de ce drame romantique, une prestation qu’on qualifiera de convenable tout en soulignant un personnage dénué de toute expression en dehors de son état dépressif. Le scénario est un "Je t’aime moi non plus" qui lasse très vite d’autant plus que l’alchimie entre l’acteur et Charlotte Gainsbourg est inexistante. S’il faut vous faire une confession ; le film semble durer des siècles à vous de voir si cette perspective vous enchante !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil par-dessous la table pendant vos diners on ne sait jamais …

  • Dernière séance

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    Notre pote Sylvain (Pascal Cervo) travaille à l’Empire, un petit cinéma de quartier qui vit malheureusement ses derniers instants. Les lieux ont en effet été rachetés pour laisser place à de futurs magasins mais curieusement le projectionniste vit dans le déni et refuse d’annoncer la fermeture de l’établissement. Il faut dire aussi qu’il a élu domicile dans les sous-sols mais surtout s’y trouve une salle particulièrement morbide. Cet homme de 31 ans a l’air totalement inoffensif mais le soir venu, il se transforme en un cruel tueur en série prenant pour cibles uniquement des femmes. Il exécute ensuite un curieux rituel en découpant soigneusement l’oreille de ses victimes pour mieux les exposer comme des trophées.

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    Honnêtement à un moment donné du film, je me suis demandé s’il fallait le prendre réellement au sérieux et effectivement Dernière séance se revendique bien être un thriller et non pas une comédie. Avec sa réalisation autant dépassée que soporifique, il est bien difficile de ne pas trouver le temps long et malheureusement il n’y a vraiment rien qui puisse apporter un brin de vigueur à l’ensemble. Le personnage de Sylvain n’a pas le moindre charisme pour susciter une once d’émotions chez le spectateur et ce n’est pas son histoire personnelle qui le rendra plus empathique. Voilà donc une copie à revoir en profondeur à moins que le but recherché par le réalisateur Laurent Achard fut de nous faire voyager au bout de l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des mecs qui passent leur temps dans les salles de cinéma (Des mecs comme moi quoi !).

  • Les neiges du Kilimandjaro

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    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

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    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • Polisse

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    Chaque jour en France, plus de 260 enfants sont victimes de violences et nos potes de la Brigade de la Protection des Mineurs (BPM) de Paris en ont vu de toutes les couleurs. Chaque nouvelle journée apporte son lot de surprises, d’incompréhension, de honte mais aussi de révolter et c’est ce quotidien peu ordinaire que Melissa (Maïwenn) a décidé d’étudier. Grace à ses relations, cette photographe a en effet l’autorisation de suivre ces policiers d’un genre bien particulier dans leur travail. Récupérer des enfants dans un camp, trouver un toit pour héberger une mère et son fils ou rechercher un bébé kidnappé sont autant d’épreuves qu’elle va découvrir au cours de son reportage.

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    Les années passent et plus que jamais, la réalisatrice Maïwenn s’impose comme une figure à part entière du cinéma français et Polisse est là pour nous rappeler combien il faut compter sur elle ! Tranche de vie dans la BPM de Paris où les affaires sordides succèdent à des faits-divers plus légers, il y a des scènes de Polisse qui sont parfois édifiantes. Impossible de se retenir de rire devant les répliques de ces policiers confrontés à des situations incroyables, une façon d’extérioriser leurs véritables sentiments. Soutenu par un casting impeccable qui a su recréer une authentique ambiance de groupe, l’objectif était de faire passer ce film pour un documentaire et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire n’importe quoi lorsqu’on vous pique votre portable !