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philippe torreton

  • L’écume des jours

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    Notre pote Colin (Romain Duris) a la chance de vivre confortablement sans avoir besoin de travailler menant ainsi une belle vie. Seule ombre au tableau, ce terrible sentiment de solitude depuis qu’il a appris que ses potes d’enfance Chick & Nicolas (Gad Elmaleh & Omar Sy) ont rencontré l’amour. Lui aussi aimerait être heureux et son souhait ne tardera pas à être exaucé avec sa rencontre avec la belle Chloé (Audrey Tautou). 6 mois plus tard, le couple est plus heureux que jamais et s’est même marié mais leur bonheur est soudainement bouleversé lorsqu’ils apprennent que la jeune femme a un nénuphar qui grandit au niveau du poumon.

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    A la lecture du roman de Boris Vian, il est indéniable que Michel Gondry était le candidat idéal pour mettre en scène cette histoire extravagante (N’oublions pas quand même qu’il y a eu une première adaptation cinématographique dans les années 1960). Une fois encore le réalisateur nous surprend par le foisonnement de ses idées qui se traduisent aussi bien par des délires visuels que de jeux de mots bien sentis. Pour ne pas gâcher cette magnifique fête, il a convié un incroyable casting dont l’excellent couple Tautou / Duris mais si cet univers enchanteur fait son effet pendant la première moitié du film, par la suite on est moins absorbé. L’écume des jours appelle forcément à la curiosité mais risque de provoquer pas mal de désenchantement.

     

    Il faut le voir pour : Servir des petits fours originaux.

  • L’art d’aimer

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    L’amour, il n’y a certainement pas de sentiment plus fort que celui-ci et chacun de nous s’est déjà laissé enivrer par cette douce sensation. On sait également que cela mène parfois à de drôles de situations, ce que l’on pensait simple devient soudainement très compliqué. Ce n’est pas notre pote Achille (François Cluzet) qui nous dira le contraire, lui qui vient de faire la connaissance de sa nouvelle et très charmante voisine (Frédérique Bel). Il y a aussi Isabelle (Julie Depardieu) qui n’a pas eu de relations sexuelles depuis 1 an mais qui fait de drôles de rêves. Ce ne sont donc pas les histoires qui manquent et on arrive toujours à la même conclusion : aimer est un véritable art !

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    En matière de vaudeville romantique, il n’y a pas meilleur réalisateur français que notre pote Emmanuel Mouret même s’il faut concéder que son cinéma peut laisser certains spectateurs totalement hermétiques. Plutôt qu’un film, L’art d’aimer prend la forme de différentes histoires présentées de manière disparate en de courtes séquences. Une bonne initiative pour maintenir un rythme même si on peut déplorer l’histoire entourant le personnage d’Ariane Ascaride un peu trop sommaire. Comme à son habitude, Mouret s’entoure d’un magnifique casting où il retrouve Frédérique Bel, Judith Godrèche mais aussi Julie Depardieu, François Cluzet ou Gaspard Ulliel en compagnie desquels on passe un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder la lumière allumée pour certaines choses …

  • L’ordre et la morale

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    Un appel au cœur de la nuit l’a réveillé et quelques heures plus tard, notre pote Philippe Legorjus (Mathieu Kassovitz) était dans l’avion avec des hommes du GIGN en direction de la Nouvelle-Calédonie. Des indépendantistes kanaks ont lancé une attaque faisant 3 victimes et détiennent désormais plus de 30 gendarmes en otages. Philippe se rend sur place en tant que négociateur et va tout faire pour obtenir leur libération de la manière la plus pacifique possible. Alors qu’un premier groupe de gendarmes a été relâché, le second retenu par le leader kanak Alphonse (Iabe Lapacas) va devoir s’en remettre à Legorjus. Les discussions s’annoncent âpres d’autant que nous sommes en pleine période de réélections présidentielles françaises et que le gouvernement n’entend pas céder à la pression.

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    Après un rapide détour aux Etats-Unis, Kassovitz revient chez nous et on ne peut que s’en satisfaire car ça nous permet de retrouver son réel talent et de découvrir avec plaisir L’ordre et la morale. Le réalisateur et acteur s’intéresse à un évènement que l’on connait assez peu à savoir l’exécution d’un groupe d’extrémistes kanaks. Le film est là pour dénoncer les décisions plus que controversées d’un gouvernement qui voulait faire de cet évènement un exemple qui se terminera dans un bain de sang. Si sur la longueur, le réalisateur français perd le spectateur dans cette dense jungle malgré de très belles scènes (dont une reconstitution de l’attaque splendide), on sort de la salle avec cette agréable sensation d’avoir enrichi sa connaissance de l’histoire française pour ceux qui comme moi en ont besoin !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre pour argent comptant la parole d’un français !

  • Présumé coupable

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    C’était dans la nuit du 14 Novembre 2001, la famille Marécaux est réveillé en trombes par des policiers accompagnés du juge Burgaud (Raphaël Ferret). Alain (Philippe Torreton) et sa femme Edith (Noémie Lvovsky) sont arrêtés pour viol sur mineur, un véritable choc pour ce couple qui ne comprend rien à ce qui leur arrive et s’apprête à vivre un long cauchemar. Alors que les premières interrogations commencent, Alain continue à crier son innocence mais policiers et magistrats semblent totalement imperméables à ses vérités. Il découvre que c’est le fils d’une certaine Myriam Badaoui (Farida Ouchani) qui a lancé ces accusations de pédophilie alors qu’il ne le connait même pas. Malgré l’absence évidente de preuves, ce père de famille va passer plus de 3 ans en prison et perdre tout ce qu’il avait construit jusqu’à présent.

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    C’était l’un des affaires les plus sordides et donc les plus médiatisées ; Outreau n’a laissé personne indifférent et s’est imposé comme le plus gros scandale judiciaire de ces dernières années. Précisons tout d’abord que ce film est l’adaptation de l’ouvrage d’Alain Marécaux Chronique de mon erreur judiciaire : une victime de l'affaire d'Outreau qui livre sa propre vision des évènements. On ne sera donc pas surpris d’y découvrir ce qui a été relaté auparavant à savoir une enquête bâclée, une présomption d’innocence qui vole en éclat sous les coups de semonce d’un juge Burgaud peu enclin au dialogue. L’atout majeur de ce Présumé coupable reste sans conteste l’interprétation magistrale de Philippe Torreton pour ce qui sera certainement l’un des rôles de sa vie. Film poignant qui dénoncer aussi bien les aberrations d’un système judiciaire que la complète dissolution de la vie d’un homme.

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on est jamais à l’abri d’une erreur judiciaire.