Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

corinne masiero

  • Les invisibles

    2190099559.54.jpg

    aff.jpg

    La sanction est tombée ; parce que les chiffres jouent contre eux le centre d’accueil L’envol est contraint de fermer ses portes. Pour des dizaines de femmes, c’est un coup de massue puisque c’était le seul lieu où elles pouvaient trouver un peu de réconfort. Une douche, un repas ou simplement un coin pour se reposer; cela suffisait à leur redonner du baume au cœur. Nos potes Manu & Audrey (Corinne Masiero & Audrey Lamy) qui travaillent au centre sont elles aussi abasourdies et se sentent impuissantes. Loin de baisser les bras, elles veulent faire tout leur possible pour que Chantal (Adolpha Van Meeraeghe), Marianne (Marianne Garcia) et les autres réussissent à retrouver du travail et pourquoi pas s’en sortir.

    01.jpg

    Après Discount, le réalisateur Louis-Julien Petit continue de s’engager dans un cinéma social et ce film trouve d’autant plus un écho dans nos esprits après le soulèvement des Gilets Jaunes à travers le pays. Les invisibles vient donc mettre en lumière une population en prise aux difficultés qu’elles soient d’ordres économiques, sociales ou encore familiales. La force de ce film vient de son authenticité et pour cause une bonne partie du casting est composée de véritables femmes qui ont fréquenté ces centres. l’empathie est donc au rendez-vous et on s’attache à ce film dont le seul objectif est de rendre à ces personnes une dignité qu’elles pensaient disparue. On se serait par contre bien passé du personnage d'Esteban qui, par sa naïveté excessive, détonne par rapport aux autres.

     

    Il faut le voir pour : smiley-163510_960_720.jpg

  • L'hermine

    star 03.5.jpg

    AFF1 (2).jpg

    Il a attrapé une vilaine grippe mais notre pote Michel Racine (Fabrice Luchini) n’a pas vraiment le temps de se reposer. C’est en effet le début d’une longue semaine de travail pour ce Président de la Cour d’assises qui va devoir examiner une sordide affaire. Alors qu’il procède au tirage au sort des jurés qui vont assister au procès, il est abasourdi lorsqu’il tire le nom de Ditte Lorensen-Coteret (Sidse Babett Knudsen). Il se trouve en effet que cette femme n’est pas totalement inconnue aux yeux de Michel mais leur rencontre remonte déjà à un certain temps. Parallèlement au procès, il va ainsi essayer de se rapprocher de Ditte.

    01.jpg
    C’est quand même un drôle de film que cette réalisation de Christian Vincent. Étrange parce qu’il démarre sur une tragédie familiale dévoilée en pleine cour d’assises traitée de manière on ne peut plus réaliste, une atmosphère pesante désamorcée tout de même par quelques sourires. Et puis en marge de cela, il y a ce lien particulier entre le Président et ce juré d'assises. On a une distribution vraiment séduisante avec en tête un Fabrice Luchini égale à lui-même mais c’est surtout la présence de Sidse Babett Knudsen qui enchante littéralement l’écran. L'hermine est donc une belle surprise qui mérite d’être découverte.

     


    Il faut le voir pour : Arrêter de confondre le Juge et le Président de la Cour d’assises.

  • Discount

     

    star 02.jpg

    AFF.jpg

     

    Des caisses automatiques vont bientôt être installées dans le magasin Discount géré par Sofia Benhaoui (Zabou Breitman) et cela va provoquer quelques licenciements. L'inquiétude grandit chez les employés qui ne savent pas de quoi leur avenir sera fait et au lieu d'attendre sagement d’être éventuellement renvoyé, notre pote Gilles (Olivier Barthélémy) a lui décidé d'agir. Il réussit ainsi à convaincre ses collègues Christiane, Emma, Alfred & Momo (Corinne Masiero, Sarah Suco, Pascal Demolon & M'Barek Belkouk) de "prendre" de la marchandise du magasin pour les écouler dans une épicerie solidaire qui va vite connaître un succès grandissant.

    01.jpg

    Une épicerie clandestine solidaire, une belle brochette de comédiens ; sur le papier Discount semblait ainsi disposer d'un potentiel intéressant. Cependant, on s'aperçoit vite qu'il se dégage du film une drôle d'impression ; on a beaucoup de mal à entrer dans l'histoire car ça sonne assez faux. Il y a en fait des scènes qui paraissent artificiels, des détails qui relèvent de l'illogique qu'on mettra sur le compte du tout premier long-métrage de Louis-Julien Petit. Dommage car les comédiens se montrent plutôt généreux (et notamment une remarquable Sarah Suco) et qu'il y avait de quoi nous pondre un bon feel-good movie mais c'est loupé !

     

    Il faut le voir pour : Garder la banane !

  • Suzanne

    star 04.jpg

    aff.jpg

    Lorsque sa femme Isabelle est morte, notre pote Nicolas (François Damiens) savait qu’il ne serait pas facile d’élever ses 2 filles Suzanne & Maria (Apollonia Luisetti / Sara Forestier & Fanie Zanini / Adèle Haenel). Avec son travail de routier, il n’était en effet pas souvent à la maison mais il a pu compter sur le soutien de ses proches et cette famille s’en est très bien sorti. Reste que Suzanne lui cause pas mal de soucis ; ça a commencé lorsqu’elle est tombée enceinte. Son fils Charlie (Maxim Driesen / Timothé Vom Dorp / Jaime Da Cunha) grandira sans père mais aussi sans sa mère qui tombera follement amoureuse de Julien (Paul Hamy). Pour ce dernier, elle quittera du jour au lendemain son travail et ira même jusqu’à abandonner son enfant.

    01.jpg

    C’est un portrait qu’on n’oubliera pas de sitôt d’abord par l’histoire mouvementée de Suzanne mais aussi par la réalisation de Kattel Quillévéré. Son film est en effet une succession d’ellipses revenant sur les épreuves traversées par une famille définitivement atypique. Bien sur, cela implique aussi beaucoup de questions sans réponses mais ça apporte avant tout un réel dynamisme au récit. Ajoutez à cela le trio Forestier / Haenel / Damiens tout simplement parfait sans oublier le casting des enfants qui est tout aussi remarquable et vous avez là une belle surprise du cinéma français à découvrir absolument et c’est bien normal qu’on lui attribue le Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre fille !

  • Vandal

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Il n’a encore que 15 ans mais notre pote Chérif (Zinedine Benchenine) a déjà une belle liste de délits derrière ce qui exaspère sa mère Hélène (Marina Foïs). Il est donc envoyé chez sa tante Christine (Brigitte Sy) et son mari Paul (Jean-Marc Barr) où il retrouvera son cousin Thomas (Emile Berling) mais aussi de son père Farid (Ramzy Bedia) qui vit non loin de là. Alors que tout son entourage se mobilise pour qu’il file droit, la nuit venue Chérif s’évade avec Thomas et découvre que son cousin accompagné de potes d’enfance s’amusent à graffer. Dans la ville, ils ne sont pas les seuls à s’amuser ainsi puisqu’un certain Vandal est omniprésent et monopolise les meilleurs spots mais peut-être pas pour très longtemps !

    01.jpg

    C’est un premier long-métrage pour notre pote Hélier Cisterne auquel Marina Foïs, Jean-Marc Barr et Ramzy Bedia sont venus apporter leur soutien. Ils encadrent ainsi la jeune garde représentée par Zinedine Benchenine, Adrien Jolivet et Chloé Lecerf dans une guerre des territoires artistiques. Si on évoque ici les graffitis ça se résume à des inscriptions et donc un peu comme dans Gimme the loot c’est assez décevant. Reste que l’intérêt de Vandal réside surtout dans le portrait d’un adolescent dans cet environnement particulier et qui a le mérite d’éviter les clichés habituels. Un film qui fait preuve d’authenticité et plein de bonnes intentions mais pour lequel on a quand même bien du mal à se passionner.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser vos enfants faire le mur pour préserver les autres murs !

  • Les reines du ring

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Après 5 ans passés en prison, notre pote Rose (Marilou Berry) retrouve la liberté et espère désormais pourvoir reconstruire sa vie auprès de son fils qu’elle n’a pas vu grandir. Elle pouvait s’y attendre, les retrouvailles sont glaciales et pour tenter de capter son attention, Rose va se lancer dans un drôle de challenge : le catch ! Son fils tant un fan inconditionnel des superstars de la WWE, elle se dit qu’en faisant cela, elle pourrait recréer un lien avec lui. Elle sera entrainée par un ancien champion ; Richard Cœur de lion (André Dussolier) à condition qu’elle constitue une équipe. Pas besoin d’aller bien loin pour ça, ses collègues de chez Happy Market Colette, Jessica & Viviane (Nathalie Baye, Audrey Fleurot & Corinne Masiero) sont prêtes à monter sur le ring !

    01.jpg

    Du catch au cinéma, impossible pour moi de louper ça même si le résultat risquait de me laisser au tapis. Finalement Les reines du ring s’avère être une comédie plutôt divertissante qui certes, ne fait pas preuve de beaucoup de subtilités, mais sait enchainer les prises pour nous faire rire. Le casting est réussi avec notamment la très méchante Corinne Masiero ou encore une irrésistible Isabelle Nanty qui dévoile ses talents d’imitatrice. Le premier film de Jean-Marc Rudnicki part donc sur une bonne idée mais on peut regretter qu’il ne soit pas aller un peu plus loin dans le délire et plus particulièrement au niveau des scènes de combat qui manquent de percussion et donc de spectaculaire. Et puis une participation plus active de The Miz ou de CM Punk aurait été appréciée !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mère de vous apprendre à catcher.

  • La marque des anges - Miserere

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Son enquête sur Blackstream est de nouveau au point mort mais une nouvelle piste pourrait bien se révéler payante pour notre pote Frank (JoeyStarr). Ce flic d’Interpol vient en effet d’apprendre la mort d’un certain Goetz Willhen (Joe Sheridan), un nom qui fait partie d’une liste qu’il a récupéré dans le cadre de son affaire. Lorsqu’il se rend à Paris, il fait la connaissance du commandant Lionel Kasdan (Gérard Depardieu), un ancien de la BRI qui a bien du mal à se faire à la retraite. Les deux policiers vont finir par s’entraider pour tenter de résoudre cette enquête qui recèle de nombreux secrets et qui pourrait bien être liée avec le passé mouvementé de Frank.

    01.jpg

    Jean-Christophe Grangé va finir par devenir scénariste pour le cinéma puisque La marque des anges - Miserere n’est rien moins que la 4ème adaptation d’un de ses romans. Si vous connaissez l’univers de l’écrivain, vous ne serez pas surpris de découvrir un énième polar avec ici des ramifications religieuses. Une intrigue qui se dévoile au fil des minutes mais tirée par les cheveux. Par contre, la curiosité du film était de voir ce qu’allait donner ce duo Gérard Depardieu / JoeyStarr et on est relativement déçu du résultat. A part quelques vannes datées sur l’âge de notre Gégé, ces 2 larrons manquent de complicité si bien que leurs personnages finissent par devenir transparents comme ce film.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment les enfants peuvent vous casser les oreilles.

  • 11.6

    star 03.jpg

    aff.jpg

    11,6 millions d’euros, c’est un casse exceptionnel qui a eu lieu le 5 Novembre 2009 d’autant plus qu’il a été commis par un convoyeur. Cela fait des années que notre pote Tony Musulin (François Cluzet) travaille comme agent de sécurité chez Ibris et rien ne laissait présager que cet employé allait commettre ce geste insensé. S’il y avait quelques points de désaccord avec sa direction, c’était quelqu’un de fiable mais de la frustration s’est accumulée avec le temps jusqu’à ce qu’il se mettre en tête de voler cet argent. Cet amateur de belles voitures va alors longuement se préparer pour mettre au point un plan tout en sachant qu’une fois qu’il aura agi il sera activement recherché.

    01.jpg

    L’affaire avait fait à l’époque la une de tous les médias, la France découvrait le nom de Tony Musulin, un convoyeur de fonds qui s’est illustré en dérobant rien moins que 11.6 millions d’euros sans arme, ni haine, ni violence. Bien qu’arrêté quelques semaines plus tard, son histoire a fasciné au point que Philippe Godeau lui consacre aujourd’hui un film avec François Cluzet (que le réalisateur retrouve après Le dernier pour la route) qui prête son visage avec le talent qu’on lui connait au personnage principal. Un portrait qui se dresse sans grandes idées et qui finalement ne fait que perpétuer le fait-divers en l’adaptant sur le grand-écran.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une belle voiture pour se faire appeler Monsieur !

  • Ombline

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Son copain était impliqué dans des trafics de drogues et un jour les policiers ont débarqué chez eux. Une arrestation qui s’est mal passée et notre pote Ombline (Mélanie Thierry) a perdu ses nerfs en poignardant à la cuisse un des policiers. Elle a écopé d’une peine de 3 ans et appris que son compagnon était décédé mais surtout durant sa détention, elle apprend qu’elle va prochainement avoir un bébé. Comme toutes les détenues enceintes, elle est d’abord mis à l’écart avant de donner naissance à Lucas mais débute alors un long combat pour la jeune femme pour garder son enfant auprès d’elle. Lorsqu’Ombline se voit arracher son fils de ses bras, elle garde au fond d’elle l’espoir d’échapper un jour à cet enfer et récupérer ainsi Lucas.

    01.jpg

    Des films dans le milieu carcéral, on en a vu passé et certains auront encore en mémoire Le prophète d’Audiard mais peu ou pas se sont intéressés au sort des femmes et encore moins des mères. Ombline répare donc cette injustice et plutôt de belle manière à travers l’interprétation de Mélanie Thierry. On est moins emballé par le reste à savoir une histoire assez commune avec ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. Lieu gangrené par une violence perpétuelle ; avec la prison reviennent les éternels thèmes de la promiscuité, de l’espoir de réhabilitation le tout orchestré de façon assez commune. S’il ne tient pas les promesses d’une grande évasion, on apprécie l’initiative du film et la prestation remarquable de son actrice principale.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier que vos enfants restent votre plus grande évasion !

  • De rouille et d’os

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Ali (Matthias Schoenaerts) a décidé de s’enfuir avec son fils Sam (Armand Verdure), laissant derrière eux une mère qui n’hésitait pas à se servir de son enfant pour passer de la drogue. C’est ainsi qu’il atterrit à Nice où vit sa sœur Anna (Corinne Masiero), ce n’est pas le grand luxe mais cela lui permettra de se poser un peu. Il parvient à trouver du travail dans la sécurité et des mois s’écoulent lorsqu’il reçoit un coup de fil de la part de Stéphanie (Marion Cotillard). Ils se sont connus lorsqu’Ali venait d’arriver dans la région et travaillait comme videur à l’Annexe. Depuis, la jeune femme a eu un grave accident sur son lieu de travail et pour la sauver, il n’y a pas eu d’autres choix que de lui amputer les 2 jambes.

    01.jpg

    C’est un recueil de nouvelles signé Craig Davidson qui a inspiré Jacques Audiard pour son dernier film, la rencontre inattendue de 2 personnages brisés par l’existence. De rouille et d’os dépasse le simple portrait, c’est avant tout leur force de caractère qui est mis en valeur et qui s’exprime notamment chez Ali par une violence parfois incontrôlée. Le casting en impose avec en tête Marion Cotillard mais surtout le toujours impressionnant Matthias Schoenaerts qui avait explosé l’écran dans Bullhead sans oublier Corinne Masiero, révélée dans Louise Wimmer. Le réalisateur séduit une fois de plus avec cette histoire forte, émaillée de contrastes et confirme un peu plus son statut d’incontournable dans le cinéma français. Un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Toujours rester "Opé" !