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brady corbet

  • Snow therapy

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    Absorbé par son travail, notre pote Tomas (Johannes Bah Kuhnke) avait besoin de décompresser et de passer plus de temps avec sa famille. Il profite ainsi de vacances aux Alpes avec sa femme Ebba (Lisa Loven Kongsli) et leurs enfants Vera & Harry (Clara Wettergren & Vincent Wettergren). Lors de leur première journée, ils profitent pleinement du ski mais le lendemain un événement va venir marquer cette famille. Alors qu’ils déjeunaient sur une terrasse, ils sont les témoins d’une avalanche impressionnante provoquant une panique générale. Alors qu’Ebba a eu le réflexe de protéger ses enfants, elle n’a pu que constater que son mari Tomas s’était lui lâchement enfui en les abandonnant à leur sort.

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    Au départ il y a des vacances familiales tout ce qu’il y a de plus ordinaires et puis vient l’avalanche qui va venir balayer d’un coup ce bonheur apparent. Snow therapy repose entièrement sur cet événement et le réalisateur suédois Ruben Östlund étire le sujet en longueur 2 heures durant. Entre scènes dénuées d’intérêt et d’autres répétitives ou des personnages inutiles, les occasions de trouver le temps long ne manquent pas et c’est plutôt regrettable car il y a tout de même quelques bons moments dans le lot. Malgré une histoire plutôt sympa, l’ennui n’est jamais très loin et occulte les rares points positifs de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Faire passer votre famille avant votre Iphone (oui même si c’est le dernier modèle !)

  • Paradise lost

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    C’est en accompagnant son frère Dylan (Brady Corbet) que notre pote Nick (Josh Hutcherson) a découvert la Colombie. Ils pensaient pouvoir s’installer tranquillement sur une plage mais vont vite avoir des comptes à rendre. Pendant ce temps, Nick a lui rencontré l’amour en la personne de la belle Maria (Claudia Traisac), le jeune couple se laisse alors porter par le bonheur mais un détail va tout changer. En effet, la jeune femme n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de la nièce de Pablo Escobar (Benicio Del Toro), le sauveur de la nation ! C’est du moins le visage qu’il aime se donner car en réalité il s’agit d’un des plus grands narcotrafiquants qui a fait fortune grâce à des méthodes peu orthodoxes.

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    L'italien Andrea Di Stefano se lance dans la réalisation et avec Paradise lost, il s'offre donc l’opportunité de tirer le portrait du célèbre Pablo Escobar. Trafiquant qui s’est illustré durant les années 1980, on découvre ainsi un homme aux deux visages. Pour certains il est un héros, un prophète qui apporte tout son soutien à un peuple installé dans sa misère et pour les autres seul subsiste son statut de narcotrafiquant. Si on se laisse volontiers entraîné par la belle prestation de Benicio Del Toro qui donne à son personnage autant de compassion que de crainte, l’histoire entre Maria & Nick nous laisse elle plutôt insensible. Un film qui nous laisse un goût d'inachevé.

     

    Il faut le voir pour : Faire des recherches sur la famille de votre (future) copine !

  • Martha Marcy May Marlene

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    Cela faisait quasiment 2 ans qu’elles ne s’étaient pas vus et dès que Lucy (Sarah Paulson) a eu Martha (Elizabeth Olsen) au téléphone, elle a immédiatement compris que sa sœur avait des problèmes. Elle n’a donc pas hésité une seconde à aller la chercher et la ramener chez elle dans le Connecticut. C’est d’ailleurs l’occasion pour Martha de faire la connaissance de son beau-frère Ted (Hugh Dancy) mais la jeune femme apparait très perturbée par ce qu’elle a vécu ses derniers temps. Jusqu’ici elle vivait en effet dans une communauté de potes d’enfance où ils partageaient tout mais cela avait surtout les allures d’une secte menée sous l’égide de Patrick (John Hawkes).

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    Un peu à l’image du personnage incarné par Elizabeth Olsen, on a l’esprit légèrement confus à la sortie de la salle ; les frontières entre réalité et imagination sont difficiles à discerner. Alors que l’on assiste aux retrouvailles de 2 sœurs dans des circonstances dramatiques, les images du passé ressurgissent pour nous éclairer sur l’expérience vécue par Martha. Impossible de passer à coté de la jeune dernière de la fratrie Olsen qui éclabousse l’écran de son talent sobre et délicat et qui forme aussi avec Sarah Paulson un duo vraiment complémentaire. Séance découverte conseillée avec Martha Marcy May Marlene et on gardera un œil sur cette prometteuse actrice.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention lorsque vous entendez du bruit sur votre toit !

  • Melancholia

    cinéma, film, drame, melancholia, John Hurt, Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling, Stellan Skarsgard, Alexander Skarsgård, Udo Kier, Brady Corbet, James Cagnard, Lars von Trier, prix de la meilleure interprète féminine, cannes 2011, scandale, polémique

    Cela devait être une soirée mémorable pour nos potes Justine & Michael (Kirsten Dunst & Alexander Skarsgård) qui célébraient leur mariage mais cette nuit n’allait pas se dérouler comme ils l’avaient imaginé. La jeune mariée se montre en effet très distante et on doit presque la contraindre à assister à la cérémonie donnée en son honneur ce qui ne plait guère à sa sœur Claire (Charlotte Gainsbourg) et encore moins à John (Kiefer Sutherland), le beau-frère qui a généreusement tout financé. Tandis que les heures s’écoulent, le jeune couple n’aura jamais paru aussi éloigné avant de provoquer une rupture qui semblait inévitable. Ce changement de comportement soudain de la part de Justine trouverait-elle un explication sur le phénomène incroyable que vit la Terre : l’arrivée dans son sillage de la planète Melancholia ?

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    On en a beaucoup parlé lors du Festival de Cannes 2011 d’abord par les propos indécents du réalisateur Lars Von Trier et puis sur une note plus positive avec la Palme de la meilleure interprète féminine attribuée à Kirsten Dunst. Après une magnifique séquence d’introduction, Melancholia nous invite à vivre la fin du monde à travers les visions conjuguées de 2 sœurs chacune se voyant attribuer un chapitre du film. On ne peut pas dire que ce soit réellement subjuguant, disons qu’il nous laisse tout le loisir d’admirer les interprétations parfaites de Kirsten Dunst et de notre Charlotte Gainsbourg nationale. Quant au reste, ça rappelle un peu ce que j’avais ressenti avec The tree of life de Terrence Malick ; pas mal de spectateurs risquent de rester sur la touche devant l’ambition de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas inviter votre patron au mariage, il serait capable de vous faire bosser !