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bruno podalydès

  • 100% cachemire

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    Même s’ils ont chacun de leur coté un travail passionnant et qu’ils vivent confortablement, il y a un grand vide à combler pour Aleksandra & Cyrille (Valérie Lemercier & Gilles Lellouche) : un enfant ! Ils ont donc décidé d’en adopter un et se sont rapprochés d’une association plaçant des enfants russes. C’est ainsi - et aussi grâce à une grosse enveloppe - qu’ils ont obtenu la garde du petit Alekseï (Samatin Pendev) et cette nouvelle famille peut désormais profiter de leur bonheur. Enfin pas tout à fait puisque le petit garçon est renfermé sur lui-même et la barrière de la langue n’arrange rien. Alors qu’elle se réjouissait à l’idée d’être mère, Aleksandra commence sérieusement à déchanter.

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    Quatrième film de Valérie Lemercier et cela ne pouvait être autre chose qu’une comédie cependant on n’est convaincu qu’à 29.09% par celle-ci. Evoquons d’abord une réalisation sans relief et pire encore qui parait franchement vieillotte ce qui n’arrange pas les choses puisque s’il y a tout de même quelques gags qui fonctionnent, ce n’est pas la franche rigolade. 100% cachemire peut également se révéler étrange à l’image de cette conclusion qui nous laisse de marbre. Quant au couple Lemercier / Lellouche, il est vraiment très loin d’être irrésistible d’autant plus que leur coté bourgeois les rend vite antipathiques. On dirait bien que le cachemire promis est en fait une belle contrefaçon.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas donner de chocolats à la liqueur à votre chien !

  • Le jour des Corneilles

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    Son père l’ogre Courge n’a cessé de lui répéter qu’il n’y avait rien au-delà de la forêt et notre pote avait fini par le croire. Pourtant, il va devoir s’y aventurer car la nuit dernière Courge a fait une violente chute et s’est gravement blessé au pied. Encouragé par les animaux, le fils découvre ainsi qu’il y a une vie en dehors de la forêt et il se retrouve dans le village où il ne tarde pas à se faire remarquer. Il est pris en charge par le Docteur qui va s’occuper de la jambe de son père tandis que le garçon est confié aux bons soins de Manon, la fille du médecin. Alors que l’ogre se remet de sa blessure, quelques villageois ont du mal à accepter sa présence et celle de son fils.

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    Adaptation du roman de Jean-François Beauchemin, Le jour des Corneilles est pourvu d’un héros assez atypique ; un garçon sauvage élevé dans une forêt et qui va découvrir l’existence d’un monde extérieur. Techniquement, on peut apprécier de retrouver un film d’animation "à l’ancienne" mais les dessins tout comme l’animation sont juste convenables pour ne pas dire quelconques. Bien sur, l’esthétique n’est qu’un pan de l’œuvre mais l’histoire manque elle aussi de rythme, les personnages sont peu attachants comme ces animaux aux corps humains assez déconcertants avant l’explication dans la conclusion qui donne une certaine note poétique. Loin d’être inoubliable.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire parler les corneilles.

  • Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé

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    Mémé est morte ! C’est un sacré coup sur la tête pour notre pote Armand (Denis Podalydès) qui était chez son amante Alix (Valérie Lemercier) lorsqu’un appel téléphonique lui a annoncé la nouvelle. Encore bouleversé, il retourne ensuite à la pharmacie où il travaille avec sa femme Hélène (Isabelle Candelier) ; le couple cherche à se séparer mais entretient encore d’excellents rapports. Il lui faut maintenant organiser les funérailles de sa grand-mère et il est dirigé vers les services de Rovier Boubet (Michel Vuillermoz) qui lui propose notamment sa toute nouvelle formule Twilight ! Un autre problème se pose ; l’enterrement serait programmé Mercredi prochain or il avait promis à Julie (Lola Arnaud-Lefebvre), la fille d’Alix de faire un tour de magie à son anniversaire.

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    Bancs publics (Versailles rive droite) avait été une formidable surprise qui m’avait notamment permis de découvrir l’univers décalé de Bruno Podalydès. On retrouve avec grand plaisir le même ton dans la première demi-heure d’Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé mais par la suite cela disparait comme par magie. La comédie prend soudainement un tournant plus intimiste, mélancolique et surtout moins ironique ce qui nous fait un peu perdre nos marques tout en attendant vainement que l’étincelle reprenne. Séduisant avec son humour noir, il y a finalement une certaine déception à constater que le réalisateur n’ait pas réussi à trouver le bon équilibre pour nous charmer totalement.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les promotions des cercueils sur Internet !

  • L’élève Ducobu

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    Une nouvelle année scolaire s’achève et une fois de plus, les résultats catastrophiques de notre pote Ducobu (Vincent Claude) l’on conduit à se faire renvoyer de l’école. Son père Hervé (Bruno Podalydès) ne sait plus quoi faire et il s sont alors obligés de déménager pour se rapprocher de Sainte Potache, la seule école encore capable d’accepter l’élève. L’heure de la rentrée a sonné et Ducobu s’apprête à reprendre ses bonnes vieilles habitudes mais avec un professeur comme M. Latouche (Elie Semoun), il ne va pas pouvoir se la couler douce comme il l’espérait. Propulsé au 1er rang, il doit se coltiner Leonie Gratin (Juliette Chappey); la meilleure élève et accessoirement la plus lèche-bottes.

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    Adaptation de la Bande dessinée crée par le duo Zidrou & Godi, le film de Philippe De Chauveron n’a malheureusement pas grand chose à offrir aux spectateurs du moins ceux qui ont dépassé l’âge de l’humour potache. L’élève Ducobu ne pourra que séduire les enfants qui sauront se montrer plus indulgents face à des personnages grossièrement caricaturés. Vincent Claude qui incarne le célèbre cancre a peut-être physiquement ce qu’il faut mais son jeu d’acteur lui mérite encore quelques heures de cours particulier. Reste tout de même Elie Semoun parfaitement à l’aise dans la peau de ce professeur acariâtre toutefois c’est clair qu’on ne va pas se jeter sur le film, allez 5/10 et au coin !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de tricher en cours, de toute façon les sujets sont sur Internet !

  • Bancs publics (Versailles Rive droite)

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    C’est une journée de bureau ordinaire pour nos potes Pascale, Amandine & Lucie (Chantal Lauby, Emeline Bayart & Florence Muller) jusqu’à ce qu’elles aperçoivent ce drôle de message. Accrochée sur l’immeuble juste en face, cette banderole affiche avec sobriété "Homme seul", ce qui va déclencher tout un tas de réactions. Prémices d’un acte suicidaire pour les uns, simple annonce d’un célibataire désespéré pour les autres ; les suppositions ne manquent pas mais où est la vérité ? Ce suspense sera mis de coté pendant que la journée s’écoule paisiblement que ce soit dans le square ou dans le magasin Brico Dream où les soldes ne manquent pas !

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    Le film se déroule sur 3 lieux : le bureau où tout le monde s’affaire à percer le mystère de la banderole, le square où l’on découvre un quotidien totalement banal et enfin le magasin Brico Dream lieu de choses surprenantes. Doté d’un casting aussi prestigieux qu’impressionnant, Bancs publics (Versailles Rive droite) est une petite merveille notamment la dernière partie qui fait penser à l’univers loufoque de Michel Gondry. Conclusion d’une trilogie versaillaise, voilà un nouveau Coup de cœur Ciné2909 et qui donne envie de s’offrir une bonne Séance de rattrapage avec Versailles Rive gauche & Dieu seul me voit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une machine Grospresso, c’est la classe et pas du tout encombrant.