Tristesse club
Lorsque notre pote Bruno (Vincent Macaigne) entend son frère Léon (Laurent Lafitte) évoquer une bonne nouvelle, il ne s’attendait pas vraiment à apprendre le décès de leur père. Entre eux, ça n’a pas été le grand amour aussi cette disparition ne semble pas émouvoir plus que cela les deux frères qui vont se retrouver pour lui rendre un dernier hommage. Surprise, lorsqu’ils arrivent au crématorium ils n’y trouveront qu’une jeune femme du nom de Chloé (Ludivine Sagnier) qui se trouve être leur demi-sœur. Il reste quand même un mystère, où est donc passé ce père et on en vient même à se demander s’il est vraiment mort ?
Avec Tristesse club, notre pote Vincent Mariette signe son premier long-métrage avec une histoire assez décalée. Ça commence avec un trio assez atypique composé d’un tennisman à la carrière gâchée et fauché, d’un créateur de site de rencontres célibataire et d’une demi-sœur énigmatique. Si on passe plutôt un bon moment en leur compagnie, on regrette que le réalisateur ne nous ait pas proposé davantage de folie à l’image de cette visite incongrue chez Noémie Lvovsky. Cela d’autant plus que le coté thriller n’arrive pas non plus à nous emballer si bien qu’on finit par devenir insensible devant ce film en dépit d’excellents comédiens.
Il faut le voir pour : Fabriquer un lance-balles de tennis pour votre fils, il sera content … ou pas !