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  • John Carter

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    C’est une aventure qui commence en 1868, notre pote John Carter (Taylor Kitsch) tente d’échapper à la cavalerie américaine qui souhaiterait l’enrôler de gré ou de force. Dans sa fuite et sous la menace des indiens, il trouve refuge dans une grotte où est renfermé un mystérieux signe inscrit dans la roche. Un homme vêtu de manière étrange apparait soudainement et dans la confusion, John  perd conscience. A son réveil, il est au milieu d’un désert mais le plus surprenant c’est qu’au départ il n’arrive même pas à faire un pas sans tomber. Il l’ignore encore pour le moment mais il a atterri sur une autre planète appelée Barsoom que nous humains connaissons sous le nom de Mars.

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    Né de l’imagination du romancier Edgard Rice Burroughs (connu aussi comme le papa de Tarzan), le personnage de John Carter pourrait bien devenir le héros d’une nouvelle saga cinématographique. Expédié sur la planète rouge, c’est l’occasion pour le spectateur de découvrir de drôles de créatures, des monstres gigantesques et 2-3 engins volants. Il est toujours amusant de découvrir un nouvel univers malheureusement ici on en fait rapidement le tour. Les héros n’arrivent pas non plus à nous emballer, Taylor Kitsch manque de charisme tandis que Lynn Collins essaie de faire concurrence à la Princesse Leïa dans Le retour du Jedi. Si techniquement le film a les moyens de ses ambitions, il n’offre pas du tout le spectacle divertissant qu’on était en droit d’attendre.

     

    Il faut le voir pour : Vous entrainer au saut en hauteur.

  • Possessions

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    Ils en rêvaient depuis longtemps, c’est désormais devenu une réalité ; Maryline & Bruno Caron (Julie Depardieu & Jérémie Renier) et leur fille vont s’installer dans un beau chalet ! C’est une autre vie qui commence pour eux seulement il y a un petit contretemps dans les travaux entrepris par Patrick Castang (Lucien Jean-Baptiste) et en attendant, les Caron doivent se contenter de logements provisoires. Une situation précaire qui finit par les excéder d’autant plus qu’ils sont convaincus que leurs propriétaires les considèrent avec un profond mépris. Alors que les reproches s’accumulent, la tension n’aura de cesse de grandir jusqu’à la naissance de ce drame.

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    C’est un fait-divers incroyable et largement relayé par les médias à l’époque, le drame du Grand Bornand avait suscité beaucoup d’émoi auprès de l’opinion publique. On avait été aussi très marqué par l’aplomb du couple Hotyat, jugé par la suite coupable, qui n’avait pas hésité à témoigner à visage découvert. L’intérêt de Possessions ne réside évidemment pas dans un dénouement connu de tous mais dans ce processus qui a mené un couple totalement ordinaire sur le chemin d’un horrible crime. En attendant de faire sonner les sirènes du port d’Alexandrie, Jérémie Renier impressionne déjà par sa performance dans ce film où il est juste fascinant et parvient à se démarquer d’un ensemble plutôt classique.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’envier les autres !

  • Martha Marcy May Marlene

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    Cela faisait quasiment 2 ans qu’elles ne s’étaient pas vus et dès que Lucy (Sarah Paulson) a eu Martha (Elizabeth Olsen) au téléphone, elle a immédiatement compris que sa sœur avait des problèmes. Elle n’a donc pas hésité une seconde à aller la chercher et la ramener chez elle dans le Connecticut. C’est d’ailleurs l’occasion pour Martha de faire la connaissance de son beau-frère Ted (Hugh Dancy) mais la jeune femme apparait très perturbée par ce qu’elle a vécu ses derniers temps. Jusqu’ici elle vivait en effet dans une communauté de potes d’enfance où ils partageaient tout mais cela avait surtout les allures d’une secte menée sous l’égide de Patrick (John Hawkes).

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    Un peu à l’image du personnage incarné par Elizabeth Olsen, on a l’esprit légèrement confus à la sortie de la salle ; les frontières entre réalité et imagination sont difficiles à discerner. Alors que l’on assiste aux retrouvailles de 2 sœurs dans des circonstances dramatiques, les images du passé ressurgissent pour nous éclairer sur l’expérience vécue par Martha. Impossible de passer à coté de la jeune dernière de la fratrie Olsen qui éclabousse l’écran de son talent sobre et délicat et qui forme aussi avec Sarah Paulson un duo vraiment complémentaire. Séance découverte conseillée avec Martha Marcy May Marlene et on gardera un œil sur cette prometteuse actrice.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention lorsque vous entendez du bruit sur votre toit !

  • Nos plus belles vacances

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    Notre pote Simon (Edwyn Penot) s’en souvient encore, c’était en 1976 l’année où il a passé ses plus belles vacances. Accompagné de ses parents Isabelle & Claude (Julie Gayet & Philippe Lellouche) et de son petit frère Bibou (Solal Lellouche). C’est en Bretagne et plus précisément au Rocher Abraham qu’ils s’étaient installés. Rejoints ensuite par 2 autres couples, la présence de ces vacanciers allait rester dans la mémoire des villageois. Il faut dire que ceux-ci étaient bien méfiants au départ, la présence d’un juif après les évènements de la Seconde Guerre Mondiale a fait beaucoup parler. Pour Simon, c’est une tout autre histoire ; lui qui a connu cette année-là Marie-France (Isaure De Grandcourt), son premier grand amour.

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    Pour ceux qui suivent le cinéma français, il est difficile de ne pas penser au récent Skylab de Julie Delpy qui proposait déjà une réunion de potes d’enfance dans une maison de campagne. Cette fois, c’est Philippe Lellouche qui nous propose de faire vibrer la fibre nostalgie à travers les pantalons à pattes d’eph’, les pistes de danse rythmées par l’inimitable Dave. Autant Gayet & Lellouche forment un couple crédible, autant les 2 autres duos ont vraiment du mal à exister et ne parviennent à aucun moment à faire vivre le film. Dans la globalité, ça sonne faux et franchement ça m’étonnerait que Nos plus belles vacances vous laisse vos plus beaux souvenirs.

     

    Il faut le voir pour : Se demander pourquoi ça s’appelle le Rocher Abraham ?

  • Les infidèles

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    La fidélité dans un couple est-il un concept dépassé ? A en croire nos potes Fred & Greg (Jean Dujardin & Gilles Lellouche) oui car ces 2 hommes mènent sans remords une vie des plus dissolues. Ecumant les bars, boites de nuit et les hôtels ; pour eux l’infidélité est un besoin naturel chez l’homme alors quoi de plus normal que de le satisfaire ! Ils sont loin d’être les seuls concernés par ce sujet mais pour certains ça relève plus de la pathologie qu’autre chose. Demandez donc ce qu’en pense Marie-Christine (Sandrine Kiberlain), elle qui anime chaque jour des réunions d’infidèles anonymes.

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    Vaste sujet que l’infidélité que le duo Dujardin & Lellouche a cherché à dédramatiser avec la collaboration d’un collège de réalisateurs. Constitué de sketchs et de petites pastilles, Les infidèles se révèle vite inégale ; on est plus sensibles à l’interprétation comique du sujet, preuve certainement qu’il s’agit encore d’un sujet tabou, qu’aux tentatives d’Eric Lartigau ou de la scène de ménage préparée par Emmanuelle Bercot.  Si Le séminaire de Michel Hazanavicius se révèle sympathique, on réservera surtout les fous rires à l’excellente séquence Les infidèles anonymes d’Alexandre Courtes (avec un hilarant Guillaume Canet). Sympa mais pas de quoi nous donner d’y rester fidèle.

     

    Il faut le voir pour : Appeler tout de suite votre petit-ami ou votre mari et l’enfermer à la maison !

  • Extrêmement fort et incroyablement près

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    La complicité entre Thomas Schell (Tom Hanks) et son fils Oskar (Thomas Horn) est une évidence pour tous ceux qui les ont côtoyés. La peine en a été que plus douloureuse pour le jeune garçon lorsque son père est mort ; celui-ci était en effet présent dans les tours du World Trade Center lors des dramatiques évènements du 11 Septembre 2001. Un an après, Oskar n’arrive toujours pas à accepter cette perte et jusqu’à présent il n’osait même pas pénétrer dans la chambre de ses parents. Lorsqu’il réussit enfin à passer ce cap, il trouve une mystérieuse clé caché au fond d’un vase bleu ; s’agirait-il d’une ultime énigme laissée par Thomas ?

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    A l’image de son titre, Extrêmement fort et incroyablement près n’est pas vraiment un film comme les autres ! C’est une grande aventure qui attend le jeune et formidable Thomas Horn, véritable révélation de ce film mais qui manque sur certains passages de justesse. Reste ensuite une histoire touchante d’un fils qui refuse de d’accepter la disparition de son père et qui se rattache à une dernière étincelle pour le garder à ses cotés avec en toile de fond le drame du 11 Septembre. L’émotion et le rire sont au rendez-vous malgré une intrigue qui finit par tourner en rond, cette adaptation du roman de Jonathan Safran Foer s’avère finalement moins extraordinaire que promis.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de filtrer vos appels et décrocher votre téléphone quand il sonne !

  • Le territoire des loups

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    Notre pote John Ottway (Liam Neeson) se sent seul depuis qu’il a perdu sa femme et il n’y a pas une seule journée où il ne pense pas à elle. Dès que ses yeux se ferment, son visage revient à sa mémoire mais cette image est brusquement interrompue car l’avion dans lequel il a pris place est en train de s’écraser. L’appareil transportait les employés d’une compagnie pétrolière et seuls 7 survivants se relèvent des décombres, 7 hommes au cœur d’un environnement hostile. Le froid est leur première préoccupation mais une autre menace apparait ; des loups rodent dans le secteur et ils n’épargneront personne sur leur chemin le vieux Hernandez (Ben Bray) n’est d’ailleurs plus de ce monde pour en témoigner.

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    Parce qu’il ne faut pas oublier que l’homme reste un redoutable animal, Liam Neeson et ses potes d’enfance décident de se la jouer Man Vs Wild et affrontent ainsi le grand froid mais surtout des loups affamés et qui sont loin d’être végétariens ! Si au niveau de l’histoire ça ne va guère plus loin, ce n’est pas pour autant qu’on s’ennuie ; Le territoire des loups propose suffisamment d’action pour nous tenir en haleine. Totalement absorbé dans ces immenses paysages blancs, il y a de quoi nous faire frissonner. On est par contre nettement moins sensible par les démons intérieurs qui rongent Ottway, ça passe vraiment au second plan par rapport au reste.

     

    Il faut le voir pour : Prendre soin de votre portefeuille.

  • Oslo, 31 Août

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    Anders (Anders Danielsen Lie) a 34 ans et c’est un drogué. Une dépendance qui lui a causé pas mal de problèmes et c’est pourquoi on le retrouve aujourd’hui dans un centre de désintoxication où il n’a plus rien touché depuis 10 mois. Cela va lui permettre de quitter l’établissement dans 2 semaines mais pour le moment il a droit à une journée libre pour se rendre à Oslo dans le cadre d’un entretien professionnel chez les éditions Folio. Avant cela, il va rendre visite à son pote d’enfance Thomas (Hans Olav Brenner) à qui il va finir par confier ses craintes ; la nouvelle vie qui l’attend lui fait peur et Anders se pose sans cesse la question de savoir s’il a vraiment sa place dans cette société.

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    Le spectateur suit les pas d’un homme perdu, un ancien drogué proche de retrouver la vie en société et qui finit par s’interroger sur sa véritable place. D’Oslo, 31 Août on retiendra essentiellement la prestation pleine d’émotion d’Anders Danielsen Lie et qui au fil de ses rencontres va confier ses craintes et ses doutes. C’est un cinéma minutieux et minimaliste que nous réserve le réalisateur Joachim Trier et tout le monde n’y sera pas sensible, le temps pourra paraitre bien long pour certains. On se demande même à la fin du film s’il n’y a pas un message caché à notre attention, quelques questions viennent traverser notre esprit sur la finalité de nos existences.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une Playstation 3 avec Battlefield pour passer du temps avec votre copine.

  • Sécurité rapprochée

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    Cela faisait près de 9 ans qu’on n’avait pas de nouvelles de Tobin Frost (Denzel Washington) et voilà qu’il se rend de lui-même à l’ambassade américaine du Cap en Afrique du Sud. Son nom est devenu une légende à la CIA, c’est un agent double que l’on a soupçonné de vendre des informations confidentielles de l’Agence et sa réapparition soudaine soulève de nombreuses questions. Pour l’interroger, on procède à l’extraction de Frost vers une planque dont le gardien est un certain Matt Weston (Ryan Reynolds). Alors qu’il tente d’en savoir plus sur les véritables intentions de leur prisonnier, le bâtiment est soudainement attaqué et Weston est obligé de s’enfuir avec son "invité" !

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    Casting musclé pour ce film d’action qui fait péter l’écran et parfois même nos pauvres tympans, Sécurité rapprochée aurait pu s’imposer comme un bon pop-corn movie. Seulement après 45 minutes vraiment tapageuses, le film perd très vite de son énergie et associée à la carence d’un scénario sans génie, ça donne une bonne déception et même un final ennuyeux. Les présences de Denzel Washington & Ryan Reynolds n’arrivent pas non plus à donner la moindre saveur à leurs personnages respectifs, le casting féminin fait de la figuration bref un produit un peu trop formaté.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais laisser les autres "prendre le relais" de votre travail !

  • Cheval de guerre

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    C’est par pure fierté que Ted Narracott (Peter Mullan) a acheté ce cheval et sa femme Rose (Emily Watson) n’arrive toujours pas à croire qu’il ait dépensé 30 Guinées pour ça ! Alors qu’elle souhaitait rendre l’animal, son fils Albert (Jeremy Irvine) réussit à la convaincre de le garder à la condition de le dresser comme il se doit. Il lui donne ainsi le nom de Joey qui va devenir un vrai pote d’enfance. Bien que celui-ci soit magnifique, il n’est pas taillé pour les travaux de la ferme et pourtant, alors que personne n’y croyait, il va accomplir des miracles. Hélas pour Albert, ses parents traversent une période difficile et Ted n’a d’autres choix que de vendre le cheval. La guerre vient en effet d’être déclarée et Joey va traverser de nombreux champs de bataille.

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    En jetant un coup d’œil rapide à l’histoire, on se dit que l’amitié entre un garçon et son cheval va quand même avoir du mal à nous captiver mais Steven Spielberg n’est pas n’importe qui ! C’est sur que si Cheval de guerre avait continué sur le même rythme que la première demi-heure, on aurait pu trouver le temps long. Seulement, le réalisateur a l’ingéniosité de nous faire partager d’autres récits autour de ce cheval exceptionnel et surtout le film se pare de magnifiques scènes de guerre, l’impressionnante attaque des cavaliers en tête. Il faut un peu de temps pour se laisser entrainer mais après ça on ne décroche plus de l’écran et l’émotion est au rendez-vous.  

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à appeler un cheval !