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  • Les Anarchistes

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    Paris en 1899. Parce qu’il a un certain don pour l’écriture, Jean (Tahar Rahim) a tapé dans l’œil de Gaspard (Cédric Kahn) qui lui propose une mission particulière : infiltrer les Anarchistes. Il commence ainsi à se faire embaucher dans une clouterie avant de se rapprocher de Biscuit (Karim Leklou). C’est à son contact qu’il va par la suite entrer en relation avec Elysée (Swann Arlaud) et sa bande d’anarchistes. Régulièrement, Jean doit ainsi faire remonter toutes les informations qu’il aura récolté, une mission qu’il doit mener avec délicatesse s’il ne veut pas être démasqué par ses désormais nouveaux potes d’enfance.

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    Le premier aspect intéressant avec Les Anarchistes c’est qu’on a droit à un casting plutôt étoffé composé de vrais talents. Outre le couple Adèle Exarchopoulos / Tahar Rahim, on apprécie en effet les présences de Swann Arlaud, Guillaume Gouix ou encore Karim Leklou (remarqué dans Coup de chaud) malheureusement les réjouissances semblent presque s’arrêter là. Les personnages sont quasi fantomatiques car peu mis en valeur dans leurs actions ; en dehors de quelques discours et cambriolages, on ne peut pas dire que le film d'Elie Wajeman se montre très éclatant. Un film décevant qui n'arrive à aucun moment à captiver le spectateur.

     

     
    Il faut le voir pour : Offrir un livre lorsque vous voulez rompre avec quelqu’un, ça lui fera peut-être plaisir !

  • Le Père Noël

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    Qu’il est difficile pour notre pote Antoine (Victor Cabal) de trouver le sommeil en ce soir du 24 Décembre d’autant plus qu’il s’apprête à faire une rencontre extraordinaire. Cet enfant de 6 ans va en effet voir le Père Noël (Tahar Rahim) ! Du moins c’est ce qu’il pense car derrière le déguisement se cache en réalité un cambrioleur qui a cru avoir trouvé une bonne combine. Loin de se douter de cela, Antoine va poursuivre le Père Noël pour qu’il puisse exaucer son vœu le plus cher : effectuer un tour dans son traineau et ainsi revoir son père qui a rejoint les étoiles. Pour ce Père Noël, le petit garçon est surtout une épine dans le pied dont il va tout même réussir à tirer parti.

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    Fêtes de fin d’année oblige, cette période voit ainsi fleurir des petites comédies susceptibles de réunir les familles. Le Père Noël ne déroge pas à la règle et il ne faut donc pas espérer y trouver un scénario très consistant. L’intérêt réside surtout dans ses héros avec Tahar Rahim et surtout Victor Cabal avec son adorable petite bouille, on se laisse vite attendrir et il se montre même très touchant au travers de son histoire personnelle. On ne va pas se le cacher, le film est loin de se montrer incontournable et le happy end fait partie du cahier des charges mais cela ne nous empêche pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier d’un Père Noël qui vous demande de l’or !

  • Gibraltar

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    En s’installant à Gibraltar, notre pote Marc Duval (Gilles Lellouche) pensait repartir à zéro mais une fois de plus les dettes s’accumulent. Les crédits qu’il a contracté pour se payer son bateau et son bar lui coûtent chers et ils cherchent désespérément une solution sans vouloir inquiéter sa femme Clara (Raphaëlle Agogué). Son pote Glacose (Philippe Nahon) lui offre alors une drôle d’opportunité puisque Marc va être contacté par les Douanes françaises afin de devenir un aviseur. Son agent de liaison, Redjani Belimane (Tahar Rahim) est en effet prêt à le rémunérer contre certaines informations liées au trafic de drogue de la région mais cela n’est pas sans risques. Au départ, il ne devait que jouer les simples espions mais va rapidement côtoyer un dangereux trafiquant.

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    Adapté de la véritable histoire de Marc Fiévet, Gibraltar entend faire la lumière sur l’incroyable et officieuse collaboration entre les Douanes françaises et un simple gérant de bar. Plutôt prenant dans sa première partie, ce thriller signé Julien Leclercq (L’assaut) décline progressivement en intensité à mesure qu’on approche de la conclusion. On n’est pas non plus convaincu par les prestations de certains ; si celle de Gilles Lellouche est relativement correcte, on ne peut pas en dire autant de celle de Tahar Rahim dont on dirait qu’il porte un costume bien trop grand pour lui. Avec tout ça, on finit donc par avoir un film assez commun dans le paysage cinématographique qu’on oubliera assez vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trop parler quand vous jouez au billard !

  • Le passé

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    La dernière fois il avait du annuler son voyage mais cette fois, Ahmad (Ali Mosaffa) est bel et bien revenu en France. Cela fait 4 ans qu’il a quitté Marie (Bérénice Béjo) et ses 2 enfants Lucie & Léa (Pauline Burlet & Jeanne Jestin) et s’il est aujourd’hui de retour c’est pour officialiser leur divorce. Entre-temps, Marie a rencontré un autre homme ; Samir (Tahar Rahim) qui a également un enfant Fouad (Elyes Aguis). Ahmad va ainsi se retrouver au cœur d’une future famille recomposée en pleine crise car Lucie n’accepte pas du tout que sa mère refasse sa vie. La situation va s’avérait encore plus compliquée puisque l’adolescente est surtout en conflit avec Samir dont la femme est plongée dans un profond coma.

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    Le passé est un film dont l’histoire se construit au fil des minutes et à priori, on pourrait trouver le temps long. On assiste d’abord à des retrouvailles tout en ignorant ce qui lie les uns aux autres puis à mesure que les minutes défilent, se dresse alors le portrait de cette famille morcelée mais liée autour d’une cinglante vérité. Si l’histoire ne manque déjà pas de rebondissements, on est avant tout subjugué par la performance des comédiens. Que ce soit Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa ou le jeune Elyes Aguis : on a là une distribution prodigieuse qui rend cette tranche de vie des plus réalistes ! Après A propos d’Elly et Une séparation, le réalisateur Asghar Farhadi offre encore un grand moment de cinéma d’où ce nouveau Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Changer immédiatement le mot de passe de votre boite mail.

  • A perdre la raison

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    Notre pote Mounir (Tahar Rahim) vit avec André (Niels Arestrup), médecin et soutien indéfectible aussi bien pour lui que pour toute sa famille. Lorsque Mounir rencontre la femme de sa vie, André n’hésite pas un seul instant et invite Murielle (Emilie Dequenne) à emménager avec eux. C’est une drôle de situation mais l’entente est cordiale cependant le poids des années vont faire voler en éclats ce ménage. Le couple donne naissance à 4 enfants et des tensions apparaissent au point que Murielle plonge dans une profonde dépression et ne tient le coup qu’avec l’aide d’une psychologue.

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    Ils nous avaient scotchés avec Un prophète ; Niels Arestrup & Tahar Rahim sont de nouveau réunis à l’écran pour un drame intense. S’il fallait encore vous convaincre de la complicité évidente liant les 2 comédiens, il va sans dire que votre vœu sera exaucé et toujours de belle manière. Cette relation quasi-filiale est au cœur de l’intrigue mais A perdre la raison met aussi en évidence une superbe Emilie Dequenne prise en étau entre les hommes de sa vie. Une prestation intense qui se manifeste jusqu’à son impressionnante transformation physique témoignant du calvaire qu’a pris sa vie ; un film poignant !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus écouter "Femmes, je vous aime" de la même façon

  • Or noir

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    Les vastes étendues d’Arabie ont longtemps été source de conflits et c’est cette même raison qui a opposé Nessib (Antonio Banderas), sultan d’Hobeika & Amar (Mark Strong), souverain de Salmaah. Ce dernier a du se résoudre à reconnaitre sa défaite et il a payé un lourd tribut en confiant ses 2 fils Saleeh & Auda (Akin Gazi & Tahar Rahim) à son ennemi. Cet accord passé il y a 15 ans stipulait également que les terres de ce qu’on appelle le Corridor jaune resteraient libres. Aujourd’hui, les choses ont changé car Nessib a reçu la visite d’une compagnie pétrolière américaine qui lui révèle toutes les richesses qui se cachent dans les sols et plus spécialement au cœur du corridor. Alors que l’opulence envahit Hobeika, son sultan craint la réaction des arabes conservateurs et va alors utiliser Auda à ses fins.

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    Jean-Jacques Annaud avait laissé d’assez mauvais souvenirs aux spectateurs avec son dernier film ; Sa majesté Minor aussi son retour était plutôt attendu de pied ferme. Or noir nous fait voyager en Arabie, à une époque où le pétrole n’avait pas encore imposé sa loi. Il est bien difficile de ne pas être époustouflé devant le cadre magnifique de l’histoire ; les paysages et les décors sont somptueux au point que le film est plutôt contemplatif (parfois même trop) dans un premier temps. Ça s’améliore par la suite avec 2 excellentes scènes que sont le combat avec les blindés et l’assaut final par la suite les talents conjugués de Tahar Rahim, Mark Strong & Antonio Banderas font le reste, dommage que Freida Pinto joue les potiches.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais sous-estimer un bibliothécaire !

  • Love and bruises

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    Etudiante à Paris, notre pote Hoa (Corinne Yam) vient d’être larguée sans ménagement et elle a beaucoup de mal à encaisser la nouvelle. C’est donc avec l’esprit préoccupé qu’elle erre dans les rues de la capitale ce qui va la conduire jusqu’à Mathieu (Tahar Rahim), un monteur de marchés. Un léger incident va changer leur destin, le jeune homme tombe immédiatement sous le charme de Hoa et c’est une relation hautement passionnée qui commence. Très vite, leurs personnalités différentes provoquent des étincelles, Mathieu fait preuve notamment d’une jalousie extrême sans compter leur entourage. Ils ne font pas du tout partie du même monde et cela aussi est une source de problèmes.

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    Adapté du roman Fleur de Jie Liu-Falin, Love and bruises nous présente la vie sentimentale et particulièrement chaotique d’une jeune chinoise à Paris. Le film accumule ainsi scènes de sexe, crises de couples et réconciliations présentés dans une certaine indifférence. Le couple Corinne Yam / Tahar Rahim n’arrive à aucun moment à nous toucher et l’histoire en elle-même ne fait rien pour garder notre attention. Quant au réalisateur Lou Ye, il essaie d’insuffler un tant soit peu d’énergie à son long-métrage avec sa caméra à l’épaule malheureusement cela nous donne plus des hauts-le cœur qu’autre chose. Un film dont l’intérêt se fane beaucoup trop vite !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de présenter votre petit(e)-ami(e) à vos potes d’enfance, ils pourraient ne pas s’entendre.

  • L’aigle de la 9ème légion

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    Devenu Centurion, notre pote Marcus Aquila (Channing Tatum) a eu l’opportunité de choisir l’armée romaine dont il voulait prendre le commandement. C’est ainsi que sa décision l’a mené en Bretagne, un choix murement réfléchi puisque c’est dans cette région que son père, 20 ans auparavant, aurait perdu 5 000 hommes et l’Aigle d’or, précieux symbole de Rome. Le courage et la vaillance de Marcus ne tarde pas à éclater aux yeux de ses soldats malheureusement lors d’une bataille épique, il est gravement blessé et vit désormais auprès de son Oncle (Donald Sutherland). C’est là qu’il entend parler de rumeurs prétendant que l’Aigle aurait été aperçu au-delà du mur d’Hadrien. Avec l’aide de son esclave Escla (Jamie Bell), le Centurion part pour récupérer l’objet pour rendre l’honneur à son père.

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    Attention, on serait tenté de croire qu’avec L’aigle de la 9ème légion on allait assister à un de ces péplums de la veine d’un 300 ou Le choc des Titans mais on est bien loin du compte. Les 20 premières minutes et quelques petites scènes par la suite mis à part, le film de Kevin Macdonald ne joue pas la carte du spectaculaire mais propose plutôt une profonde introspection du personnage de Marcus. Avec cette quasi-absence d’action, l’ombre de l’ennui plane donc au dessus des spectateurs malgré les belles prestations de Channing Tatum et notamment de Jamie Bell. On adhère difficilement à l’histoire de cette quête personnelle et on ne peut alors que constater les longueurs de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Lever votre pouce pour sauver une vie !

  • Un prophète

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    Pour avoir agressé des policiers à l’arme blanche, Malik (Tahar Rahim) a été condamné à une peine de 6 ans de prison. Il n’a que 19 ans et débarque dans une véritable jungle où il devient vite la proie des autres détenus. C’est alors que César (Niels Arestrup) prend contact avec lui. César est le chef de clan des corses qui ont la main mise sur le fonctionnement de la prison, autant dire qu’il serait un allié de poids si Malik veut survivre. Pour bénéficier de sa protection le jeune homme devra d’abord lui rendre un petit service ; tuer un autre détenu. Entré en prison comme un petit délinquant, il va profiter de son incarcération pour apprendre énormément de choses et devenir à son tour un véritable chef de gang.

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    Tout le monde en a parlé et notamment après avoir remporté le Grand prix du 62ème festival de Cannes, le film de Jacques Audiard était donc très attendu. Le résultat est sans appel, c’est un film puissant décrivant avec beaucoup de réalisme l’univers carcéral (qui n’est pas sans rappeler l’excellente série Oz) et mené par le méconnu Tahar Rahim qui est tout simplement grandiose. Pas la peine donc d’être Un prophète pour deviner que ce film deviendra un classique du cinéma français et c’est pour cela qu’il décroche le Coup de cœur Ciné2909. A voir absolument !

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de tirer la langue lorsque vous vous faites fouiller à l’aéroport.