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les invisibles

  • Les invisibles

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    La sanction est tombée ; parce que les chiffres jouent contre eux le centre d’accueil L’envol est contraint de fermer ses portes. Pour des dizaines de femmes, c’est un coup de massue puisque c’était le seul lieu où elles pouvaient trouver un peu de réconfort. Une douche, un repas ou simplement un coin pour se reposer; cela suffisait à leur redonner du baume au cœur. Nos potes Manu & Audrey (Corinne Masiero & Audrey Lamy) qui travaillent au centre sont elles aussi abasourdies et se sentent impuissantes. Loin de baisser les bras, elles veulent faire tout leur possible pour que Chantal (Adolpha Van Meeraeghe), Marianne (Marianne Garcia) et les autres réussissent à retrouver du travail et pourquoi pas s’en sortir.

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    Après Discount, le réalisateur Louis-Julien Petit continue de s’engager dans un cinéma social et ce film trouve d’autant plus un écho dans nos esprits après le soulèvement des Gilets Jaunes à travers le pays. Les invisibles vient donc mettre en lumière une population en prise aux difficultés qu’elles soient d’ordres économiques, sociales ou encore familiales. La force de ce film vient de son authenticité et pour cause une bonne partie du casting est composée de véritables femmes qui ont fréquenté ces centres. l’empathie est donc au rendez-vous et on s’attache à ce film dont le seul objectif est de rendre à ces personnes une dignité qu’elles pensaient disparue. On se serait par contre bien passé du personnage d'Esteban qui, par sa naïveté excessive, détonne par rapport aux autres.

     

    Il faut le voir pour : smiley-163510_960_720.jpg

  • Les invisibles

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    Ils s’appellent Monique, Bernard, Jacques ou encore Pierrot et ont vécu beaucoup de choses dans leur vie mais ils ont également un autre point commun : ils sont homosexuels. A leur époque, l’homosexualité était pour certains considéré comme une maladie psychiatrique, une déviance totale de la normalité. Rejet des proches et de la famille, regards malsains ou victimes de marginalisation, ça n’a pas été une période facile pour tout le monde. A travers le temps qui passe, ils ont vu les évolutions de notre société sur le sujet mais observent aussi les blocages qui persistent ; ce documentaire est un témoignage des nombreuses épreuves qu’ils ont vécu jusqu’à aujourd’hui.

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    Comment percevait-on l’homosexualité il y a 50 ou 60 ans ? C’est la question à laquelle tente de nous éclairer ce documentaire réalisé par Sébastien Lifshitz à travers plusieurs témoignages. Couple de retraités, femme libérée ou fermier ; ce sont des profils diversifiés qui nous sont proposés ; chacun évoquant sans aucun tabou leur vie sexuelle. A travers leurs anecdotes, le spectateur devient témoin de leurs profondes blessures mais aussi des moments de joie. Ces portraits croisés sont intéressants parfois touchants mais Les invisibles manque d’un vrai fil conducteur et a parfois tendance à s’éterniser ce qui n’est pas sans conséquence pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Voir le bouc autrement.