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solène rigot

  • Comme des garçons

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    1969 à Reims. C’est un drame qui frappe la ville ; le club de football de la ville descend en deuxième division ! Le journaliste Paul Coutard (Max Boublil), qui n’a pas sa langue dans sa poche, n’hésite d’ailleurs pas à mettre cette déroute sur le dos de l’entraineur du club ce qui lui vaudra une sanction de la part de sa Direction. Il se retrouve ainsi obligée d’aider la secrétaire Emmanuelle Bruno (Vanessa Guide) dans l’organisation de la kermesse de leur journal Le Champenois. A la recherche d’une idée d’animation, Paul décide d’organiser un match de football avec des femmes. A sa grande surprise, le groupe qu’il a constitué se montre talentueux et Emmanuelle se distingue plus particulièrement. Il va alors faire tout son possible afin de changer les mentalités et pour que cette équipe soit les précurseures du football français féminin.

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    Pour son premier long-métrage, Julien Hallard a eu une belle idée - du moins sur le papier - en adaptant l’histoire vraie de la création de l’équipe féminine de football de Reims. Si Comme des garçons a su réunir une belle bande de sportives, on regrette que celle-ci n’ait pas été davantage mise en valeur pour nous faire passer un bon moment. Au lieu de ça, le film s’attarde sur une relation entre Vanessa Guide & Max Boublil qui se montre loin d’être indispensable au milieu d’une histoire bien trop conventionnelle. Cela partait d’un bon sentiment de vouloir rendre hommage à cette équipe féminine rémoise de football mais cette comédie ne nous emballe à aucun moment laissant même place parfois à de l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Convaincre votre femme de se mettre au football !

  • Saint amour

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    Alors que Bruno (Benoît Poelvoorde) souhaitait faire la route des vins en plein Salon de l’agriculture, il est rappelé à ses devoirs par son père Jean (Gérard Depardieu). Entre eux, le dialogue est difficile pour ne pas dire inexistant ; Bruno ne peut plus supporter la pression que lui met son père pour reprendre la ferme familiale. Après avoir descendu quelques verres, il finit par s'écrouler dans les bras de Jean qui décide alors de quitter le salon pour l'emmener faire une véritable route des vins. C'est ainsi que tous deux se retrouvent sur la banquette arrière du taxi conduit par Mike (Vincent Lacoste) pour un trajet qui s'annonce aussi long qu'arrosé !

     

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    Une route des vins en compagnie de Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu, rien que sur le papier cela promettait déjà de l’animation ! Les inséparables Benoit Délépine & Gustave Kervern nous convient ainsi à un road-trip en compagnie d’un père et de son fils qui avaient grand besoin de se retrouver. Si les verres se remplissent (et se vident) à vive allure, au cours de ce voyage défilent aussi de belles rencontres parfois étranges faisant la part belle aux femmes. Izïa Higelin, Chiara Mastroianni, Solène Rigot ou encore Céline Salette viennent ainsi faire tourner les têtes de nos routards alcoolisés. Saint Amour c’est donc une excellente comédie à déguster sans modération aucune. En vous souhaitant une bonne continuation !

     

    Il faut le voir pour : Commencer à vous préoccuper de la dette !

  • Tonnerre

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    Chanteur et compositeur, notre pote Maxime (Vincent Macaigne) avait besoin d’un peu d’air frais et c’est ainsi qu’il est revenu à Tonnerre où vit encore son père Claude (Bernard Menez). Un retour aux sources dont a entendu parler Mélodie (Solène Rigot) qui est venu le solliciter pour une interview et de cette rencontre avec l’artiste va naitre une histoire d’amour. Ce nouveau couple semblait voguer sur les flots du bonheur mais les choses vont soudainement basculer lorsque Mélodie se met à ignorer totalement Maxime. Ce dernier est totalement désemparé et n’arrive pas à comprendre le comportement de la jeune femme ; il va alors tenter d’avoir des explications quitte à employer la manière forte.

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    Combien de fois faudra-t-il vous le répéter ; les histoires d’amour finissent toujours mal et on en a encore la preuve avec ce premier film signé Guillaume Brac. On est ainsi invité dans le petit village de Tonnerre pour découvrir les malheurs de Maxime qui passe du statut d’amoureux transi à celui d’ex perdant tous ses moyens. C’est ainsi l’occasion pour nous de faire connaissance avec Vincent Macaigne ou encore Solène Rigot (qu’on avait déjà aperçue dans Lulu femme nue), des nouveaux visages qui amènent de la fraicheur mais surtout qui confèrent aussi une vraie proximité des spectateurs avec les personnages. Un joli film à découvrir.

     

    Il fait le voir pour : Réciter des poésies à votre chien !

  • Lulu femme nue

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    Elle était venue jusqu’à Saint-Gilles-Croix-de-Vie pour passer un entretien pour un poste de secrétaire mais cela n’a pas marché. Ce n’est décidément pas une bonne journée pour notre pote Lulu (Karin Viard) puisqu’elle manque le dernier train pour rentrer chez elle à Agen et doit donc passer la nuit dans un petit hôtel. Le lendemain, elle comptait retourner à la maison mais finalement une alliance égarée va prolonger son séjour. La jeune femme aura ainsi l’occasion de rencontrer Charles (Bouli Lanners) qui va lui faire oublier les tracas du quotidien mais dans son entourage, on s’inquiète. C’est d’abord sa sœur Cécile (Marie Payen) qui vient la chercher bientôt rejoint par Morgane (Solène Rigot), la fille ainée de Lulu.

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    On ne s’ennuie jamais avec le cinéma de Solveig Anspach et après l’atypique Queen of Montreuil, elle adapte une bande-dessinée en l’occurrence celle d’Etienne Davodeau. Lulu femme nue, c’est le portrait d’une mère de famille quelconque mais qui a soudainement l’occasion de prendre du recul sur son quotidien et faire en quelque sorte un bilan. S’en suit alors une émouvante aventure humaine où rayonne Karin Viard ainsi que cette galerie de personnages secondaires dont les marrants Pascal Demolon & Philippe Rebbot sans oublier la touchante Claude Gensac. Un film qui brille tant par sa simplicité que par la sincérité qui s’en dégage et donc une belle surprise à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Penser à prendre un croissant pour accompagner votre café !

  • 17 filles

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    Les habitants de Lorient le savent, il ne s’y passe pas grand-chose! Pourtant un évènement particulier va mettre en lumière cette ville, un fait divers aussi extraordinaire qu’imprévisible. Tout a commencé lorsque la jeune Camille (Louise Grinberg) a annoncé à tout le monde qu’elle était enceinte et qu’elle avait l’intention de garder ce bébé. On prédisait déjà à cette lycéenne un avenir peu radieux rythmé entre les biberons et les emplois précaires et c’est alors qu’est né un projet fou. Afin de ne pas se séparer de ses potes d’enfance, elle réussit à convaincre tout un groupe de jeunes filles de tomber enceinte. Sans s’en rendre compte, l’établissement scolaire va faire la une des journaux locaux puisque 17 de ses élèves attendent désormais un enfant.

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    C’est un fait divers américain plutôt anecdotique qui aura permis aux sœurs et réalisatrices Muriel & Delphine Coulin de faire leurs premières armes avec ce film plutôt rafraichissant. Difficile en effet de passer à coté de ce groupe de jeunes comédiennes emmené par Louise Grinberg, il y a véritablement de la vie et de la complicité qui se dégage. Reste ensuite une histoire qu’on pourra reprocher un peu plate ; une fois le projet lancé il n’y a plus vraiment de surprises et au bout d’un moment s’installe une légère monotonie. C’est donc un portrait à la fois réaliste dans la présentation de ses héroïnes mais aussi fantastique par le but qui les unit mais 17 filles manque tout de même d’un grain de folie.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre fille !