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  • Des vents contraires

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    Leur couple est aux bords de la rupture, c’est par une nouvelle dispute que Sarah & Paul (Audrey Tautou & Benoit Magimel) ont commencé cette journée. 1 an après tout a changé. Depuis ce jour, la jeune femme n’a plus donné signe de vie laissant derrière elle un mari perdu mais également ses 2 enfants Clément & Manon (Hugo Fernandes & Cassiopée Mayance). Bien qu’il conserve l’espoir de la revoir un jour, Paul a besoin de souffler et décide de partir s’installer à Saint-Malo. L’occasion pour lui de se rapprocher de son frère Alex (Antoine Duléry) qui va par ailleurs l’embaucher dans son auto-école. S’adapter à cette nouvelle vie n’est pas évident d’autant plus que certains évènements vont venir troubler encore davantage cette famille.

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    Bien que le film s’articule autour de la disparition d’une mère et épouse, Des vents contraires s’intéresse surtout à la figure paternelle. Elle est d’abord incarnée par Benoit Magimel mais aussi évoquée à travers les portraits du père, de celui-ci de Samir, ex-mari désespéré ou d’Alex un homme aux envies de paternité jusqu’à présent insatisfaits. Le 2nd film de Jalil Lespert et adaptation du roman d’Olivier Adam séduit par la proximité que l’on ressent avec ses personnages, une galerie de portraits de gens blessés par la vie et ce sont ces simples rencontres qui vont faire renaitre un espoir disparu chez le héros. Un film émouvant qui sait rester modeste en dépit de quelques creux qui sont comblés par les superbes interprétations des comédiens sans oublier celles des enfants.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vos enfants à peindre … puis préparer un bon bain !

  • Mineurs 27

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    Il ne fait aucun doute que notre pote Stan (Finnegan Oldfield) a changé ses derniers temps, il s’est plus que jamais renfermé sur lui-même. La seule façon qu’il ait trouvée pour exprimer ses sentiments est de réaliser des graffs, le reste du temps il le passe à la plage pour admirer la belle Deborah (Marie-Ange Casta) qu’il a connu au lycée. Celle-ci n’a pourtant d’yeux que pour Wilson (Nassim Si Ahmed) qui a eu une adolescence mouvementée et qui a même mis un pied dans la délinquance ; un passé pas totalement enterré. Ces 2 garçons ont d’ailleurs une histoire commune, un drame qu’on a tenté d’oublier mais le dossier Mineurs 27 est sur le point de revenir hanter les mémoires.

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    En dehors de Jean-Hugues Anglade, le casting du reste des rôles principaux est un vent frais pour le cinéma français et on n’aura pas manqué la première médiatisée de Marie-Ange Casta, sœur de Laetitia. Le réalisateur Tristan Aurouet n’est pas un amateur puisqu’il avait déjà coréalisé avec Gilles Lellouche Narco et il revient cette fois en solo pour un thriller autour du sujet sensible de la pédophilie. Intrigue alambiquée, déséquilibre des personnages et rythme haché sont autant de défauts qui font qu’on a beaucoup de mal à se laisser absorber par l’histoire et on voit alors poindre un ennui sans équivoque. Il y avait de bonnes intentions mais cela ne semble pas être un argument assez suffisant pour se laisser tenter par Mineurs 27.

     

     

    Il faut le voir pour : Considérer les graffitis d’une autre façon.