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Premières Impressions 2011 - Page 2

  • Les tribulations d’une caissière

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    C’est sûr que ce n’est pas ce qu’elle rêvait de faire lorsqu’elle était petite mais certains évènements ont conduit Solveig (Déborah François) à devenir caissière chez Parody. Avec un père dans le coma, il lui fallait absolument un boulot pour prendre soin de son petit frère Anatole (Jean-Baptiste Fonck) et c’est ainsi qu’elle est devenue caissière. Une expérience difficile mais également riche au point qu’elle a crée un blog appelé Caisse à dire qui rencontre un succès incroyable et qui est en train de mettre à mal toute la grande distribution. Tout le monde ignore que c’est Solveig qui est la rédactrice de ce blog et c’est pour la démasquer que Marie (Elsa Zylberstein), une journaliste, joue les fausses caissières.

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    Comme le dit si bien le film à un moment donné ; pour une fois qu’on parle des caissières et de leurs difficiles conditions de travail, on va prêter une attention toute particulière à cette petite comédie de Pierre Rambaldi. Avec Les tribulations d’une caissière, on a droit à la radiographie d’une catégorie professionnelle souvent invisible à nos yeux ; l’occasion d’ailleurs de reconnaitre des évènements que vous avez vous-mêmes vécu. Néanmoins, le thème abordé ne réussit pas à camoufler les faiblesses de cette comédie avec un développement pour le moins classique et quelques dialogues qui sonnent creux. A voir seulement si vous avez déjà fait toutes les courses de la semaine !

     

    Il faut le voir pour : Faire preuve d’un peu plus de respect envers les caissières quand vous irez faire vos courses.

  • Oh my god !

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    Londres en 1880. Notre pote Mortimer Granville (Hugh Dancy) vient une nouvelle fois de se faire mettre à la porte d’un hôpital car ses convictions en tant que médecin n’étaient pas en adéquation que celles de ses pairs. S’il ne veut pas finir à la rue, il doit donc retrouver au plus vite un travail et après avoir essuyé plusieurs refus, il frappe à la porte du Dr. Robert Dalrymple (Jonathan Pryce) Ce dernier est spécialisé dans le phénomène de l’hystérie qui semble toucher plus de la moitié des femmes de la ville. Pour soigner ce mal, il a découvert qu’une stimulation de l’ovule leur faisait le plus grand bien et c’est pour l’aider que Mortimer a été engagé en tant qu’assistant.

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    Comme l’indique si subtilement le titre français, Oh my god ! revient sur l’invention extraordinaire du godemiché. Inspiré de faits réels, on découvre ainsi comment ce désormais populaire sex toy fut imaginé pour soigner une prétendue (?) vague d’hystérie qui frappait les femmes. Pour un film anglais, on aurait pu s’attendre à une touche d’humour plus prononcé et à la fois moins puritain que ce qui nous est montré à l’écran. Quant à la romance entre Maggie Gyllenhaal & Hugh Dancy, elle n’est là que pour enjoliver une histoire qui aurait suffit à elle-même bref une idée de départ plutôt sympa mais qui perd de son charme au fil des minutes.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le remède aux crises d’hystérie de votre femme !

  • On the ice

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    C’est au cœur d’un petit village situé en Alaska que vivent Qalli & Aivaaq (Josiah Patkotak & Frank Qutuq Irelan), 2 potes d’enfance inséparables. On ne peut pas dire que le coin regorge d’activités intéressantes alors quand ils apprennent qu’il y a une soirée organisée, ils s’y rendent avec plaisir. L’alcool est évidemment de la partie et si Aivaaq se laisse facilement tenter, Qalli se montre plus raisonnable puisqu’il doit rendre visite à sa grand-mère. Le lendemain matin, ils devaient se retrouver pour partir à la chasse mais Qalli apprend que son ami est déjà parti en compagnie de James (John Miller). Quand il les rejoint, il les surprend en pleine bagarre et cela va se terminer par un terrible drame.

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    C’est dans un cadre plutôt inhabituel que le réalisateur Andrew Okpeaha MacLean a choisi de tourner son premier long métrage et de nous présenter ce petit thriller qui ne vous laissera pas de glace ! Invité à partager le quotidien d’une communauté de l’Alaska, on est tout de suite envahi par les paysages blancs sans fin, un décor naturel majestueux qui deviendra également la scène du crime. Par son aspect On the ice suscite donc une certaine curiosité mais dans le fond, l’histoire elle reste assez banale. Sans parvenir à s’imposer comme une œuvre majeure ; en tant que spectateur on apprécie la fraicheur (et c’est le cas de le dire) de cette production hors-norme composé d’acteurs débutants au jeu encore imparfait.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de râler quand vous avez 2 cm de neige devant votre porte !

  • 17 filles

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    Les habitants de Lorient le savent, il ne s’y passe pas grand-chose! Pourtant un évènement particulier va mettre en lumière cette ville, un fait divers aussi extraordinaire qu’imprévisible. Tout a commencé lorsque la jeune Camille (Louise Grinberg) a annoncé à tout le monde qu’elle était enceinte et qu’elle avait l’intention de garder ce bébé. On prédisait déjà à cette lycéenne un avenir peu radieux rythmé entre les biberons et les emplois précaires et c’est alors qu’est né un projet fou. Afin de ne pas se séparer de ses potes d’enfance, elle réussit à convaincre tout un groupe de jeunes filles de tomber enceinte. Sans s’en rendre compte, l’établissement scolaire va faire la une des journaux locaux puisque 17 de ses élèves attendent désormais un enfant.

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    C’est un fait divers américain plutôt anecdotique qui aura permis aux sœurs et réalisatrices Muriel & Delphine Coulin de faire leurs premières armes avec ce film plutôt rafraichissant. Difficile en effet de passer à coté de ce groupe de jeunes comédiennes emmené par Louise Grinberg, il y a véritablement de la vie et de la complicité qui se dégage. Reste ensuite une histoire qu’on pourra reprocher un peu plate ; une fois le projet lancé il n’y a plus vraiment de surprises et au bout d’un moment s’installe une légère monotonie. C’est donc un portrait à la fois réaliste dans la présentation de ses héroïnes mais aussi fantastique par le but qui les unit mais 17 filles manque tout de même d’un grain de folie.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre fille !

  • De l’huile sur le feu

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    A Paris, dans le quartier de Belleville 2 restaurateurs sont en conflit permanent et cela mène parfois à des gestes inconsidérés. C’est ainsi que notre pote Samir Chouffry (Nader Boussandel) en est venu à briser la vitre du restaurant de Wong Zy (Tien Shue) pensant que ce dernier avait fait de son chien un repas de fête. Se rendant coups pour coups, le propriétaire de L’empire du dragon réplique à son tour et tout ceci se termine en une bagarre générale. C’en est trop pour Mme Lavignasse (Claude Gensac), propriétaire des lieux qui décide de supprimer la terrasse de Chouffry. Celui-ci loin de s’avouer vaincu compte bien reprendre ce qui lui appartenait jadis mais un évènement tragique va tout remettre en cause.

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    Franchement, le pitch me paraissait propice à une bonne séance de rigolades malheureusement une fois devant le film, on est davantage envahi par l’accablement que par l’envie de se marrer. Condensé de clichés sur les asiatiques et les musulmans, De l’huile sur le feu ne prend même pas le temps d’assaisonner ces ingrédients pour les adapter à notre gout. Un humour primaire et bien trop répétitif, un jeu d’acteur poussif transforment cette comédie en un produit qui restera en travers de la gorge. La seule chose qui m’a redonné un tant soit peu le sourire c’est ce karaoké en guise de générique de fin avec la reprise du thème de la série Arnold & Willy, c’est bien peu.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’aller au restaurant ce soir !

  • Dernière séance

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    Notre pote Sylvain (Pascal Cervo) travaille à l’Empire, un petit cinéma de quartier qui vit malheureusement ses derniers instants. Les lieux ont en effet été rachetés pour laisser place à de futurs magasins mais curieusement le projectionniste vit dans le déni et refuse d’annoncer la fermeture de l’établissement. Il faut dire aussi qu’il a élu domicile dans les sous-sols mais surtout s’y trouve une salle particulièrement morbide. Cet homme de 31 ans a l’air totalement inoffensif mais le soir venu, il se transforme en un cruel tueur en série prenant pour cibles uniquement des femmes. Il exécute ensuite un curieux rituel en découpant soigneusement l’oreille de ses victimes pour mieux les exposer comme des trophées.

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    Honnêtement à un moment donné du film, je me suis demandé s’il fallait le prendre réellement au sérieux et effectivement Dernière séance se revendique bien être un thriller et non pas une comédie. Avec sa réalisation autant dépassée que soporifique, il est bien difficile de ne pas trouver le temps long et malheureusement il n’y a vraiment rien qui puisse apporter un brin de vigueur à l’ensemble. Le personnage de Sylvain n’a pas le moindre charisme pour susciter une once d’émotions chez le spectateur et ce n’est pas son histoire personnelle qui le rendra plus empathique. Voilà donc une copie à revoir en profondeur à moins que le but recherché par le réalisateur Laurent Achard fut de nous faire voyager au bout de l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des mecs qui passent leur temps dans les salles de cinéma (Des mecs comme moi quoi !).

  • Shame

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    Notre pote Brandon (Michael Fassbender) est un homme célibataire qui connait un succès fou auprès de la gente féminine et il accumule les conquêtes. Son appétit sexuel semble insatiable ; que ce soit chez lui ou à son bureau, il écume les sites pornographiques et va même jusqu’à se masturber dans les toilettes. Un jour alors qu’il rentre chez lui il pense avoir affaire à des voleurs mais il s’aperçoit qu’il s’agit tout simplement de sa sœur Sissy (Carey Mulligan). Parce qu’elle est un peu perdue et qu’elle a besoin de prendre un peu de recul, elle parvient à convaincre Brandon de la laisser dormir pendant quelques temps chez lui.

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    C’est vrai qu’après avoir été époustouflé par son Hunger, on était assez impatient de voir le prochain film de Steve McQueen. Changement total de registre puisque Shame dresse le portrait d’un homme malade, totalement addictif du sexe. L’occasion de découvrir un Michael Fassbender qui se met réellement à nu (ce qui fera certainement le bonheur des demoiselles) pour sa seconde collaboration avec le réalisateur. Si on n’a pas devant nos yeux un grand film, on ne peut pas lui retirer ses qualités avec notamment une interprétation de New-York, New-York par Carey Mulligan réellement fascinante. A voir avant tout pour la performance globale des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Toujours fermer la porte de la salle de bain quand vous l’utilisez.

  • Carnage

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    11 Janvier, dans le parc de Brooklyn Bridge ; 2 enfants se disputent et en sont venus aux mains. Zachary (Elvis Polanski), à l’aide d’un bâton, a frappé son pote d’enfance Ethan (Eliot Berger) en plein visage cassant par la même occasion 2 dents. Leurs parents décident alors de se rencontrer et de régler tout ceci comme des gens civilisés. Penelope & Michael (Jodie Foster & John C. Reilly) ont donc conviés Nancy & Alan (Kate Winslet & Christoph Waltz), les parents de Zachary pour tirer cette histoire au clair et si cela semblait se régler rapidement, ça va finir par virer au cauchemar. Les explications s’éternisent d’abord autour d’un clafoutis et de cafés mais cela va se terminer avec une bonne bouteille de scotch !

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    Adapté de la pièce de théâtre Le dieu du carnage de Yasmina Reza, ce film de Roman Polanski avait l’air plutôt alléchant de par son casting 4 étoiles. Réunis dans un appartement, ce sont 2 couples qui vont s’entre-déchirer autour d’un problème assez banal et où ressortent toutes les rancœurs et ressentiments qu’ils ont accumulé. De ce huis-clos aux allures assez banales se construit alors un règlement de comptes assez jouissif avec notamment une Jodie Foster au bord de la rupture névrotique et un Christoph Waltz génialement agaçant avec son téléphone. Un quatuor fantastique pour un film qui ne l’est pas moins, un bon exutoire pour ceux qui en ont vraiment besoin, du bon Carnage !

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants régler leurs propres problèmes.

  • Hollywoo

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    Champagne ! Alors que le série télévisée L.A. Couples entame sa 3ème saison et connait un succès grandissant partout dans le monde, notre pote Jeanne (Florence Foresti) qui est la doubleuse de l’actrice Jennifer Marshall (Nikki Deloach) a vu son cachet tripler. Pour célébrer ça, elle s’est d’abord offerte une belle décapotable bon une Smart mais décapotable quand même ! Elle va cependant vite déchanter quand elle entend à la radio que Jennifer a décidé de quitter la série en raison d’une dépression. Parce qu’elle n’a pas l’intention de passer le reste de sa vie à courir les castings ; Jeanne décide de prendre un avion pour Los Angeles et essayer de convaincre l’actrice américaine de revenir sur sa décision.

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    Ce n’est certainement pas exagéré de dire qu’il s’agit là de la réunion de 2 des comiques les plus populaires pour le public français ce qui devrait contribuer au succès d’Hollywoo. Une idée originale sert de point de départ à cette divertissante comédie tout d’abord avec un one-woman show de Florence Foresti avec l’assistance remarquée de Muriel Robin et dans une moindre mesure de la mère pondeuse Sophie Mounicot. Par la suite, c’est la rencontre avec Jamel Debbouze qui étrangement n’arrive pas à donner plus de dynamisme au film de Frédéric Berthe & Pascal Serieis ; on est davantage charmé par le duo Foresti / Loach qui fait preuve de plus de complicité. Pas de grosses crises de rires en perspective mais simplement un bon amusement.

     

    Il faut le voir pour : Penser à mettre du Diam’s sur votre lecteur de MP3 si vous allez aux Etats-Unis !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Rhum express

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    Romancier en quête de succès, notre pote Paul Kemp (Johnny Depp) doit pour le moment se contenter d’une carrière de journaliste. C’est ainsi qu’il atterrit à Porto Rico au sein du quotidien le San Juan Star, un job qui le fera vivre à défaut de lui apporter la gloire. Très vite, il se lie d’amitié avec Sanderson (Aaron Eckhart) même s’il a la désagréable surprise d’apprendre que la belle Chenault (Amber Heard), qu’il avait croisée plus tôt, est sa compagne. Cet homme d’affaires va alors lui proposer de participer à un énorme projet financier ; la construction d’un hôtel au cœur d’une ile paradisiaque.

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    Comme le titre du film semble l’indiquer, je me demande maintenant s’il ne faut pas en effet descendre quelques verres de rhum pour apprécier ce film de Bruce Robinson. Basé sur l’histoire vraie du journaliste Paul Kemp, Rhum express s’intéresse donc à la naissance d’une carrière plutôt atypique en plein cœur de Porto Rico. L’abus d’alcool étant dangereux pour la santé, il semble que ce soit aussi le cas avec ce film réalisé un peu trop expressément avec un Johnny Depp qui devient pour le coup légèrement saoulant. De ce film on se contentera donc des paysages et d’apprécier la belle Amber Heard ce qui est au final plus que léger !

     

    Il faut le voir pour : Attendre un peu avant d’arrêter de boire.