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riccardo scamarcio

  • A vif !

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    Le nom d'Adam Jones (Bradley Cooper) était autrefois connu dans le milieu culinaire mais après avoir été récompensé par 2 étoiles au guide Michelin, il a tout gâché ! Il a ainsi quitté la France et durant 3 ans, il ne s'est contenté que d'ouvrir des huîtres en Louisiane jusqu'à aujourd'hui où il veut plus que tout relancer sa carrière. Le voilà à Londres où il va se faire engager dans le restaurant de son pote Tony (Daniel Brühl) avec l'objectif annoncé d'obtenir sa 3ème étoile. Pour composer sa brigade, il va faire appel à ceux avec qui il a travaillé auparavant mais va également débaucher de jeunes talents comme Helene (Sienna Miller).

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     La gourmandise appelle une nouvelle fois les spectateurs dans les salles. A vif ! Nous invite donc à suivre le retour au premier plan d'Adam Jones, personnage qui sait se montrer aussi attachant qu'il est arrogant. Un scénario somme toute assez fade mais qui est compensé par une réalisation plutôt dynamique de la part de notre pote John Wells enrobée par des images qui pourrait rapidement vous donner l'eau à la bouche. Un film totalement convenu mais qui n'en reste pas moins plaisant surtout qu'en plus il réunit du beau monde comme Emma Thompson, Daniel Brühl, notre pote Omar Sy, Riccardo Scamarcio ou encore un passage furtif d'Uma Thurman.

     

     
    Il faut le voir pour : Connaître le protocole qui vous fera passer pour des critiques du guide Michelin !

  • Pasolini

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    Après son voyage à Stockholm où il est allé promouvoir son dernier livre Les cendres de Gramsci, notre pote Pier Paolo Pasolini (Willem Dafoe) est de retour à Rome. Cet homme aux multiples talents est un personnage qui fascine par son sens de la provocation et il ne compte pas s’arrêter là ! Après avoir travaillé sur son prochain livre, il a également développé le scénario d’un nouveau film qu’il souhaite tourner au plus vite. Il a d’ailleurs l’occasion de présenter le scénario à Ninetto Davoli (Riccardo Scamarcio) où l’histoire suivrait Epifanio (Ninetto Davoli) partant à la chasse d’une comète annonçant la naissance du messie et le conduisant ainsi jusqu’à une fête assez particulière.

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    Au risque de paraitre inculte (ce qui n’est pas vraiment un scoop), j’ignorais tout de Pier Paolo Pasolini jusqu’à ce film de notre pote Abel Ferrara. La question qui se pose alors est de savoir si connaitre l’œuvre cet artiste italien n’est pas déjà une condition sine qua non pour pouvoir réellement aborder ce "biopic". Il faut aussi dire que le réalisateur prend un malin plaisir pour tenter de nous déstabiliser en imbriquant des histoires dans l’histoire de Pasolini. Ceci d’autant plus qu’on ne revient que sur la dernière journée de sa vie ce qui n’est pas la meilleure façon de le découvrir. On ne sait pas réellement où le réalisateur veut nous emmener mais ce qui est sur c’est qu’il y en a plus d’un qui sera tenté d’aller voir ailleurs.

     

    Il faut le voir pour : Toujours suivre une comète, vous pourriez avoir une surprise ...

  • Gibraltar

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    En s’installant à Gibraltar, notre pote Marc Duval (Gilles Lellouche) pensait repartir à zéro mais une fois de plus les dettes s’accumulent. Les crédits qu’il a contracté pour se payer son bateau et son bar lui coûtent chers et ils cherchent désespérément une solution sans vouloir inquiéter sa femme Clara (Raphaëlle Agogué). Son pote Glacose (Philippe Nahon) lui offre alors une drôle d’opportunité puisque Marc va être contacté par les Douanes françaises afin de devenir un aviseur. Son agent de liaison, Redjani Belimane (Tahar Rahim) est en effet prêt à le rémunérer contre certaines informations liées au trafic de drogue de la région mais cela n’est pas sans risques. Au départ, il ne devait que jouer les simples espions mais va rapidement côtoyer un dangereux trafiquant.

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    Adapté de la véritable histoire de Marc Fiévet, Gibraltar entend faire la lumière sur l’incroyable et officieuse collaboration entre les Douanes françaises et un simple gérant de bar. Plutôt prenant dans sa première partie, ce thriller signé Julien Leclercq (L’assaut) décline progressivement en intensité à mesure qu’on approche de la conclusion. On n’est pas non plus convaincu par les prestations de certains ; si celle de Gilles Lellouche est relativement correcte, on ne peut pas en dire autant de celle de Tahar Rahim dont on dirait qu’il porte un costume bien trop grand pour lui. Avec tout ça, on finit donc par avoir un film assez commun dans le paysage cinématographique qu’on oubliera assez vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trop parler quand vous jouez au billard !

  • L’amour a ses raisons

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    L’amour est un sentiment compliqué qui peut intervenir sans que l’on s’y attende et peut également vous réserver son lot de surprises quel que soit notre âge. Roberto (Riccardo Scamarcio) est un futur avocat et s’apprête à épouser Sara (Valeria Solarino), son destin semble tout tracé mais lors d’un voyage dans un village toscan, il va se laisser séduire par Micol (Laura Chiatti). Autre histoire, Fabio (Carlo Verdone) est un célèbre présentateur de télé qui a une vie tranquille mais qui va s’aventurer dans une relation extraconjugale avec l’imprévisible Eliana (Donatella Finocchiaro). Enfin, Adrian (Robert De Niro) est un miraculé de la vie, il a eu une greffe du cœur et celui-ci va battre pour les beaux yeux de Viola (Monica Bellucci).

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    Ah l’amour !! C’est un sujet intarissable et ce n’est pas le réalisateur Giovanni Veronesi qui dira le contraire puisqu’il clôt avec L’amour a ses raisons une trilogie sur ce thème universel. Divisé en 3 parties, le film nous fait passer un agréable moment par son ambiance vaudevillesque dommage que certains détails viennent gâcher la fête. On pense avant tout à ce narrateur étrange, Cupido censé être le Dieu de l’amour qui est ici un chauffeur de taxi (??) jouant les intermédiaires mais personnage qui s’avère plus ridicule qu’autre chose. Et puis il y a les histoires parfois poussives, la 1ère me faisant penser (je vais peut-être faire dresser les cheveux à quelques uns) à Benvenuti al Sud et qui auraient gagné à être raccourcies de quelques minutes.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un homme est plus rapide qu’une voiture !