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  • Arrêtez-moi là

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    Cela fait 2 ans que notre pote Samson (Reda Kateb) travaille comme chauffeur de taxi et c’est un métier qui lui plait. Il a ainsi l’occasion de faire des rencontres, de réfléchir à d’autres projets à venir mais aussi de rester auprès de son chat Gershwin. C’est une journée ordinaire qui commence pour lui ; il prend notamment comme cliente Louise (Léa Drucker) à l’aéroport de Nice et va la déposer chez elle à Grasse. Samson aura d’autres petites courses par la suite et, en bon samaritain qu’il est, va même terminer sa journée en reconduisant gracieusement des étudiantes. Il est loin de s’imaginer que la police va venir sonner à sa porte et l’inculper pour l’enlèvement d’une petite fille !

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    C’est la vie d’un citoyen ordinaire qui va soudainement basculer ; un fait-divers qui se dévoile et une erreur judicaire qui se dessine. Le réalisateur Gilles Bannier signe son tout premier long-métrage inspiré par une histoire vraie; Arrêtez-moi là met notamment en lumière l'engrenage judicaire  dans lequel le malheureux Samson va tomber. Néanmoins en voulant dénoncer certaines aberrations, quelques personnages frisent ou carrément plongent dans la caricature. Ce qui n'est pas le cas de notre pote Reda Kateb qui nous prouve rôle après rôle qu'il est l’un des plus talentueux comédiens français et il représente sans aucun doute l'atout principal de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas toucher aux fenêtres quand vous êtes chez un étranger !

     

  • La dernière leçon

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    Jour d'anniversaire pour notre pote Madeleine (Marthe Villalonga) qui célèbre ses 92 ans et qui profiter de voir sa famille réunie pour leur annoncer une terrible nouvelle. Dans deux mois, le 17 Octobre très exactement elle s'abandonnera à la mort ! C'est une décision brutale mais mûrement réfléchie qu'elle avait déjà évoqué avec ses enfants Diane & Pierre (Sandrine Bonnaire & Antoine Duléry) qui ne peuvent cacher le choc provoqué par cette annonce. Avec l'age, Madeleine éprouve des difficultés au quotidien et refuse d’être un poids pour elle-même mais aussi pour son entourage mais son entourage va tout tenter pour la faire changer d'avis.

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    J'ai une tendresse particulière pour Marthe Villalonga qui a égayé les dimanches de ma jeunesse où je l'entends encore appeler "Madame Maguy !" C'est donc avec bonheur de la voir tenir ici l'un des rôles principaux de La dernière leçon (adaptant l'autobiographie de Noëlle Chatelet) qui vient remettre au cœur du débat le combat pour la fin de vie dans la dignité. Est donc confronté ici la volonté farouche d'une mère de partir face à l'incompréhension et l’impuissance de ses enfants. Un sujet sensible que la réalisatrice Pascale Pouzadoux traite ici avec justesse accompagné par des comédiens tous attachants, un film touchant !


    Il faut le voir pour : Demander aux voisins de votre mère de bien vouloir l'aider à monter les étages (mais il faut qu'ils soient costaud quand même!).

  • Mea culpa

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    Ses nuits sont encore hantées par cet accident qu’il a causé et qui a couté la vie d’une mère et de son enfant. La vie de notre pote Simon (Vincent Lindon) a été brisée et il a du mal à recoller les morceaux. Après avoir purgé une peine de 2 ans de prison, cet ancien flic n’était plus le même ce qui a détruit son couple au milieu de tout ça c’est peut-être son fils Théo (Max Baissette de Malglaive) qui en souffre le plus. Son ancien collègue et pote d’enfance Franck (Gilles Lellouche) tente de le soutenir depuis ce drame mais il est également préoccupé par une série de meurtres. Les évènements se précipitent lorsque le petit Théo devient le témoin d’une exécution devenant ainsi une cible à éliminer.

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    Gilles Lellouche et Vincent Lindon étaient déjà passés devant la caméra de Fred Cavayé avec A bout portant & Pour elle, ils sont maintenant réunis pour ce Mea culpa. Une fois encore c’est un thriller qui vise l’efficacité et qui donc ne prend pas vraiment de risques et certainement pas du coté du scénario même s’il y a une petite surprise qui vous attend. Du coté des personnages également pas beaucoup de relief avec des profils qu’on a vu des milliers de fois. En tout cas, on ne pourra pas dire qu’on s’ennuie avec une bonne petite dose de scènes d’action, c’est un film qui suffit amplement pour se changer les idées mais rien de plus.

     

    Il faut le voir pour : Oublier le TGV pour vos prochains voyages, c’est trop mouvementé !

  • La religieuse

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    Dès son adolescence, notre pote Suzanne (Pauline Etienne) a su qu’elle n’aimerait qu’un homme et un seul : Dieu. Alors que ses 2 grandes sœurs ont choisi le mariage, elle décide de rentrer dans les ordres mais avec le temps viennent les premiers doutes qui vont par la suite se transformer en certitudes : elle veut retrouver une vie normale ! Malgré les volontés de ses parents, Suzanne quitte ainsi le couvent et c’est à son retour chez elle que sa mère lui dévoile une stupéfiante vérité. Un bouleversement tel qu’elle acceptera de reprendre ses habits de sœur mais l’attendent encore de nombreuses épreuves.

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    Déjà l’heure est à la confession, la religion est certainement un des thèmes qui me désintéressent le plus alors le film de Guillaume Nicloux partait déjà sur de mauvaises bases. Inspiré d’un roman de Denis Diderot, on y suite le parcours de la jeune Suzanne qui est par ailleurs magnifiquement interprété par Pauline Etienne rendant ainsi La religieuse un peu plus digeste. En dehors de cette petite lueur de lumière c’est un portrait qui, même s’il ne suscite pas l’ennui, a de quoi laisser indifférent même si les apparitions d’Isabelle Huppert & Louise Bourgoin viennent apporter un peu d’animation. Tout simplement un film qui m’échappe déjà par son sujet.

     

    Il faut le voir pour : Prendre une religieuse à la prochaine visite à la boulangerie !

  • 20 ans d’écart

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    Le départ de Vincent Khan (Gilles Cohen) laisse une place vacante à la tête de la rédaction du magazine de mode Rebelle et notre pote Alice Lantins (Virginie Efira) espérait bénéficier de cette promotion. Seulement cette femme à l’allure bourgeoise ne peut pas faire rêver le lectorat à moins qu’elle ne change son image. C’est ainsi qu’elle va se servir de Balthazar (Pierre Niney), un jeune étudiant qu’elle a rencontré dans l’avion qui les ramenait du Brésil. Alice attire désormais tous les regards et cela plait à Vincent et la revoilà dans la course pour une éventuelle promotion mais jouer avec les sentiments mène parfois à de terribles conséquences.

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    Cougar ou MILF, ce sont des termes qui sont aujourd’hui entrés dans le vocabulaire contemporain ; un phénomène pas si nouveau mais qu’on voit désormais partout et même au cinéma. Si on est plutôt surpris de voir le réalisateur David Moreau (Ils, The eye) se lancer dans une comédie romantique, on l’est beaucoup moins quand on se lance dans la découverte de 20 ans d’écart. Bien sur, le plaisir est quand même au rendez-vous en compagnie de la belle Virginie Efira et du candide Pierre Niney, c’est juste que ça ressemble trop à ce qui a été fait auparavant dans le genre et là l’écart est loin d’être aussi probant. Amusant mais toujours rien d’étonnant.

     

    Il faut le voir pour : Repeindre absolument votre mobylette rose !

  • Les tribulations d’une caissière

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    C’est sûr que ce n’est pas ce qu’elle rêvait de faire lorsqu’elle était petite mais certains évènements ont conduit Solveig (Déborah François) à devenir caissière chez Parody. Avec un père dans le coma, il lui fallait absolument un boulot pour prendre soin de son petit frère Anatole (Jean-Baptiste Fonck) et c’est ainsi qu’elle est devenue caissière. Une expérience difficile mais également riche au point qu’elle a crée un blog appelé Caisse à dire qui rencontre un succès incroyable et qui est en train de mettre à mal toute la grande distribution. Tout le monde ignore que c’est Solveig qui est la rédactrice de ce blog et c’est pour la démasquer que Marie (Elsa Zylberstein), une journaliste, joue les fausses caissières.

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    Comme le dit si bien le film à un moment donné ; pour une fois qu’on parle des caissières et de leurs difficiles conditions de travail, on va prêter une attention toute particulière à cette petite comédie de Pierre Rambaldi. Avec Les tribulations d’une caissière, on a droit à la radiographie d’une catégorie professionnelle souvent invisible à nos yeux ; l’occasion d’ailleurs de reconnaitre des évènements que vous avez vous-mêmes vécu. Néanmoins, le thème abordé ne réussit pas à camoufler les faiblesses de cette comédie avec un développement pour le moins classique et quelques dialogues qui sonnent creux. A voir seulement si vous avez déjà fait toutes les courses de la semaine !

     

    Il faut le voir pour : Faire preuve d’un peu plus de respect envers les caissières quand vous irez faire vos courses.

  • Une pure affaire

    Allo, ici Goliath à l’appareil !

     

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    01.jpgNon en réalité je m’appelle David Pelame (François Damiens) et je suis avocat dans un cabinet où j’ai la désagréable impression d’être pris pour un con. Un soir alors que je promenais mon chien, j’ai trouvé un sac rempli de cocaïne ainsi qu’un téléphone et je dois vous avouer que je ne savais pas vraiment quoi en faire.

     

    C’est là que j’ai reçu un sms sur le portable qui était dans le sac et que j’ai pris la place de ce William pour dealer un peu de drogue. Ma femme Christine (Pascale Arbillot) pensait que j’avais une maitresse alors j’ai bien été obligé de lui avouer la vérité !

     

    02.jpgRésultat, maintenant on s’occupe des commandes à 2 et on a trouvé une combine pour couper la cocaïne avec du lait en poudre mais attention officiellement on fait du Tango ! Bon, là je te raconte ma vie mais revenons aux affaires, combien de tickets de métro je te mets ?

     

     

     

    En savoir plus sur Une pure affaire ?

  • Voir la mer

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    Nicolas & Clément (Nicolas Giraud & Clément Sibony) sont 2 frères travaillant ensemble dans le même garage, ils s’apprêtent à partir en vacances à Saint-Jean-de-Luz où vit leur mère. C’est un voyage qui va permettre à Clément de se changer les idées, lui qui se remet difficilement d’une récente rupture. A sa grande surprise, il voit arriver son frère en compagnie de Prudence (Pauline Lefevre), une jeune femme qu’il a rencontré la veille dans une boite de nuit. Celle-ci vient de larguer Max (Gilles Cohen) et s’est incrustée par les frères car elle rêve de voir la mer ; c’est un voyage qu’ils ne sont pas prêts d’oublier !

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    Il y a un doux parfum de vacances d’été dans le dernier film de Patrice Leconte ; un petit vent de fraicheur dans le cinéma français. Son casting en témoigne même si on connait déjà bien Clément Sibony, on découvre Pauline Lefevre (ex Miss météo de Canal + dans son premier rôle) ainsi que Nicolas Giraud plutôt habitué aux seconds rôles. Il ne faut pas se cacher qu’il s’agit là d’un road-movie au scénario très léger mais qui réussit à se rattraper par quelques bonnes idées comme ce concours de petits-beurre. Pas sur que Voir la mer vous fasse réellement rêver en tout cas on passe un bon moment en compagnie de ce trio.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas acheter une Citroën

  • Les yeux de sa mère

     

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    C’est la mort de son père qui a tout déclenché, soudain Maria Canalès (Géraldine Pailhas) a réalisé qu’elle devait revoir son fils qu’elle n’a jamais connu. Elle avait 16 ans à l’époque et ne pouvait pas s’occuper de lui car elle ambitionnait de devenir danseuse étoile, un objectif qu’elle a aujourd’hui réalisé. Cette grossesse, elle ne l’a jamais avoué à ses parents et encore moins à sa mère Lena Weber (Catherine Deneuve), célèbre présentatrice du journal télévisé depuis 15 ans maintenant. Entre les deux femmes, les relations se sont distanciées progressivement ; des secrets familiaux qui intéressent Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle), journaliste qui a réussit à s’immiscer dans leurs vies sans qu’elles suspectent quoi que ce soit.

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    Portrait d’une famille sur 3 générations incarnée respectivement par Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas & Jean-Baptiste Lafarge Les yeux de sa mère est un joli mélo signé Thierry Klifa. Le cinéma de l’ancien critique de Studio magazine repose énormément sur la richesse de ses personnages (entendez vous attendez pas à de l’action) et il nous en donne encore la preuve en l’occurrence. Si l’impressionnant casting démontre la volonté du réalisateur de nous offrir un film d’une grande densité, il y a des aspects qui interpellent comme cette starification trop superficielle de Catherine Deneuve ou encore les relations ambigües de Nicolas Duvauchelle. Un film plutôt plaisant.

     

     

     Il faut le voir pour : Ne plus étonner de voir des personnes s’évanouir soudainement.

  • Légitime défense

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    C’est un bureau sens dessus-dessous que notre pote Benoit (Jean-Paul Rouve) a retrouvé. Il s’agit du cabinet de son père qui est devenu détective privé après avoir quitté la police et apparemment il s’est attiré des ennuis ! N’arrivant pas à le joindre au téléphone, c’est lui qui est venu constater les dégâts mais lorsqu’il commence à vouloir mettre un peu d’ordre, il est interpellé par un certain Moret (Olivier Gourmet) et ses sbires. Ils sont à la recherche d’une mallette remplie de drogues d’une valeur de 900 000 Euros que le père de Benoit aurait subtilisé et celui-ci semble avoir disparu de la circulation.

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    On avait quitté Jean-Paul Rouve dans une drôle d’enquête (voir Poupoupidou) et on le retrouve cette fois en victime collatérale payant les pots cassées pour son vieux père. Entre révélations et torgnoles, Légitime défense est un policier sans relief malgré les bonnes volontés de l’ex-Robin des bois et du toujours très efficace Olivier Gourmet. On ne peut pas en dire autant de l’intrigue qui à vouloir trop faire balader le spectateur finit par totalement le perdre, sans compter des éléments scénaristiques peu convaincants comme la liaison du père avec Mélody (Marie Kremer). C’est loin d’être un film passionnant et on ne vous en voudra pas de passer à coté.

     

    Il faut le voir pour : Confisquer l’appareil de photo de votre père, vous savez pas ce qu’il peut faire avec !