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  • Les neiges du Kilimandjaro

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    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

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    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • La princesse de Montpensier

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    1562, une guerre soudaine éclate de nouveau entre Catholiques & Huguenots. Pour le Comte de Chabannes (Lambert Wilson), ces atrocités n’ont que trop durer et après avoir fait verser le sang d’une femme enceinte, il décide de se retirer. En cours de route, il croise le prince Philippe de Montpensier (Grégoire Leprince Ringuet), son ancien disciple. Philippe est sur le point d’épouser Marie de Mézières (Mélanie Thierry) qui était jusqu’ici promise à la famille de Guise, une nouvelle qui rend fou de colère Henri (Gaspard Ulliel). Bien que Marie ait été promise à son frère Mayenne (César Domboy), Henri éprouvait pour elle de l’amour, un sentiment qui était partagé. Forcée d’épouser Philippe, la princesse de Montpensier ne cessera d’aimer Henri.

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    Le piège des films d’époque c’est de plonger parfois le spectateur dans un profond ennui, ceci est d’autant plus vrai quand c’est le cinéma français qui s’y attelle. Bertrand Tavernier réussit toutefois à sauver les meubles grâce à un très beau casting dans l’ensemble que ce soit Lambert Wilson, Mélanie Thierry ou encore le toujours précieux Michel Vuillermoz et la découverte de Raphaël Personnaz. Un bémol sur la prestation de Grégoire Leprince-Ringuet, un tantinet trop docile pour véritablement être convainquant en Prince tyrannique (mais amoureux). Drôle d’histoire en tout cas que celle de La princesse de Montpensier, une belle leçon d’histoire mais qui ne nous épargne pas de quelques longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Etre bien heureux que les nuits de noces ne se passent plus comme à l’époque !

  • L'autre monde

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    Alors qu'ils s'étaient abrités de tous regards pour échanger leur premier baiser, Marion & Gaspard (Pauline Etienne & Grégoire Leprince-Ringuet) ont été surpris par la sonnerie d'un portable oublié. Celui-ci appartient à une dénommée Sam (Louise Bourgoin) et le jeune couple intercepte par la suite un SMS dans lequel un rendez-vous est donné. Pris de curiosité, ils décident de s'y rendre incognito et de suivre Sam jusqu'à arriver dans une clairière isolée où ils vont faire une macabre découverte. Ils découvrent Sam et son ami enfermés dans la voiture et tentant de se suicider mais heureusement l'intervention de Marion & Gaspard permettra de sauver la vie de la jeune femme.

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    Une fois encore, ce n'est pas avec L'autre monde que la réputation des jeux vidéo sera redorée puisque le réalisateur Gilles Marchand nous invite à pénétrer dans un monde virtuel et du danger qu'il peut représenter. Le film joue donc sur cette confusion entre  monde réel et virtuel mais l'univers de Black Hole n'est pas très chatoyant, c'est à l'image du film c'est-à-dire fade dans son ensemble. Dommage car cette nouvelle génération de comédiens comme Grégoire Leprince-Ringuet, Pauline Etienne ou encore Pierre Niney méritent qu'on braque un peu plus (et un peu mieux) les projecteurs sur eux.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais fouiller dans les portables qui ne vous appartiennent pas !

  • L’armée du crime

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    Au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, la France est soumis à l’occupation Allemande et des poches de résistance se manifestent ça et là. Parce qu’on le suspecte d’appartenir à un groupe communiste, Manouchian (Simon Akbarian) a été arrêté par la police et envoyé dans un camps à Cormeilles. Sa femme Mélinée (Virginie Ledoyen) qui a assisté impuissante à son arrestation est parvenue à retrouver sa trace et est déterminée à le libérer. A sa grande surprise, son compagnon est libéré et si cela peut paraître suspicieux au regard de certains ; on va faire appel à lui pour prendre la tête d’une organisation résistante. A lui de coordonner les actions mais surtout de canaliser la fougue de certains individus un peu trop zélés.

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    Evènement hautement dramatique et marquant de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale trouve dans le cinéma français un écho particulier. Ce n’est pas les films qui manquent sur ce sujet et c’est pourquoi devant L’armée du crime, on a un terrible sentiment de déjà vu. Se démarque toutefois un casting soigné mené par Akbarian & Ledoyen même si mon attention se dirige davantage vers les jeunes Stévenin et Le Prince-Ringuet. N’oublions pas non plus le personnage interprété par Darroussin qui donne un peu plus de relief à un scénario inspiré de faits réels. En dehors d’une scène de torture assez atroce, le film de Robert Guédiguian ne restera pas particulièrement dans les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de dégoupiller une grenade si vous n’avez pas l’intention de vous en servir !