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  • Le grand partage

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    A situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Une vague de grand froid s’abat sur la France et l’État a décidé d’agir avec un décret obligeant les propriétaires de grands logements à partager leur hébergement. Inutile de préciser que dans ce bel immeuble du 7ème arrondissement de Paris, la nouvelle fait jaser et notamment notre pote Pierre Dubreuil (Didier Bourdon). D’autres se réjouissent de pouvoir aider et d’avoir par la même occasion un peu de compagnie. Grégory Bretzel (Michel Vuillermoz) aimerait se montrer aussi généreux mais sa femme Béatrice (Valérie Bonneton) est beaucoup moins encline à ouvrir ses portes malgré ses idéologies politiques.

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    Le grand partage ça aurait pu être une sorte de Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ? à savoir une comédie basée sur une avalanche de clichés. En la matière, le film d'Alexandra Leclère n’y va pas avec le dos de la cuillère ; de la sempiternelle opposition politique Droite / Gauche à la gardienne ouvertement raciste, on ne nous épargne rien. Si tout cela s’accompagnait de crises de rires, on aurait pu se montrer plus conciliant seulement ici c’est loin d’être le cas. Le personnage de Didier Bourdon devient vite irritant, on ne comprend pas trop ce que vient faire Patrick Chesnais dans ce fatras ; ce casting qui apparaissait comme un atout n’apporte finalement pas grand-chose à une comédie ratée.

     


    Il faut le voir pour : Voter au centre !

  • Je suis à vous tout de suite

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    S'il y a bien un trait de caractère dont a hérité notre pote Hanna (Vimala Pons), c'est bien la gentillesse de ses parents. Sa mère Simone (Agnès Jaoui) est toujours à l'écoute des autres tandis que son Père (Ramzy Bedia) tient une petite épicerie où il offre plus qu'il ne vend. Dès sa plus tendre enfance, Hanna a donc appris à tendre la main aux autres et aujourd'hui encore cette gentillesse maladive lui joue des tours surtout quand elle doit licencier quelqu'un ! Dire non est difficile et elle ne pouvait donc pas refuser de donner un rein à son frère Hakim (Mehdi Djaadi) même si entre eux il y a de vraies tensions.

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    Quand on se fie aux bande-annonces de Je suis à vous tout de suite, on s'attend à se retrouver devant une comédie pas très raffinée et en réalité c'est un tout autre film qu'on découvre. On fait ainsi la connaissance d'une famille plutôt atypique puisqu'elle déborde de bonnes intentions ce qui est assez rare pour être signalé. Une gentillesse qui atteint de telles proportions qui précipite la toujours pétillante Vimala Pons dans des situations parfois bien cocasses. Le plus étonnant en fait dans ce film c'est qu'il présente finalement un aspect bien plus dramatique que ce que l'on attendait si bien qu'au générique de fin le tout est assez mitigé.

     
    Il faut le voir pour : Mieux négocier votre licenciement !

  • Thérèse - Le Père Noël est une ordure

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    Thérèse : C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim.

  • Jacky au royaume des filles

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    La nouvelle a fait le tour de tout le royaume de Bubunne, la Générale Bubunne 16 (Anémone) a décidé  de se retirer au profit de sa fille la Colonelle (Charlotte Gainsbourg). A cette occasion, un grand bal va être organisé afin de lui trouver son grand couillon autrement dit l’homme qui aura l’honneur de l’épouser. C’est l’effervescence pour tous les hommes et notamment pour notre pote Jacky (Vincent Lacoste) qui n’a d’yeux que pour elle et qui se voit déjà dans sa belle voilerie blanche. Attention tout de même, il n’est pas seul sur le coup et son plus grand rival est certainement son cousin Vergio (William Lebghil) qui peut compter sur le soutien de sa riche famille.

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    Il s’était fait remarquer avec Les beaux gosses, le réalisateur Riad Sattouf devrait une fois encore faire parler de lui avec cette comédie pour le moins décalée. Jacky au royaume des filles c’est d’abord la découverte de tout un univers assez loufoque (qui peut tout aussi bien vous laisser insensible) à travers cette société gouvernée d’une main de fer par les femmes. On salue donc l’originalité qui a été apporté mais au fil des minutes on se rend aussi compte que l’humour ne suit pas vraiment et que la satire promise se révèle bien décevante. On passe donc un bon moment avec Vincent Lacoste et compagnie mais c’est quand même bien loin d’être la grande éclate.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à touiller la bouillie !

  • Ouf

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    Notre pote François (Eric Elmosnino) a comme qui dirait pété un plomb devenant particulièrement agressif envers sa femme Anna (Sophie Quinton). Il est même allé jusqu’à tenter de mettre le feu à l’immeuble où il habitait et c’est pour cette raison qu’il s’est retrouvé soigné dans un hôpital psychiatrique. Le temps a passé, il est désormais libre et va chercher à retrouver sa vie d’avant et pour ça il tente de convaincre Anna que tout va bien se passer pour eux. Son obsession va une nouvelle fois le conduire à être interné puisqu’il n’a rien trouvé de mieux que d’escalader la façade de son immeuble pour faire une surprise à son ex-femme. Le voilà encore enfermé mais tout espoir n’est pas perdu !

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    A quelques semaines d’intervalle de la sortie d’Happiness Therapy, débarque Ouf qui partage avec la comédie américaine quelques points communs. Les 2 films partent avec une base scénaristique identique mais ici on est bien moins gâté même si le tandem Sophie Quinton / Eric Elmosnino est assez séduisant. Ce qui est moins brillant c’est ce qui les entoure, une histoire inexistante et qui va trouver son apothéose dans ce champ de patates. Bien que le personnage de François parvient à nous faire décrocher tout au plus 2-3 sourires et qu’on a plaisir à voir Valeria Golino ou Luis Rego, on ne tarde pas à regretter que ce film manque paradoxalement d’une véritable folie.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vomir sur les pigeons !

  • Josette & Pierre - Le père Noël est une ordure

    01.jpgJosette : Hey monsieur Pierre ! Y’a un monsieur très malpoli qui a téléphoné, il voulait enculer Thérèse !
    Pierre : Oui mais c'est un ami !
    Josette : Ah bah ca va alors.

  • Thérèse & Pierre - Le père noël est une ordure

    03.jpg02.jpgPierre : Ohhh une serpillière, comme c'est original !


    Thérèse : Euh, nan, Pierre, c'est un gilet...


    Pierre : Ah oui, il y a des trous encore plus grands pour passer les bras ! Je me disais justement ce matin : je n'ai rien pour descendre les poubelles !

  • Pauline et François

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    Parce qu’elle ne pouvait plus supporter la vie citadine, Pauline (Laura Smet) vient de s’installer à la campagne. Aidée par sa pote d’enfance Catherine (Léa Drucker) dont le frère François (Yannick Renier) est désormais le nouveau voisin de Pauline, cette dernière a trouvé sans difficultés une maison pour s’installer. Nouvelle conseillère bancaire de la région, elle va d’ailleurs avoir l’occasion de faire plus amples connaissances avec François qui semble avoir quelques difficultés financières. En réalité, c’est son beau-frère qui a du mal à trouver de l’argent et qui lui demande régulièrement de le dépanner.

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    Succession de portraits d’hommes et de femmes fracassés par les tourments de la vie, Pauline et François va vous aussi vous fracasser … d’ennui ! On ne sait pas trop où veut nous mener ce premier film du réalisateur Renaud Fely entre le deuil vécu par Pauline, l’irresponsabilité de François et les tensions que cela entraine dans son entourage proche. On ne peut pas dire que l’interprétation d’ensemble soit mauvaise mais ce sont les personnages qui manquent d’attraits ce qui fait qu’on délaisse totalement cette romance naissante.

     

    Il faut le voir pour : Aller dans les bois et écouter les cerfs bramer.

  • Pierre Mortez - Le père Noël est une ordure

     

    Pierre Mortez : Je n'aime pas dire du mal des gens, mais elle est gentille.