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alice de lencquesaing

  • Braqueurs

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    Le braquage de convoi d'argent ; c'est ce qui excite notre pote Yanis (Sami Bouajila) et jusqu'à présent il a toujours réussi à passer entre les mailles du filet. Entouré d'une équipe fiable à laquelle s'est récemment joint Eric (Guillaume Gouix), leur dernier coup leur a permis de mettre la main sur des passeports vierges qu'ils ont pu revendre à prix d'or. Tout s'était bien déroulé jusqu'au moment où Amine (Redouane Behache), le frère de Yanis a voulu revendre une des armes ayant servi au braquage. Un certain Salif (Kaaris), dealer à Sevran, menace de les dénoncer s'ils ne font pas ce qu'il leur demande : attaquer un go fast. Une mission bien plus dangereuse que ce que cette équipe a l'habitude de faire mais ils n'ont pas d'autres alternatives.

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    Un titre simple et efficace, c'est ce qu'on pourrait dire également de ce 4ème long-métrage de notre Julien Leclercq. Ce n'est certainement pas pour son scénario - la phrase d'accroche de l'affiche résumant bien la chose - qu'on se jettera sur Braqueurs mais il faut bien reconnaître qu'en matière d'action, ça fait le job ! L'autre point positif concerne un casting réussi où notre pote Sami Bouajila se montre un ton au-dessus de ses camarades Guillaume Gouix & Youssef Hajdi. A défaut de jouer la carte de l'originalité, voilà un film qui est mené sans temps morts, avec quelques scènes de fusillades musclées et qui n'a aucun mal à nous faire passer un bon moment.

     


    Il faut le voir pour : Toujours surveiller ce que fait votre petit frère !

  • Chocolat

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    1897, dans le Nord de la France. Il est connu sous son nom de clown ; Footit (James Thierrée) cherche aujourd'hui à se faire engager dans la troupe du Cirque Delvaux. Malheureusement son numéro ne convainc pas, on le juge dépassé alors qu'on cherche quelque chose de plus novateur. Footit va avoir une idée en assistant au spectacle où il y découvre Rafaël Padilla (Omar Sy) qui incarne un cannibale africain. Un duo inédit va alors naître et les débuts de Footit & Chocolat sont couronnés de succès au point que M. Oller (Olivier Gourmet) va les inviter à rejoindre Paris. Un nouveau triomphe mais Rafaël va traverser des périodes difficiles à cause de son addiction aux jeux et à l'alcool.

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    Tombé dans l'oubli, le nom de Rafaël Padilla qui aura connu la gloire avec le personnage de Chocolat brille de nouveau. Une initiative que l'on doit à Roschdy Zem qui repasse derrière les caméras et revient sur le destin de celui qui fut le tout premier artiste noir français. En guise de scénario, c'est un parcours assez familier qui nous est offert avec l'ascension avant que ne viennent se manifester les premières nuances du portrait. De film en film , Omar Sy se montre chaque fois plus étonnant mais il faut aussi saluer l'excellente prestation de son partenaire James Thierrée. Voilà donc un bel hommage qui permettra de faire connaître cet artiste au plus grand nombre.

     

    Il faut le voir pour : Se souvenir de Rafaël Padilla

  • Tokyo fiancée

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    Notre pote Amélie (Pauline Etienne) est née au Japon où elle a grandi jusqu’à l’âge de 5 ans avant que ses parents ne décident de déménager en Belgique. Aujourd’hui, à 20 ans elle a l’opportunité de revenir vivre dans ce pays qui fait partie d’elle. Afin de gagner sa vie, Amélie donne des cours de français et c’est ainsi qu’elle va faire la rencontre de Rinri (Taichi Inoue) qui sera son premier élève. Avec le temps, une certaine intimité va s’installer entre eux jusqu’à ce que naisse un véritable couple mais Rinri n’est pas un garçon comme les autres. Issu d’une famille particulièrement aisée, Amélie appréhende déjà la rencontre avec ses parents.

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    Adaptation du roman autobiographique Ni d’Eve, ni d’Adam d’Amélie Nothomb ; Tokyo fiancée nous conduit au pays du soleil levant qu’on découvre sous un autre aspect. Bien sur, on retrouve ce petit coté loufoque qui caractérise si bien le peuple japonais mais on a droit aussi à une photographie moins conventionnelle que ce qu’on a l’habitude de voir au cinéma. Ajouté à ça, on a une Pauline Etienne qui est juste parfaite dans la peau de la belge / japonaise qui fait preuve d’une belle énergie à l’image de cette petite séquence façon comédie musicale. S’il ne s’agit pas d’un film incontournable, on passe tout de même un bon moment et surtout il nous offre un peu de dépaysement.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de manger du poulpe vivant quand vous irez au Japon !

  • La tête la première

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    Adrien (David Murgia) avait prévu de rejoindre ses potes à Bruxelles et c’est donc au bord de la route qu’il tente de trouver un véhicule qui voudrait bien l’y amener. Il est alors rejoint par une jeune femme Zoé (Alice de Lencquesaing) ; les 2 auto-stoppeurs qui ne se connaissaient pas vont être pris par une voiture qui les conduira non loin du village de Ferrières. Dès lors, ils vont devenir inséparables, l’attraction semble mutuelle mais c’est une histoire qui s’annonce compliquée car ils ont chacun quelqu’un d’autre dans leur vie. Adrien est en couple depuis 3 ans et attend un enfant tandis que Zoé a dans son cœur un homme qu’elle cherche à rencontrer.

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    Ce qui est sur c’est qu’il y a quand même assez peu de spectateurs qui oseront plonger La tête la première dans ce curieux road-trip. On ne peut pas dire que faire ce petit bout de route en compagnie d’Alice de Lencquesaing & de David Murgia soit véritablement une expérience mémorable même s’il réserve de drôle de chose comme ce distributeur de culottes dans un bar. Pour le reste la première réalisation d’Amélie Van Elmbt frise souvent l’amateurisme par certaines situations mais réussit à sauver les meubles grâce à son duo d’acteurs. Difficile donc de se laisser charmer par ce film qui risque plutôt de vous laisser sur le bord de la route que de vous faire voyager.

     

    Il faut le voir pour : Devenir éleveur de puces !

  • La religieuse

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    Dès son adolescence, notre pote Suzanne (Pauline Etienne) a su qu’elle n’aimerait qu’un homme et un seul : Dieu. Alors que ses 2 grandes sœurs ont choisi le mariage, elle décide de rentrer dans les ordres mais avec le temps viennent les premiers doutes qui vont par la suite se transformer en certitudes : elle veut retrouver une vie normale ! Malgré les volontés de ses parents, Suzanne quitte ainsi le couvent et c’est à son retour chez elle que sa mère lui dévoile une stupéfiante vérité. Un bouleversement tel qu’elle acceptera de reprendre ses habits de sœur mais l’attendent encore de nombreuses épreuves.

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    Déjà l’heure est à la confession, la religion est certainement un des thèmes qui me désintéressent le plus alors le film de Guillaume Nicloux partait déjà sur de mauvaises bases. Inspiré d’un roman de Denis Diderot, on y suite le parcours de la jeune Suzanne qui est par ailleurs magnifiquement interprété par Pauline Etienne rendant ainsi La religieuse un peu plus digeste. En dehors de cette petite lueur de lumière c’est un portrait qui, même s’il ne suscite pas l’ennui, a de quoi laisser indifférent même si les apparitions d’Isabelle Huppert & Louise Bourgoin viennent apporter un peu d’animation. Tout simplement un film qui m’échappe déjà par son sujet.

     

    Il faut le voir pour : Prendre une religieuse à la prochaine visite à la boulangerie !

  • Au galop

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    Notre pote Paul (Louis-Do de Lencquesaing) est un écrivain dont le dernier ouvrage est en passe d’être publié. Séparé de sa femme avec qui il a eu une fille Camille (Alice de Lencquesaing), cette dernière cohabite avec lui dans le même immeuble. Récemment, il est tombé sous le charme d’Ada (Valentina Cervi) qui travaille pour sa maison  d’édition mais cette relation s’annonce déjà bien compliquée. Cette femme est aussi celle qui emploie Camille comme baby-sitter et puis surtout elle doit prochainement épouser Christian (Laurent Capelluto). Au même moment, la santé du père de Paul est inquiétante et celui-ci vient d’être conduit à l’hôpital.

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    Première réalisation pour notre pote Louis-Do de Lencquesaing et on s’accordera à dire qu’Au galop lui ressemble assez bien. Il se dégage de l’acteur une certaine image de bobo appuyé par son comportement nonchalant, une aisance qu’on retrouve également du coté du scénario. C’est une tranche de vie qu’on partage avec Paul & Camille incarnée par la propre fille de l’acteur, leur complicité constituant le seul point notable. Il y a des moments assez drôles comme cette crise de rire devant le cercueil ou bien cette mère qui perd la tête mais le film ne cravache pas beaucoup et ce n’est vraiment qu’au petit trot que vous seriez tenté d’y aller.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre mère prendre le taxi seule !