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arly jover

  • En solitaire

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    On peut dire que notre pote Yann Kermadec (François Cluzet) a le vent en poupe puisqu’après un accident, il a remplacé au pied levé son beau-frère Franck Drevil (Guillaume Canet) dans la prestigieuse course du Vendée Globe. C’est un rêve qui se réalise pour lui et il est en passe de réaliser un exploit en laissant ses rivaux derrière lui. La chance va finir par l’abandonner puisque son voilier percute quelque chose et il est obligé de s’arrêter pour effectuer des réparations. Déterminé à refaire son retard, il se lancer à la poursuite des autres concurrents mais va avoir la désagréable surprise de constater que quelqu’un est monté à bord de son bateau. Il s’appelle Mano Ixa (Samir Seghir) et veut rejoindre la France pour se faire soigner.

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    Si vous êtes du genre à avoir le mal de mer même au cinéma, mieux vaut ne pas tenter le diable ! On embarque en effet en compagnie de François Cluzet pour cette incroyable compétition du Vendée Globe avec de somptueuses images. Même si on n’est pas forcément attiré par cet univers maritime, il y a quelque chose de fascinant voire de relaxant à voir ces bateaux filer au gré du vent. S’il n’y a rien à redire sur la prestation de Cluzet, c’est au niveau du scénario qu’En solitaire prend un peu l’eau. Il ne se passe rien de très passionnant durant cette course et même la relation entre Yann & Mano nous laisse sur faim. Sans compter que les quelques scènes qui nous ramènent sur la terre ferme sont tout simplement inutiles.

     

    Il faut le voir pour : Croiser les doigts pour avoir un cadeau de Noël aussi séduisant !

  • Les saveurs du palais

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    C’est par un coup de téléphone que notre pote Hortense Laborie (Catherine Frot) a appris qu’un haut fonctionnaire du gouvernement a fait appel à elle pour devenir sa cuisinière. Déjà surprise d’une telle demande, elle n’en revient pas lorsqu’elle découvre qu’il s’agit en fait du Président de la République (Jean D’Ormesson) en personne qui cherche à l’engager. Hortense quitte ainsi le Périgord pour s’installer à Paris et œuvrer dans les cuisines de l’Elysée mais son arrivée soudaine n’est pas vraiment appréciée. Si le Président se régale des magnifiques plats gourmands concoctés par sa cuisinière, certaines de ses initiatives ont du mal à être acceptées.

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    Si vous n’étiez pas encore rassasiés par les émissions télévisées sur le sujet alors vous reprendrez bien une louche d’art culinaire au cinéma. Inspiré par la véritable histoire de Danièle Delpeuch qui a offert ses services à François Mitterrand durant sa présidence à l’Elysée, Les saveurs du palais vous donnera à coup sur l’eau à la bouche. Il faut bien sur avoir l’œil gourmand pour se repaitre des brouillade de cèpes, chou farci, Saint-honoré et autres truffes finement coupées qu’on a envie de gouter. Délicieux au regard, on ne pourra reprocher au film qu’un manque de créativité se contentant d’un personnage principal sympathique mais qui aurait gagné à être plus approfondi.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une sauce aux légumes reste une sauce !

  • Quand je serai petit

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    Notre pote Mathias (Jean-Paul Rouve) venait d’embarquer avec sa femme Ana (Arly Jover) pour une croisière des Fjords qui allait changer sa vie. Non pas que le voyage fut inoubliable mais sur le bateau, il croisa un enfant qui a immédiatement capté son attention car il a l’impression de se revoir à l’âge de 10 ans ! Intrigué par cette rencontre, il cherche à en savoir plus et découvre que ce garçon se nomme tout comme lui Mathias (Miljan Chatelain), né de Jacqueline & Jean Esnart (Lisa Martino & Benoit Poelvoorde) tout comme ses parents. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Mathias a sous ses propres yeux sa propre famille telle qu’elle était lorsqu’il était enfant et c’est l’occasion pour lui de retrouver un père qu’il a à peine eu le temps de connaitre.

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    Après avoir mis en scène et incarné le célèbre Albert Spaggiari, Jean-Paul Rouve reprend la caméra pour nous proposer une histoire extraordinaire empreinte d’une grande nostalgie. Il n’est pas évident de résumer Quand je serai petit puisqu’il s’agit d’un voyage dans le passé sans véritable voyage. Fort d’un impressionnant casting mené par Poelvoorde, Miou-Miou, Brasseur et sans oublier le talentueux Miljan Chatelain ; l’idée était séduisante mais dans la première demi-heure on a un peu de mal à entrer dans l’histoire en tentant de trouver une explication logique qui n’existe pas. L’émotion est au rendez-vous pour ce joli film caractérisé par une grande simplicité peut-être même trop grande.

     

    Il faut le voir pour : Recontacter toutes les filles qui n’ont pas répondu à vos déclarations d’amour parce que les filles c’est compliqué !

  • L’exercice de l’Etat

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    C’est un fait-divers désastreux ; un bus scolaire a quitté accidentellement la route et le bilan est lourd puisqu’on dénombre déjà 9 morts tandis que les autres enfants sont dans un état grave. Bertrand Saint-Jean (Olivier Gourmet), Ministre des transports n’a pas tardé à réagir mais c’est une toute autre actualité qui va lui causer des soucis. Alors qu’il venait de réaffirmer à la radio qu’il ne procéderait en aucun cas à une privatisation des gares ferroviaires, un de ses collègues dévoile que le gouvernement travaillerait au contraire à ce projet. C’est le branle-bas de combat à Matignon et un démenti officiel est rapidement publié mais l’affaire va rapidement se compliquer.

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    On s’attendait à une radiographie du gouvernement français mais L’exercice de l’Etat se focalise essentiellement sur le personnage de Bertrand Saint-Jean, Ministre soucieux de son image mais qui devra certainement renoncer à ses principes s’il veut conserver son poste au gouvernement. Difficile de ne pas apprécier la belle prestation d’Olivier Gourmet appuyé par les impeccables Michel Blanc, Zabou Breitman ou Laurent Stocker. Description des arcanes du pouvoir français, le film de Pierre Schoeller est certes passionnant mais manque de peps au point qu’on a parfois l’impression de découvrir un très bon téléfilm du dimanche après-midi plutôt qu’une véritable œuvre de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les coulisses du pouvoir politique.

  • Le voyage aux Pyrénées

     

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    Qui aurait cru un jour voir débarquer des stars comme Aurore Lalu & Alexandre Dard (Sabine Azéma & Jean-Pierre Darroussin) dans les Pyrénées ? Evidemment, ils ne peuvent échapper à leur célébrité et dès le lendemain de leur arrivée, les premières interviews sont données et les photos se multiplient. Pourtant ces vacances (oui, oui des vacances) ont en fait pour objectif de libérer Aurore de ses pulsions sexuelles pour le moins imprévisibles. Le grand air et la vue imprenable des montagnes devraient sans doute lui faire du bien mais gare à l’ours qui se promène dans les environs.

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    C’est le film ovni du moment, un voyage initiatique en plein cœur des montagnes qui ne vous laissera pas indifférent que ce soit au bon comme au mauvais sens du terme. Si on commence l’histoire avec une Sabine Azéma nymphomane, on la retrouve ensuite dans un trip mystico-spirituel qui risque de vous laisser pantois. Si Le voyage aux Pyrénées vous assure un total dépaysement, l’esprit complètement décalé qui y règne risque de vous faire regretter d’avoir pris un billet pour une telle excursion. Véritablement hors-norme, on s’accroche grâce à l’exubérante Azéma sans oublier un ours vraiment pas comme les autres.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les ours pissent comme des hommes.