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polar

  • Peur sur la ville

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    Une femme a été retrouve morte défenestrée depuis le 17ème étage de son immeuble. Elle s’appelait Nora Elmer (Léa Massari) et quelques instants avant le drame, elle avait contacté la police pour signaler d’inquiétants appels téléphoniques. L’affaire est désormais aux mains du Commissaire Jean Letellier (Jean-Paul Belmondo) qui a lui surtout envie de mettre le grappin sur Marcucci (Giovanni Cianfriglia) qui a ruiné sa carrière. L’actualité va cependant le rattraper ; Nora fut victime d’un homme mystérieux se faisant appeler Minos (Adalberto Maria Merli) et il ne compte pas s’arrêter là. Ses victimes sont toutes des femmes qui selon lui méritent leur châtiment en raison de leur comportement jugé trop frivole.

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    Les premières notes de la musique composée par un certain Ennio Moriconne nous font immédiatement pénétrer dans l’atmosphère angoissante du film. Visuellement Peur sur la ville a bien pris quelques rides mais sur le fond, ça reste encore un polar de référence en grande partie grâce à la participation de notre cher Jean-Paul Belmondo. Flic qui ne connait pas la peur, il ne recule pas devant une fusillade ou encore une poursuite sur les toits de Paris d’autant plus qu’à l’époque il n’avait pas besoin qu’un cascadeur prenne sa place ! Pour tout ça, on a donc là un véritable classique du cinéma français qu’on ne rechigne jamais à revoir.

     

    La scène culte à ne pas louper : La poursuite en métro !

  • Le guetteur

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    Chargé d’une grosse affaire, le Commissaire Mattéi (Daniel Auteuil) et son équipe sont sur le point de résoudre leur enquête. Ils savent qu’un braquage va avoir lieu au Crédit Général de France et sont en planque attendant que les criminels fassent leur apparition. Dès que ceux-ci sortent de la banque, l’ordre est donné de les arrêter ; ils sont pris au piège mais reçoivent l’aide inattendue d’un sniper. L’opération est un échec total, les bandits parviennent à s’enfuir mais l’un d’eux est gravement blessé toutefois peu de temps après un évènement inattendu relance l’enquête. Un coup de fil anonyme les informe de la planque du sniper et effectivement ils parviennent à appréhender un certain Vincent Kaminski (Matthieu Kassovitz) ; reste maintenant à mettre la main sur ses complices.

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    Sur le papier, Le guetteur s’annonçait plutôt alléchant puisque la caméra est dirigée par l’italien Michele Placido dont L’ange du mal était des plus séduisants. En plus de ça, il y a le face à face entre Daniel Auteuil et Matthieu Kassovitz auquel vient s’ajouter Olivier Gourmet mais qui, au final, nous laisse franchement sur notre faim. Principalement en cause, un scénario qui part parfois en roue libre et qui implique des protagonistes pas ou trop peu développés. Il était évident que les projecteurs allaient se braquer sur le trio de comédiens, le reste du casting n’est ni plus ni moins que de la chaire à canon pour tenter de faire avancer un polar bien loin de tenir ses promesses.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les toits de Paris !

  • Viva Riva !

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    Cela fait bien 10 ans que notre pote Riva (Patsha Bay) n’avait pas foulé les terres congolaises et s’il est revenu à Kinshasa c’est aussi pour faire du business ! Il n’est pas revenu les mains vides puisqu’il a avec lui un camion plein de baril d’essence, un véritable trésor alors que la ville se retrouve en pleine pénurie de carburant. Avec un prix au litre qui ne cesse d’augmenter, il va toucher un joli pactole et pour fêter ça il est allé retrouver son pote d’enfance J.M. (Alex Herabo). A cette occasion, il aperçoit la belle Nora (Manie Malone) sur laquelle il va totalement flasher mais il devrait se méfier car elle n’est pas seule. Pendant ce temps, un certain César (Hoji Fortuna) débarque lui aussi à Kinshasa à la recherche de Riva.

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    En prenant comme référence Scarface ou Pulp fiction, certaines critiques avaient bien entendu éveillé ma curiosité par rapport à Viva Riva ! mais cette enthousiasme semble bien exagéré. Oui ce polar se déroulant en plein cœur de Kinshasa possède quelques atouts tels que cette jungle urbaine transpirante de corruption. On veut bien croire que dans le paysage cinématographique africain ce film puisse s’imposer comme une future référence mais en tant que spectateur averti que nous sommes, on ne peut pas ignorer le jeu parfois hésitant de certains comédiens ou des séquences d’action aussi peu convaincantes que pauvres dans la mise en scène. Divertissant sans plus.

     

    Il faut le voir pour : Faire vos réserves de carburant !

  • De force

    Bonjour, je m’appelle Manuel Makarov (Eric Cantona).

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    01.jpgJ’ai fait des conneries dans ma vie ; j’ai été braqueur et je me suis tapé 15 ans de prison. J’avais décidé de reprendre ma vie en mains et de tourner une page et pour cela je n’attendais plus que ma conditionnelle pour retrouver ma femme et ma fille.

     

    Et puis vous avez certainement entendu parler de mon évasion mais croyez-le ou non, j’ai été évadé de force ! L’ordre est venu d’en haut, ce sont les flics qui ont tout organisé pour m’obliger à les aider, à devenir une balance.

     

    02.jpgJe devais prendre contact avec Jimi Weiss (Simon Abkarian), celui que l’on soupçonne d’être à la tête d’une bande de braqueurs appelé les All blacks. Et puis ça a fini par mal tourné et je me retrouve ainsi avec ces 3 otages mais je tenais à témoigner pour que la vérité éclate au grand jour !

     

     

     

    En savoir plus sur De force ?

  • City of crime

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    Un motel à Palm Springs. C’est là que se sont donnés rendez-vous nos potes Roy, Lee & Jorge (Harvey Keitel, Timothy Hutton & Wade Dominguez) et ils ne sont pas venus faire du tourisme ! Un tuyau les a informés qu’il y avait un beau coup à réaliser : une bijouterie reçoit chaque mois une livraison exceptionnelle de diamants, de quoi assurer leurs vieux jours. L’équipe n’est pas encore au complet puisqu’ils attendent l’arrivée de Skip (Stephen Dorff) qui doit ramener les armes et qui est également leur chauffeur. Leur plan se déroule sans encombres sauf que ce vieux Skip a décidé de se la jouer solo et abat froidement ses partenaires, seul Roy est parvenu à s’enfuir et il a bien l’intention de régler ses comptes.

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    Plus tout jeune ce film de John Irvin sorti en 1997 et cela s’en ressent. Le concept est simple ; le braquage d’une bijouterie, une trahison et une vengeance, un plat qui se mange toujours froid. Froid, on le restera devant ce City of crime ; quand on a droit à quelques scènes d’action celles-ci sont relativement pauvres et la seule séquence marquante reste cet "éclatage de gueule" initié par Keitel sur ce pauvre Stephen Dorff. Pour l’anecdote on notera aussi les participations discrètes de Famke Janssen et celle encore plus modeste de Lucy Liu qui décrochaient ici un de leurs premiers rôles au cinéma. Un film qui n’a donc rien de l’indispensable.

  • De force

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    Ils sont surnommés les All blacks et ont encore fait parler d’eux dans les médias après cette nouvelle attaque d’un fourgon blindé. Parmi les victimes se trouve le fils d’un ministre et dès lors, la recherche de ces criminels va devenir la priorité de la Procureure Danielle Canetti (Anne Consigny). Clara Damico (Isabelle Adjani), commandant de la BRB a désormais carte blanche pour arrêter ce gang et elle se tourne vers Manuel Makarov (Eric Cantona), ancien criminel reconverti mais celui-ci n’a aucune intention d’aider les flics. Ce choix, il ne l’aura plus lorsqu’il va se faire évader de force ; à lui désormais de prendre contact avec Jimi Weiss (Simon Abkarian) et découvrir leur prochain coup.

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    On va essayer de peser les mots : De force est une grosse daube ! Bon, voilà un poids en moins et si vous trouvez ce jugement sévère c’est que vous n’avez vraiment pas vu le film de Franck Henry. Déjà le scénario est d’une niaiserie déconcertante : un fils de ministre de passage dans un fourgon blindé se fait descendre et donc là les flics décident de faire leur travail. Vient s’ajouter à cela un jeu d’acteur désastreux à l’image de la participation de Francis Kuntz, une scène qu’on croirait sortie directement d’une émission du Groland. Tout tourne tellement au ridicule qu’on ne peut s’empêcher de s’esclaffer devant tant d’absurdités mais je ne suis pas sur que c’était l’effet espéré par le réalisateur.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si le réalisateur n’a pas interverti les répétitions avec son film ?


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Mineurs 27

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    Il ne fait aucun doute que notre pote Stan (Finnegan Oldfield) a changé ses derniers temps, il s’est plus que jamais renfermé sur lui-même. La seule façon qu’il ait trouvée pour exprimer ses sentiments est de réaliser des graffs, le reste du temps il le passe à la plage pour admirer la belle Deborah (Marie-Ange Casta) qu’il a connu au lycée. Celle-ci n’a pourtant d’yeux que pour Wilson (Nassim Si Ahmed) qui a eu une adolescence mouvementée et qui a même mis un pied dans la délinquance ; un passé pas totalement enterré. Ces 2 garçons ont d’ailleurs une histoire commune, un drame qu’on a tenté d’oublier mais le dossier Mineurs 27 est sur le point de revenir hanter les mémoires.

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    En dehors de Jean-Hugues Anglade, le casting du reste des rôles principaux est un vent frais pour le cinéma français et on n’aura pas manqué la première médiatisée de Marie-Ange Casta, sœur de Laetitia. Le réalisateur Tristan Aurouet n’est pas un amateur puisqu’il avait déjà coréalisé avec Gilles Lellouche Narco et il revient cette fois en solo pour un thriller autour du sujet sensible de la pédophilie. Intrigue alambiquée, déséquilibre des personnages et rythme haché sont autant de défauts qui font qu’on a beaucoup de mal à se laisser absorber par l’histoire et on voit alors poindre un ennui sans équivoque. Il y avait de bonnes intentions mais cela ne semble pas être un argument assez suffisant pour se laisser tenter par Mineurs 27.

     

     

    Il faut le voir pour : Considérer les graffitis d’une autre façon.

  • R.I.F. (Recherches dans l’intérêt des Familles)

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    Notre pote Stéphane (Yvan Attal) est certainement l’un des meilleurs éléments de sa brigade de police mais son travail est en train de ronger progressivement sa vie de famille. Les disputes avec sa femme Valérie (Valentina Cervi) se font de plus en plus fréquentes et c’est certainement leur fils Théo (Talid Ariss) qui en souffre le plus. Ils avaient donc décidé de partir en vacances, 1 semaine pour recoller les morceaux mais leur voyage va se transformer en un terrible cauchemar. Tout a commencé lorsque leur voiture est tombée en panne, on les avait alors déposés à une station-service où Stéphane a pu contacter une dépanneuse. Il retourne alors chercher son véhicule en compagnie de son fils mais lorsqu’il revient à la station, Valérie a disparu sans laisser de traces.

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    La 1ère scène donne l’illusion qu’on va avoir droit à un thriller haletant malheureusement, le reste du film ne se montre pas aussi intense et inutile de dire qu’on se sent légèrement frustré. A différentes reprises, on se dit que le film va réellement démarrer et puis tout redevient étrangement calme ; un faux rythme qui fait que R.I.F. (Recherches dans l’intérêt des Familles) nous laisse totalement sur notre faim. C’est d’autant plus regrettable qu’Yvan Attal se glisse parfaitement dans la peau de ce flic désabusé au point que les comédiens qui l’entourent feraient presque office de simples figurants. Une réalisation tout ce qu’il y a de plus correcte mais pas assez excitant pour Ravir l’intérêt des Fans de cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur ceux qui viennent présenter leur respect à votre femme !

  • The murderer

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    Notre pote Gu-Nam (Kim Yun-Seok) est ce qu’on appelle un Joseonjok c’est-à-dire un coréen du nord qui a quitté son pays pour vivre en Chine. Il vit dans la ville de Yanji où il a accumulé de nombreuses dettes notamment pour payer le visa de sa femme partie en Corée du sud et dont il n’a plus de nouvelles. A cela s’ajoute son addiction au Mah-Jong et son ardoise s’élève désormais à 60 000 Yuans, une somme dont il est loin de disposer. Un certain Myun (Kim Yun-seok) entre alors en contact avec lui et propose d’éponger ses dettes à une condition : assassiner un homme en Corée du sud. Poussé par le désespoir, Gu-Nam accepte ce job particulier et va devoir éliminer sa cible au plus vite mais au dernier moment, il va se rendre compte qu’il n’est pas le seul sur l’affaire.

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    A peine avons-nous eu le temps de nous remettre de notre récente rencontre avec le diable que nos potes coréens nous embarquent pour un nouveau thriller. Cette fois c’est le réalisateur Hong-jin Na qui nous propose une nouvelle aventure, lui qui nous avait déjà fait frémir avec l’excellent The chaser récidive pour notre plus grand plaisir. Si on s’étonne dans un premier temps de l’absence d’action, les choses deviennent soudainement plus sérieuses et c’est alors un vrai déluge ponctuée de coups de haches, de machettes et à peu près tout ce qui peut servir d’armes. Le combat sur le bateau et la fuite qui s’en suit restera à coup sur dans vos mémoires même si parfois ça va très vite et que cela nuit à la lisibilité du film. Un futur classique du ciné coréen, The murderer est donc à ne pas manquer.

     

    Il faut le voir pour : Garder un morceau d’os près de votre lit, ça peut vous être utile !

  • Switch

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    Cet été s’annonçait sinistre pour notre pote Sophie Malaterre (Karine Vanasse) ! Cette québécoise sombrait en effet dans une certaine dépression ; célibataire et sans emploi, elle avait clairement besoin de se changer les idées. On lui parle alors d’un site Internet : Switch.com qui lui permettrait d’échanger son logement avec d’autres personnes à travers le monde. Elle se lance dans l’aventure et son choix se porte sur un somptueux appartement situé à Paris et à sa grande surprise, la propriétaire Bénédicte Serteaux (Karina Testa) accepte l’échange. En quelques heures, les bagages sont faits et direction la France où elle redécouvre les charmes de la vie parisienne mais Sophie va vite déchanter. Le lendemain matin de son arrivée, la police débarque chez elle et découvre le corps d’un homme décapité mais le plus incroyable dans tout ça, c’est que son identité a été volée.

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    Le scénario signé conjointement par Jean-Christophe Grangé & Frédéric Schoendoerffer n’est pas sans rappeler le récent Sans identité à la différence qu’ici notre héroïne est une femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Cela constitue d’ailleurs un des reproches que l’on peut faire au film, pour servir le développement de l’intrigue le scénario se permet quelques facilités ; on peine à imaginer qu’une frêle demoiselle réussisse à mettre la misère à notre Cantona national. C’est l’occasion tout de même de faire connaissance avec Karine Vanasse propulsée héroïne quant à l’ancien footballeur, son rôle de flic bourru aurait mérité d’être un peu plus tempéré. Si ce genre de détails ne vous hérisse pas le poil alors oui, vous saurez apprécier à juste titre Switch, un thriller qui ne manque pas d’action.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’échanger votre logement pour les vacances !