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frédéric pierrot

  • Chocolat

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    1897, dans le Nord de la France. Il est connu sous son nom de clown ; Footit (James Thierrée) cherche aujourd'hui à se faire engager dans la troupe du Cirque Delvaux. Malheureusement son numéro ne convainc pas, on le juge dépassé alors qu'on cherche quelque chose de plus novateur. Footit va avoir une idée en assistant au spectacle où il y découvre Rafaël Padilla (Omar Sy) qui incarne un cannibale africain. Un duo inédit va alors naître et les débuts de Footit & Chocolat sont couronnés de succès au point que M. Oller (Olivier Gourmet) va les inviter à rejoindre Paris. Un nouveau triomphe mais Rafaël va traverser des périodes difficiles à cause de son addiction aux jeux et à l'alcool.

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    Tombé dans l'oubli, le nom de Rafaël Padilla qui aura connu la gloire avec le personnage de Chocolat brille de nouveau. Une initiative que l'on doit à Roschdy Zem qui repasse derrière les caméras et revient sur le destin de celui qui fut le tout premier artiste noir français. En guise de scénario, c'est un parcours assez familier qui nous est offert avec l'ascension avant que ne viennent se manifester les premières nuances du portrait. De film en film , Omar Sy se montre chaque fois plus étonnant mais il faut aussi saluer l'excellente prestation de son partenaire James Thierrée. Voilà donc un bel hommage qui permettra de faire connaître cet artiste au plus grand nombre.

     

    Il faut le voir pour : Se souvenir de Rafaël Padilla

  • Marguerite et Julien

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    Ils se connaissent depuis toujours et sont quasiment inséparables ; Marguerite (Anaïs Demoustier) aime Julien (Jérémie Elkaïm) et c’est réciproque mais de tels sentiments sont inappropriés aux yeux de leur entourage et pour cause ils sont frère et sœur ! Une relation que surveille de près leur oncle qui ira jusqu’à convaincre leurs parents de les séparer. C’est ainsi que durant de nombreuses années Julien et son frère Philippe (Bastien Bouillon) quittent leur foyer pour parfaire leur éducation. Durant tout ce temps, Marguerite refusera tous les prétendants qui se présentent à elle jusqu’au retour tant attendu de son frère.

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    Valérie Donzelli n’entend pas entrer dans le moule des réalisateurs et le prouve une fois de plus avec cette romance pour le moins particulière. Difficile en effet de ne pas se laisser envahir par le sentiment de malaise devant cette relation incestueuse qui se dévoile devant nos yeux. Ce scénario peu ordinaire s’est inspiré de la véritable histoire du couple Marguerite et Julien De Ravalet datant du 17ème siècle et comme pour souligner l’aspect hors-norme du récit, le film se retrouve truffé d’anachronismes. Marguerite et Julien ne peut pas laisser indifférent tout comme la belle prestation d’Anaïs Demoustier qui ne trouve que peu d’écho face à un Jérémie Elkaïm bien fade.

     


    Il faut le voir pour : Se réjouir d’être enfant unique !

  • Les bêtises

    cinéma, film, comédie, les bêtises,  	Jérémie Elkaïm, Sara Giraudeau, Jonathan Lambert, Rose Philippon, Alice Philippon, Anne Alvaro, Alexandre Steiger, Jacques Weber, Frédéric Pierrot, Béatrice de Staël

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    Il est né le 3 Février 1979 et les quelques jours passés dans les bras de sa mère seront les seuls contacts que notre pote François (Jérémie Elkaïm) aura eu avec elle. Aujourd'hui âgé de 35 ans, il a effectué des recherches pour la retrouver mais elle de son coté ne souhaite pas faire la connaissance de ce fils qu'elle avait abandonné. Malgré tout, François se débrouille pour obtenir son adresse et se rend ainsi dans le village d'Andlau. Son arrivée coïncide avec une fête d'anniversaire organisé par Fabrice (Jonathan Lambert) pour les 60 ans de son père André (Jacques Weber). Pour pouvoir entrer en toute discrétion - enfin il faut le dire vite – François va se faire passer pour un serveur et rencontrer ainsi sa mère Élise (Anne Alvaro) !

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    Si Pierre Richard devait avoir un successeur, nul doute que notre pote Jérémie Elkaïm alias François se positionnerait en bonne place dans la course. Il enchaîne en effet les gaffes et quand on ajoute à cela son parcours personnel, cela rend ce personnage extrêmement attachant auprès du spectateur. Le film réalisé à deux mains par les sœurs Alice & Rose Philippon s'appuie avant tout sur le burlesque et cela fonctionne plutôt bien notamment dans l'association du héros avec Sonia, la fille aux hoquets. Les bêtises c'est donc une comédie qui n'a pas de grandes prétentions si ce n'est celle de nous faire passer un petit moment agréable et on s'en contentera volontiers.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant de prendre un serveur en "extra" !

  • Toute première fois

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    Il est en couple depuis 10 ans et la nuit dernière il a fait une grosse erreur. Jérémie (Pio Marmai) se réveille en effet dans le lit d’Adna (Adrianna Gradziel) et comprend que sa vie ne sera plus jamais la même d’autant que c’était sa toute première fois … avec une femme ! En effet, Jérémie vit avec Antoine (Lannick Gautry) et tout se passait bien, mieux que ça ils ont même décidé de se marier. C’est une grande nouvelle pour eux mais Jérémie se retrouve désormais assailli de doutes car il n’arrive pas à oublier Adna. Son pote d’enfance Charles (Franck Gastambide) lui conseille alors de la revoir pour mettre les choses au clair mais ça devient encore plus difficile pour le jeune homme.

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    Un coming-out à l’envers ; tel est le point de départ de cette comédie réalisée par le duo Noémie Saglio & Maxime Govare qui s’amuse avec certains clichés. On passe plutôt un bon moment en compagnie de la bande d’acteurs composée de Pio Marmai, Franck Gastambide, le couple sympathique Isabelle Candelier / Frédéric Pierrot sans oublier la très charmante Adrianna Gradziel et ses yeux dévastateurs. Si on reste suspendu à l’indécision du personnage de Jérémie, le reste est assez convenu notamment en ce qui concerne ce pote d’enfance qui finit par trouver l’amour. On ne n’ennuie pas devant Toute première fois mais en même temps il ne laissera pas un grand souvenir.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que le peintre n’est pas devant vous avant de critiquer ses œuvres !

  • Jeune et jolie

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    A 17 ans, notre pote Isabelle (Marine Vacth) est devenue une femme après avoir eue sa première expérience avec le beau Félix (Lucas Prisor) mais cette relation ne restera tout au plus qu’un souvenir de ses vacances d’été. De retour à Paris, la lycéenne retrouve son quotidien à la différence que depuis quelques temps elle se prostitue ! Un jour à la sortie des cours, elle fut en effet abordée par un homme et après mure réflexion, Isabelle l’avait rappelé. Après ce qu’elle considérait comme une simple expérience, elle a éprouvé l’envie de continuer ce genre de relations en allant jusqu’à proposer ses services sur Internet.

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    C’est un sujet osé auquel s’attaque François Ozon et il l’évoque sans prendre de gants comme l’illustre la prestation remarquée de Marine Vacth. Le personnage d’Isabelle a cette particularité de considérer la prostitution non pas comme une exigence financière mais plutôt comme une sorte de prolongement de sa découverte de la sexualité. Un sujet sérieux que le réalisateur parvient à dédramatiser avec quelques notes d’humour et une relation frère / sœur plutôt ouverte. Pour en revenir à la Jeune et jolie interprète principale, elle offre une belle prestation malgré le fait qu’on aurait apprécié de la voir davantage mettre à nue son âme plutôt que son corps.

     

    Il faut le voir pour : Se poser des questions si votre fille s’est payé récemment un sac Prada.

  • La cerise sur le gâteau

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    On dit d’elle qu’elle est androphobe ; Amanda (Laura Morante) semble en effet avoir un sacré problème avec les hommes qui lui plaisent. A travers toutes ses relations passées, il y a toujours eu ce moment où elle a éprouvé un blocage psychologique et c’est d’ailleurs ce qu’elle traverse actuellement avec Bertrand (Frédéric Pierrot). En couple depuis 1 an, ils ont pour projet de s’installer ensemble mais Amanda se montre de plus en plus distante et elle s’apprêtait à passer le réveillon du nouvel an seule dans son coin. Sa pote d’enfance Florence (Isabelle Carré) la convainc de se joindre à elle pour un diner où elle fera la connaissance d’Antoine (Pascal Elbé) avec qui elle accroche immédiatement mais manque de chance pour elle, il est homosexuel … du moins c’est ce qu’elle pense !

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    Pour sa première réalisation, Laura Morante se met également en scène dans une comédie romantique intrigante au départ mais qui finit par se révéler en fait juste dépassée. On se laisse déjà perturber par une trame historique parfois brouillonne avant qu’elle ne finisse par tomber dans une affligeante banalité. Difficile également d’accrocher aux personnages ; Amanda finissant presque par être agaçante, Antoine a autant d’énergie que Droopy tandis que Maxime fait la part belle aux clichés. La cerise sur le gâteau n’a donc rien d’appétissant et les quelques notes d’humour ne résident finalement que dans les quelques expressions lâchés par le mari de Florence. A l’image de l’héroïne qui n’aime pas le pétillant, voilà une comédie tout ce qu’il y a de plus plate !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais piquer la cerise du gâteau !

  • Polisse

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    Chaque jour en France, plus de 260 enfants sont victimes de violences et nos potes de la Brigade de la Protection des Mineurs (BPM) de Paris en ont vu de toutes les couleurs. Chaque nouvelle journée apporte son lot de surprises, d’incompréhension, de honte mais aussi de révolter et c’est ce quotidien peu ordinaire que Melissa (Maïwenn) a décidé d’étudier. Grace à ses relations, cette photographe a en effet l’autorisation de suivre ces policiers d’un genre bien particulier dans leur travail. Récupérer des enfants dans un camp, trouver un toit pour héberger une mère et son fils ou rechercher un bébé kidnappé sont autant d’épreuves qu’elle va découvrir au cours de son reportage.

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    Les années passent et plus que jamais, la réalisatrice Maïwenn s’impose comme une figure à part entière du cinéma français et Polisse est là pour nous rappeler combien il faut compter sur elle ! Tranche de vie dans la BPM de Paris où les affaires sordides succèdent à des faits-divers plus légers, il y a des scènes de Polisse qui sont parfois édifiantes. Impossible de se retenir de rire devant les répliques de ces policiers confrontés à des situations incroyables, une façon d’extérioriser leurs véritables sentiments. Soutenu par un casting impeccable qui a su recréer une authentique ambiance de groupe, l’objectif était de faire passer ce film pour un documentaire et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire n’importe quoi lorsqu’on vous pique votre portable !