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ulrich tukur

  • Week-ends

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    Les 2 couples que forment Christine & Jean (Karin Viard & Jacques Gamblin) et Sylvette & Ulrich (Noémie Lvevski & Ulrich Tukur) sont potes d’enfance depuis des années et se trouvent être également voisins. En fait, ils avaient toujours rêvé d’une belle maison à la campagne proche de la mer et ont tout simplement exaucé leurs vœux. Ils coulaient ainsi des jours heureux auprès de leurs enfants jusqu’à cet évènement aussi inattendu qu’incompréhensible ; Jean a décidé de quitter Christine. Depuis, le couple ne cesse de se déchirer et au fil du temps Sylvette & Ulrich revoient leurs potes d’enfance occuper leur ancienne maison à tour de rôle.

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    Un couple d’amis qui se séparent, ce n’est jamais facile à gérer et Week-ends propose ainsi une vision particulière de ce sujet. On s’installe ainsi dans leurs maisons de campagne où l’on partage volontiers en leur compagnie le café ou un bon gigot devenant ainsi les témoins privilégiés de la séparation entre Jacques Gamblin & Karin Viard. Cette dernière apporte un vrai dynamisme au film à tel point qu’on finit par s’ennuyer durant ses quelques absences à l’écran. Pas toujours évident à appréhender, on reste un peu confus devant ce film d’Anne Villacèque puisqu’on ne sait jamais vraiment s’il vaut mieux rire ou pleurer des situations dans lesquelles sont plongés ces personnages.

     

    Il faut le voir pour : Chercher une belle maison au bord de la mer !

  • Le cochon de Gaza

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    Notre pote Jafaar (Sasson Gabai) vit avec sa femme Fatima (Baya Belal) à Gaza où le conflit Israélo-palestinien rythme leur quotidien. D’ailleurs, des soldats israéliens se sont même installés au-dessus de leur maison. Pour gagner sa vie, Jafaar sort chaque jour avec son bateau de pêche mais les prises sont minces et il récupère davantage de détritus que de poissons à vendre. Un jour cependant il attrape dans ses filets une chose incroyable : un cochon vietnamien ! Comment cet animal impur a-t-il pu croiser son chemin ? C’est certainement un châtiment de Dieu toujours est-il que ce cochon va lui permettre de gagner un peu d’argent. Il réussit à trouver en effet du coté de l’Israël une personne intéressée par cet animal mais plus particulièrement … par son sperme !

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    Les années passent et le conflit Israélo-palestinien n’en finit plus de durer et l’espoir d’une trêve ressemble de plus en plus à une chimère. On a donc bien besoin que le cinéma continue de dénoncer les aberrations de cette guerre et quoi de mieux qu’une comédie comme Le cochon de Gaza pour détendre l’atmosphère. Sylvain Estibal se lance dans la réalisation après avoir inspiré le film Le dernier vol avec son roman, un premier essai plutôt réussi puisque malgré le sujet sensible le spectateur a droit à quelques délicieux moments de rires. Si on ne peut pas crier au génie, on sortira largement satisfait de cette jolie fable avec l’espoir qu’un jour une paix pourra être célébré entre ces peuples.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de ramener un cochon la prochaine fois que vous irez à la pêche.

  • John Rabe

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    1937. Cela fait près de 30 ans que John Rabe (Ulrich Tukur) et sa femme Dora (Dagmar Manzel) se sont installés à Nankin en Chine. Cet homme d’affaires, membre du parti nazi, travaillait pour Siemens et s’apprêtait à regagner Berlin jusqu’à ce que la ville soit bombardée par l’armée japonaise. Au lendemain de cette attaque, les ressortissants étrangers de Nankin se réunissent pour créer une zone de sécurité afin de protéger la population. De par ses relations, John prend la présidence de cette zone de sécurité avec le soutien du docteur Robert Wilson (Steve Buscemi) et très vite les gens affluent mais le danger est toujours présent.

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    C’est une page de l’histoire qui fait encore polémique dans les relations sino-nippones, le massacre de Nankin n’étant pas officiellement reconnu par les dirigeants japonais. John Rabe apparait comme un biopic pertinent puisqu’il s’intéresse au destin d’un membre du parti nazi mais il faut aller au-delà des apparences pour considérer cet homme. S’il s’agit d’une certaine forme de réhabilitation pour celui qu’on a surnommé le "Juste de Nankin", ce long-métrage vise surtout à entretenir la mémoire des victimes de ce massacre. Un film instructif et très bien interprété que je vous conseille sans la moindre hésitation.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de faire les concours japonais, ça vous ferait perdre la tête !