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  • Edmond

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    Sa dernière pièce n’a pas vraiment eu le succès escompté et durant 2 ans Edmond Rostant (Thomas Solivérès) sera resté sans inspirations. Ce n’est qu’au moment où Sarah Bernhart (Clémentine Célarié) lui offre l’opportunité de rencontrer le grand comédien qu’est Constant Coquelin (Olivier Gourmet) que tout va changer. Poussé dans ses retranchements et avec l’aide de son pote Léo (Tom Leeb), il va imaginer une pièce révolutionnait dont le héros se nomme Cyrano de Bergerac. Le déclic qui va lui permettre d’écrire à nouveau c’est une rencontre imprévue avec Jeanne (Lucie Boujenah). Cette jeune femme est en fait courtisée par Léo mais il se trouve qu’elle est également fascinée par le personnage d’Edmond Rostand.

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    Edmond c’est d’abord une pièce de théâtre qui a connu le succès entre à partir de 2016, le metteur en scène Alexis Michalik adopte pour l’occasion l’habit de réalisateur. On s’intéresse à une période bien précise de la vie d’Edmond Rostand  à savoir celle qui a vu naître une œuvre entrée dans notre patrimoine ; Cyrano de Bergerac. Passionnant de bout en bout, mené par un impeccable casting et assorti d’une bonne dose d’humour ; on ne s’ennuie jamais. On est tellement absorbé par l’histoire qu’on aurait même pu rester 2 heures de plus pour découvrir la pièce dans son ensemble, un vrai Coup de cœur Ciné2909. Les seuls bémols qu’on pourra souligner ce sont les présences de personnages dont les traits sont un peu trop forcés (comme le tandem de corses) et des effets spéciaux pas très esthétiques en voulant recréer le Paris de l’époque.


    Il faut le voir pour : Arrêter les SMS et vous remettre à écrire des lettres !

  • Chocolat

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    1897, dans le Nord de la France. Il est connu sous son nom de clown ; Footit (James Thierrée) cherche aujourd'hui à se faire engager dans la troupe du Cirque Delvaux. Malheureusement son numéro ne convainc pas, on le juge dépassé alors qu'on cherche quelque chose de plus novateur. Footit va avoir une idée en assistant au spectacle où il y découvre Rafaël Padilla (Omar Sy) qui incarne un cannibale africain. Un duo inédit va alors naître et les débuts de Footit & Chocolat sont couronnés de succès au point que M. Oller (Olivier Gourmet) va les inviter à rejoindre Paris. Un nouveau triomphe mais Rafaël va traverser des périodes difficiles à cause de son addiction aux jeux et à l'alcool.

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    Tombé dans l'oubli, le nom de Rafaël Padilla qui aura connu la gloire avec le personnage de Chocolat brille de nouveau. Une initiative que l'on doit à Roschdy Zem qui repasse derrière les caméras et revient sur le destin de celui qui fut le tout premier artiste noir français. En guise de scénario, c'est un parcours assez familier qui nous est offert avec l'ascension avant que ne viennent se manifester les premières nuances du portrait. De film en film , Omar Sy se montre chaque fois plus étonnant mais il faut aussi saluer l'excellente prestation de son partenaire James Thierrée. Voilà donc un bel hommage qui permettra de faire connaître cet artiste au plus grand nombre.

     

    Il faut le voir pour : Se souvenir de Rafaël Padilla

  • L’affaire SK1

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    Octobre 1991. C’est un rêve d’enfant qui devient réalité pour notre pote Franck Magne (Raphaël Personnaz) qui intègre le prestigieux 36, quai des orfèvres. Ses talents d’enquêteur vont immédiatement être mis à contribution avec l’affaire Pascale Escarfail, une jeune femme retrouvée égorgée, violée et torturée. Si Franck surnommé désormais Charlie parvient à identifier des pistes intéressantes, aucune d’entre elles ne s’avèrent réellement concluantes et ce dossier va le tourmenter pendant des années. La liste des victimes s’allonge et malgré les efforts de la police, aucune piste ne leur permet de mettre la main sur le coupable. Il faudra attendre les progrès en matière de génétique pour qu’on identifie l’ADN d’un certain Guy Georges (Adama Niane) !

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    Le tueur Guy Georges avait plongé la France et notamment la ville de Paris dans une véritable psychose. L’affaire SK1 revient ainsi sur ce fait-divers hors-norme d’abord par l’horreur des crimes perpétrés mais aussi parce qu’il marque une évolution pour la police avec la mise en place du fichier national des empreintes ADN sur notre territoire. Le réalisateur Frédéric Tellier a fait le choix de s’intéresser non seulement à la traque du tueur mais aussi à son procès en 2001 alternant ainsi les 2 récits menés par Raphaël Personnaz et Nathalie Baye. A leurs cotés, on appréciera également les présences de Michel Vuillermoz, Olivier Gourmet, Thierry Neuvic ou encore la méconnue Chloé Stefani. Excellent film haletant de bout en bout.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que votre mec n’a pas le pied égyptien !

  • Terre battue

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    C’est une page qui se tourne pour notre pote Jérôme Sauvage (Olivier Gourmet) qui se retrouve aujourd’hui au chômage. Bien entendu, il essaye immédiatement de remettre le pied à l’étrier mais c’est loin d’être facile et lui vient alors l’idée de monter sa propre société. Obnubilé par son projet, il en oublie même le sens des priorités au grand dam de sa femme Laura (Valérie Bruni Tedeschi) et de leur fils Ugo (Charles Mérienne) qui possède un vrai talent pour le tennis. Ce dernier va même suivre un entrainement spécifique qui pourrait lui ouvrir les portes d’une école à Roland-Garros. Cependant, un évènement va venir bouleverser la vie de cette famille.

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    Comme l’indique son titre, ce 1er long-métrage de Stéphane Demoustier évoque le Tennis à travers le parcours du jeune Ugo. Saluons d’ailleurs immédiatement le talent du comédien Charles Mérienne qui est absolument parfait dans son rôle et formant un excellent trio en compagnie de Valérie Bruni Tedeschi & Olivier Gourmet. A travers le sport, Terre battue s’intéresse surtout à la volonté, l’esprit combatif des 2 personnages masculins devant chacun surmonter leurs obstacles. S’il n’a pas la prétention de vouloir remporter le grand Chelem, ce film dramatique fait primer la dimension humaine qui est mise en valeur par une distribution de qualité. Séance découverte conseillée !

     

    Il faut le voir pour : Offrir des chaussures à votre copine !

  • Violette

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    Pour gagner sa vie, notre pote Violette Leduc (Emmanuelle Devos) vendait des produits alimentaires au marché noir mais cette époque est désormais révolue. Elle a d’abord découvert L’invitée de Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain) et a ensuite cherché à rencontrer l’auteure pour lui confier ses propres écrits. C’est là que Violette fut encouragée dans l’écriture ce qui lui a permis de publier son tout premier ouvrage L’asphyxie en 1946 qui marquera le début d’une grande carrière. Pour son second livre L’affamée, elle évoque son attirance pour Simone malheureusement cet amour semble, à son grand regret, rester à sens unique.

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    On va jouer franc jeu, le nom de Violette Leduc m’était jusqu’alors inconnu avant de découvrir le film de Martin Provost. Il y avait donc un certain intérêt à suivre le portrait de cette femme totalement mal dans sa peau et dont les écrits vont participer, au même titre que les œuvres de Simone de Beauvoir, à l’émancipation de la femme. Il fallait une actrice solide pour l’incarner et Emmanuelle  Devos ne déçoit pas aussi convaincante dans la passion amoureuse qui l’anime que dans ses crises d’hystérie. Une grande performance pour laquelle elle se retrouve aussi en belle compagnie avec Sandrine Kiberlain ou Olivier Gourmet et qui nous font oublier une réalisation somme toute très classique.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une auteure méconnue.

  • La tendresse

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    Notre pote Jack (Adrien Jolivet) skiait avec sa petite-amie Alison (Margaux Chatelier) lorsqu’il a eu un accident qui lui vaudra une belle jambe cassée. Ce jeune belge a toujours eu une passion pour la neige, il était donc naturel qu’il devienne moniteur de ski seulement avec son nouvel handicap il va être contraint de faire une pause. Il prévient immédiatement ses parents Lisa & Frans (Marilyne Canto & Olivier Gourmet), un couple divorcé depuis 15 ans mais qui ont gardé d’excellents rapports. Ils vont ainsi prendre la route pour les Alpes afin de s’occuper de leur fils et dans le même temps de récupérer toutes ses affaires pour les ramener en Belgique.

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    La tendresse est un film d’une pure simplicité que ce soit au niveau de la réalisation ou de son scénario. L’histoire se résume en effet à ce couple de parents divorcés qui vont rapatrier un fils qui s’est cassé la jambe. D’un coté, cette simplicité séduit car elle est relevée par la sincérité des différents comédiens et d’une sacrée dose de bonne humeur (avec notamment une Marilyne Canto délicieusement gaffeuse) toutefois il faut se rappeler qu’on se trouve quand même dans une salle de cinéma. A moins d’avoir un portefeuille bien garni, découvrir une telle production qui aurait aussi bien sa place à la télévision pourrait rester en travers de la gorge de certains ce qui n’empêche pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder votre portable avec vous quand votre femme / mari va aux toilettes !

  • Le guetteur

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    Chargé d’une grosse affaire, le Commissaire Mattéi (Daniel Auteuil) et son équipe sont sur le point de résoudre leur enquête. Ils savent qu’un braquage va avoir lieu au Crédit Général de France et sont en planque attendant que les criminels fassent leur apparition. Dès que ceux-ci sortent de la banque, l’ordre est donné de les arrêter ; ils sont pris au piège mais reçoivent l’aide inattendue d’un sniper. L’opération est un échec total, les bandits parviennent à s’enfuir mais l’un d’eux est gravement blessé toutefois peu de temps après un évènement inattendu relance l’enquête. Un coup de fil anonyme les informe de la planque du sniper et effectivement ils parviennent à appréhender un certain Vincent Kaminski (Matthieu Kassovitz) ; reste maintenant à mettre la main sur ses complices.

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    Sur le papier, Le guetteur s’annonçait plutôt alléchant puisque la caméra est dirigée par l’italien Michele Placido dont L’ange du mal était des plus séduisants. En plus de ça, il y a le face à face entre Daniel Auteuil et Matthieu Kassovitz auquel vient s’ajouter Olivier Gourmet mais qui, au final, nous laisse franchement sur notre faim. Principalement en cause, un scénario qui part parfois en roue libre et qui implique des protagonistes pas ou trop peu développés. Il était évident que les projecteurs allaient se braquer sur le trio de comédiens, le reste du casting n’est ni plus ni moins que de la chaire à canon pour tenter de faire avancer un polar bien loin de tenir ses promesses.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les toits de Paris !

  • Hénaut Président

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    L’élection présidentielle 2012 est en ligne de mire et notre pote Thierry Giovanni (Olivier Gourmet) et son équipe marketing pensaient participer à l’aventure. Alors qu’ils devaient se charger de la campagne d’Eva Joly, celle-ci leur passe sous le nez mais il leur reste tout de même une dernière carte à jouer avec … Pierre Hénaut (Michel Muller) ! Maire de Saint Nicolas de Noblat, ce candidat n’a franchement rien pour séduire les électeurs. Le défi est grand mais cela ne fait pas peur à Thierry, il lui suffira juste d’arranger quelque peu la vérité pour que la France découvre celui qui pourrait bien devenir le troisième homme de ces élections.

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    Après un début plutôt hésitant, on craignait que ce second long-métrage de Michel Muller finisse par s’effondrer et ne passe simplement pas le premier tour de satisfaction des spectateurs. Personnage crée à l’occasion des Présidentielles de 2007 et héros de films courts, Pierre Hénaut fait donc son come-back entouré d’une équipe de marketing au taquet. Si le programme humoristique qui nous est proposé n’est pas toujours de haut niveau, il nous réserve tout de même quelques délicieux moments de rire. Hénaut Président n’est pas le candidat pour la comédie de l’année mais saura certainement séduire les fans de Muller.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre l’importance de la séance de maquillage chez les hommes politiques.

  • L’exercice de l’Etat

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    C’est un fait-divers désastreux ; un bus scolaire a quitté accidentellement la route et le bilan est lourd puisqu’on dénombre déjà 9 morts tandis que les autres enfants sont dans un état grave. Bertrand Saint-Jean (Olivier Gourmet), Ministre des transports n’a pas tardé à réagir mais c’est une toute autre actualité qui va lui causer des soucis. Alors qu’il venait de réaffirmer à la radio qu’il ne procéderait en aucun cas à une privatisation des gares ferroviaires, un de ses collègues dévoile que le gouvernement travaillerait au contraire à ce projet. C’est le branle-bas de combat à Matignon et un démenti officiel est rapidement publié mais l’affaire va rapidement se compliquer.

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    On s’attendait à une radiographie du gouvernement français mais L’exercice de l’Etat se focalise essentiellement sur le personnage de Bertrand Saint-Jean, Ministre soucieux de son image mais qui devra certainement renoncer à ses principes s’il veut conserver son poste au gouvernement. Difficile de ne pas apprécier la belle prestation d’Olivier Gourmet appuyé par les impeccables Michel Blanc, Zabou Breitman ou Laurent Stocker. Description des arcanes du pouvoir français, le film de Pierre Schoeller est certes passionnant mais manque de peps au point qu’on a parfois l’impression de découvrir un très bon téléfilm du dimanche après-midi plutôt qu’une véritable œuvre de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les coulisses du pouvoir politique.

  • Le gamin au vélo

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    Niant l’évidence, notre pote Cyril (Thomas Doret) refuse de croire que son père Guy (Jérémie Renier) est parti sans lui laisser la moindre nouvelle. D’ailleurs, dès qu’il en a l’opportunité, il court vers l’immeuble de son père mais il va devoir se faire une raison ; celui-ci a bien quitté les lieux depuis près d’un mois sans laisser ses nouvelles coordonnées. Contre toute attente, une jeune femme du nom de Samantha (Cécile De France) qu’il avait croisé lors de sa fuite est venue lui rendre visite au centre. Elle lui a retrouvé le vélo auquel le garçon tenait tant et Cyril va alors lui demander si elle veut bien devenir sa famille d’accueil tout en gardant l’espoir de retrouver son père.

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    Le gamin au vélo s’appelle Thomas Doret et c’est une nouvelle découverte que l’on doit aux frères Dardenne car ce petit garçon est impressionnant d’authenticité dans son rôle. A la recherche d’un père qui refuse de s’assumer, il mène ce film de bout en bout et forme avec Cécile De France un extraordinaire duo. Une nouvelle fois les Dardenne trouve le ton juste ce qui leur a d’ailleurs valu d’être récompensé avec le Grand prix du 64ème festival de Cannes mais ça commence à devenir une habitude pour eux ! Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire.

     

    Il faut le voir pour : Aller faire un tour en vélo !