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stéphane de groodt

  • Paris-Willouby

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    Un appel en pleine nuit a réveillé notre pote Claire (Isabelle Carré), elle a alors appris la triste nouvelle : son père est mort. Elle annonce le drame à frère Marc (Alex Lutz) vivant sous le même toit et qui lui reste impassible car il a de vieilles rancœurs envers ce père. Toujours est-il qu’un voyage s’organise pour se rendre aux funérailles à Willouby. Claire et son compagnon Maurice (Stéphane De Groodt) ainsi que leurs enfants Lucie, Alexandre & Prune (Joséphine Japy, Solal Forte & Aminthe Audiard) sans oublier Marc prennent la route. Un voyage qui ne sera pas de tout repos surtout avec cette voiture qui aurait bien besoin d’une révision.

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    Ils s’étaient fait la main à travers 2 courts, le duo Arthur Delaire & Quentin Reynaud passe la vitesse supérieure avec ce premier long-métrage. Paris-Willouby c’est un road-trip en compagnie d’une famille recomposée loin de l’osmose avec une crise de couple, l’altercation entre beaux-frères et les chamailleries des enfants. La principale faiblesse du film se concerne justement ses personnages ; Lucie & Alexandre ne semblent être présents que pour rajeunir le casting, Prune est adorable mais n’apporte pas grand-chose et il n’y a que la relation entre Claire & Marc qui change un peu la donne mais là encore c’est assez expéditif à l’image d’une des scènes finales. Un film loin de se montrer indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Faire écouter du Lara Fabian à vos enfants, ils vont adorer !

  • My old lady

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    Avec la mort de son père, notre pote Mathias (Kevin Kline) qui préfère qu'on l'appelle Jim, a hérité d'un logement parisien. Il a ainsi quitté New York pour pouvoir revendre ce bien immobilier mais à son arrivée dans la capitale française, il constate qu'une vieille dame habite là. Il s'agit de Mme Mathilde Girard (Maggie Smith) qui révèle à Jim que son père a en fait acheté cet appartement en viager. En d'autres termes, il va devoir payer une rente de 2 400€ chaque mois à cette dame durant qui lui reste à vivre. Voilà qui bouleverse totalement ses plans et il va devoir rester à Paris plus longtemps que prévu et va ainsi s'installer dans une des chambres de sa nouvelle maison.

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    A l'origine il y a eu une pièce de théâtre écrite par Israël Horovitz qui a décidé de le porter lui-même au cinéma signant ainsi sa première réalisation. Au départ, My old lady sonne comme une petite comédie où le personnage de Jim découvre la situation ubuesque dans lequel l'a entraîne la mort de son père. La suite prend toutefois une tournure un peu plus dramatique avec des secrets familiaux qui vont se dévoiler sans grands effets pour le spectateur. On a beau apprécier les prestations impeccables que nous offrent Maggie Smith, Kristin Scott Thomas et Kevin Kline ; une fois que le film commence à déterrer le passé, le temps paraît incroyablement long.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d'acheter en viager ...

  • Une heure de tranquillité

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    C’était jusqu’à présent une journée totalement ordinaire et puis un heureux hasard va permettre à Michel Leproux (Christian Clavier) de dénicher un disque qu’il cherchait depuis longtemps. Dans l’excitation du moment, il ne pense maintenant qu’à une chose : rentrer chez lui et écouter cet album seulement il va y avoir quelques imprévus. Ça a d’abord commencé avec Elsa (Valérie Bonneton) avec qui il a une liaison et qui se trouve être la pote d’enfance de sa femme Nathalie (Carole Bouquet). En plus de ça, les travaux dans l’appartement ont déjà commencé et dans l’immeuble il va y avoir aussi de l’animation puisque c’est la fête des voisins !

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    Après la pièce de théâtre, l’évolution naturelle a porté Une heure de tranquillité à s’inviter au cinéma sous la direction de Patrice Leconte. Dans la peau de notre mélomane en quête de sérénité, on retrouve un Christian Clavier qui comme souvent fait dans l’excès. Accompagné de Carole Bouquet, Valérie Bonneton et Rossy De Palma, on regrette que ces actrices n’aient pas réellement le loisir de s’exprimer ce qui aurait pu égayer davantage cette comédie. Au lieu de ça, on a droit à une galerie de personnages bâtis sur des clichés (Maria, Sébastien, Léo, …) et donc sans saveur. Même la conclusion qui est censée être un beau moment d’émotions ne réussit pas à faire son effet, un film mené trop tranquillement.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de rentre chez vous pour être tranquille !

  • Supercondriaque

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    Alors que dans les rues on fête l’arrivée de la nouvelle année, une ambulance file à toute allure. A son bord se trouve Romain (Dany Boon) et il se trouve qu’il souffre de … eh bien en fait de rien ! C’est un malade et pour être tout à fait exact il s’agit d’un hypocondriaque qui vient de mettre un sacré bazar à la soirée de son médecin et pote d’enfance Dimitri (Kad Merad). Un médecin qui n’en peut plus du cinéma de Romain et il connait le remède pour le guérir : l’amour ! Il tente ainsi de lui faire rencontrer des femmes mais ce n’est pas chose aisée quand on sait que cet homme ne supporte pas les contacts à cause des germes et de cette satanée épidémie de grippe.

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    Comment ne pas repenser au raz-de-marée qu’avait provoqué Bienvenue chez les ch’tis lorsqu’on voit se reformer le duo Dany Boon / Kad Merad. Avec Supercondriaque, la formule n’a pas beaucoup changé avec au programme une comédie teintée d’un élan solidaire et qui vous réserve quelques tranches de rires. Pas de surprise non plus au niveau de l’humour qui va vite diviser les spectateurs par son coté surjoué mais qui donne quand même lieu à des scènes franchement marrantes (la douche avec Valérie Bonneton ou l’attaque du chien). Si on ne tient pas une excellente comédie, on passe un bon petit moment ce qui en fait un remède pour ceux qui ont besoin de se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus toucher aux magazines des salles d’attente !

  • Le siffleur

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    Armand Teillard (François Berléand) est un homme qui ne s'énerve jamais. Même lorsqu'on le soupçonne à tort de fraude fiscale, il accepte tout de même de payer une petite compensation ne serait-ce que pour sauver les apparences de l'administration. Mais aujourd'hui, il est vraiment révolté car le restaurant dans lequel il déjeune chaque jour risque de fermer prochainement. Les propriétaires sont victimes de racket et envisagent sérieusement de vendre cette affaire familiale. C'est alors qu'Armand leur propose les services de son frère jumeau appelé Maurice le siffleur, quelqu'un qui sait employer la manière forte quand il le faut !

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    Une énième comédie française pas désagréable à voir et qui, avec un peu plus d'efforts, aurait pu se révéler très sympathique. Les bons cotés résident dans ce personnage de Maurice - Héros issu du roman de Laurent Chalumeau - qui se montre parfois très fragile et dans un scénario qui multiplie les rebondissements. Il est juste dommage que les personnages secondaires soient aussi caricaturaux avec une mention spéciale pour Candice qui fait honneur à la réputation (usurpée ?) des blondes et qui en joue énormément sans oublier Xavier, la brute sans cervelle. Le siffleur est donc agréable à voir mais n'a rien de vraiment transcendant pour s'imposer dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de lire des livres, ça vous endort.