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catherine hosmalin

  • Chic !

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    Notre pote Hélène Birk (Marina Hands) travaille dans l’univers de la mode et c’est un job qu’elle adore mais elle pourrait prochainement voir ce rêve s’écrouler. Tout dépend en fait du prochain défilé de la célèbre Alicia Ricosi (Fanny Ardant) et ça part sur de mauvaises bases puisque celle-ci parle de tout plaquer après une déception amoureuse. Hélène a alors l’idée de lui trouver dans le plus secret un homme au moins le temps de finaliser sa nouvelle collection. Son plan connait un petit accroc car Alicia va tomber sous le charme de Julien Lefort (Eric Elmosnino) et il se trouve que ce paysagiste a été congédié sans ménagement par Hélène !

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    Vous aimez rire et vous suivez la mode ? Alors cette comédie a toutes les chances de vous plaire mais c’est peut-être aller vite en besogne car Chic ! n’a rien du produit de haute-couture. En cause d’abord un scénario cousu de fil blanc de la première jusqu’à la dernière minute. La comédie de Jérôme Cornuau ne peut pas vraiment non plus compter sur Marina Hands qui se montre peu convaincante dans la peau de cette femme carriériste et égocentrique. Le reste de la galerie de personnages n’est pas non plus très réjouissant entre un Laurent Stocker quintessence du cliché, une Fanny Ardant sans saveur et puis Eric Elmosnino qui ne peut que se fondre dans le paysage en se mettant au niveau de ce marasme.

     

    Il faut le voir pour : Prendre soin de votre jardin !

  • Mince alors !

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    Notre pote Nina (Lola Dewaere) et son mari Gaspard (Gregory Fitoussi) bossent dans la mode et ont monté leur propre boite qui est en pleine expansion. Ils ont reçu il n’y a pas si longtemps encore la visite de clients italiens particulièrement intéressants mais un léger accident est venu perturber la rencontre ; un problème de taille. Après cette mésaventure, Gaspard a eu la délicatesse d’offrir à sa femme un beau séjour à Brides-les-bains pour une durée d’un mois, le temps qu’il faut pour lui faire perdre quelques kilos ! Une cure d’amaigrissement qui est devenu un rendez-vous annuel pour Emilie (Catherine Hosmalin) ou encore l’excentrique Sophie (Victoria Abril) qui est pourtant aussi fine qu’une crêpe.

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    Je dois avouer que lorsque j’ai vu qu’il s’agissait d’une comédie réalisée par Charlotte de Turckheim, j’avais quelques appréhensions. Le souvenir désastreux que j’avais de son dernier film Les aristos m’avait glacé le sang et c’est donc presque avec un certain soulagement que je suis sorti de la salle. Bon on ne va pas non plus dire qu’il s’agit d’une merveille, loin de là, Mince alors ! ne fait pas dans la finesse quand il s’agit d’humour et se sert de blagues ou d’expressions qu’on connait déjà tous par cœur. D’autant plus que lorsqu’il s’agit d’offrir plus de profondeur à des personnages comme Roxanne et son "petit frère" cela se fait plutôt grossièrement si bien que cette comédie est semblable à un mauvais régime ; ça ne sert à rien.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire les courses avec votre copine super svelte, c’est déprimant !

  • Parlez-moi de vous

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    C’est un rendez-vous immanquable pour de nombreux auditeurs, à 21 heures la radio s’allume pour assister à l’émission de Mélina (Karin Viard). C’est une libre-antenne où elle aborde bon nombre de sujets mais surtout où elle prodigue de précieux conseils, des conseils qu’elle devrait peut-être suivre. En effet, dans l’intimité elle s’appelle Claire Martin et souffre d’une profonde blessure : celle de n’avoir jamais connu sa mère. Aujourd’hui, après de nombreuses recherches, elle a enfin retrouvé sa trace en banlieue parisienne. Elle s’appelle Jaëlle (Nadia Barentin) et est à la tête d’une nouvelle famille ; de peur de révéler sa véritable identité, Claire va jouer les bénévoles pour approcher celle qui hante ses pensées.

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    Ça n’est peut-être qu’une impression personnelle mais au cours de ses dernières années, Karin Viard semble de plus en plus s’imposer comme une figure incontournable du cinéma français. Déjà savoureuse dans Ma part du gâteau, on la retrouve une nouvelle fois dans un rôle sur mesure où elle se glisse dans la peau d’une femme à la recherche d’une mère qu’elle n’a jamais connu. Animatrice populaire la nuit, elle se transforme ensuite en une femme solitaire à la vie complètement aseptisée et à l’affut du moindre microbe ce qui donne quelques jolis moments de rigolade. Si ce personnage sait nous séduire, on attendait davantage des retrouvailles avec cette mère qui auraient du être le point d’orgue du film. Parlez-moi de vous reste néanmoins un bon moment de cinéma.



    Il faut le voir pour : Toujours nettoyer avant de vous asseoir !

  • Case départ

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    Nos potes Joël & Régis (Thomas Ngijol & Fabrice Eboué) n’ont que peu de choses en commun ; le premier galère après avoir passé 3 mois en prison tandis que le second est un conseiller municipal prêt à tout pour se faire bien voir. Le seul lien qui les unit leur vient de leur père qui n’a jamais été très présent pour eux et dont les jours sont comptés. C’est en se rendant aux Antilles que leurs chemins se croisent et à cette occasion, ils se voient léguer une chose incroyable : l’acte d’affranchissement qui a libéré leurs ancêtres. Un héritage qui semble laisser de glace nos 2 compères qui détruisent le document ce qui a le don d’énerver leur vieille tante (Isabel del Carmen Solar Montalvo) qui leur jette alors un sort. Lorsqu’ils reprennent connaissance, ils se retrouvent en 1790, époque où les noirs sont encore considérés comme des esclaves.

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    Rendus célèbres grâce à leurs apparitions dans le Jamel Comedy Club, le duo Thomas Ngijol & Fabrice Eboué se lancent maintenant dans le cinéma avec évidemment une comédie à la clé. A noter que les 2 comédiens ne se sont pas juste contentés de faire les clowns devant la caméra mais ils se sont également impliqués dans l’écriture du scénario et dans la réalisation. Si leur humour ne vous a jamais séduit, il risque d’en être de même ici d’autant plus qu’ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’agit de déballer leur lot de préjugés. L’objectif étant bien sur de sensibiliser les spectateurs sur le thème du racisme tout en ne perdant pas de vue qu’on est là pour se marrer. Résultat final réussi et donc Case départ est le film idéal pour se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus voir votre mamie de la même façon !

  • Ni à vendre ni à louer

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    Les vacances à la mer, beaucoup en rêvent et c’est dans la région de Saint-Nazaire qu’on retrouve quelques potes d’enfance. Impossible de manquer le supermarché du coin peu achalandé mais où les codes barres sont faits maison et disposés avec grand soin. Attention si vous croisez les 2 golfeurs ! Ils n’en ont pas l’air comme ça mais ce sont de véritables pickpockets et ils ont une bien belle collection de portefeuilles. Pour d’autres, c’est l’occasion de se détendre que ce soit en faisant du camping avec sa grande famille ou bien en faisant une petite partie de Scrabble qui ne manque pas de sous-entendus. Ne vous étonnez pas non plus de voir un couple pourchasser un cerf-volant en voiture, il s’en passe vraiment de drôles de choses !

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    Pour son second long-métrage, Pascal Rabaté se lance  là dans quelque chose d’osé et d’étonnant puisque Ni à vendre ni à louer est un film choral et de surcroit quasiment dénué de dialogues. Déjà qu’il n’est pas facile de faire cohabiter une bonne quinzaine de personnages, ceux-ci ne s’expriment en effet qu’en onomatopée mais on s’en accommode rapidement. L’histoire se compose ainsi de plusieurs scénettes reposant sur la carte de l’humour et même si on n’est jamais submergé de rire, il y a bien quelques passages qui nous font décrocher un léger sourire. Nul doute que l’expérience du réalisateur en tant qu’auteur de bande dessinée lui a permis de mieux appréhender ce film curieux mais qui mérite qu’on s’y attarde.

     

    Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes si vous passez près d’un terrain de golf !