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judy davis

  • L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

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    Bien qu’il n’ait que 10 ans, notre pote T.S. Spivet (Kyle Catlett) est déjà un véritable génie. Il suffit de jeter un œil sur la roue à mouvement perpétuel qu’il a mis au point pour s’en convaincre et d’ailleurs cette invention a tapé dans l’œil du Smithsonian qui souhaite l’honorer. Plutôt flatté, le jeune garçon s’est bien gardé de leur avouer qu’il n’était encore qu’un enfant et accepte donc leur invitation. Un grand voyage est donc sur le point de commencer pour T.S. qui va quitter son ranch du Montana pour se rendre par ses propres moyens à Washington puisqu’il ne va rien dire à sa famille.  C’est aux premières heures de la journée qu’il quitte sa maison pour embarquer dans un train qui va le conduire jusqu’à Chicago.

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    C’est l’adaptation d’un roman de Reif Larsen qui a conduit une nouvelle fois Jean-Pierre Jeunet hors de nos frontières. Pas de surprises, on retrouve la patte du réalisateur français mais justement on espérait quelque chose de plus avec L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet. Déjà on nous promettait un voyage extraordinaire mais qui finalement reste très terre-à-terre, un sentiment amplifié par des personnages principaux comme secondaires peu séduisants. Le jeune Kyle Catlett qui fait ses premiers pas en tant qu’acteur ne brille pas particulièrement et l’émouvante relation entre les 2 frères qui aurait pu sauver le film passe finalement inaperçu. Décevant.

     

    Il faut le voir pour : Penser à prendre une photo avec les chauffeurs routiers qui vous prennent en stop !

  • To Rome with love

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    Tous les chemins mènent à Rome dit-on, il est donc normal que naissent de nombreuses histoires au cœur de cette ville historique. Ce n’est pas notre pote Hayley (Alison Pill) qui vous dira le contraire, elle qui a rencontré l’homme de sa vie lors d’une promenade à la Fontaine de Trévi. Leur mariage sera bientôt célébré et à cette occasion Phyllis & Jerry (Judy Davis & Woody Allen), les parents de la jeune femme arrivent en Italie. Rome a également une place particulière pour notre pote John (Alec Baldwin), lui qui y a vécu durant sa jeunesse et pour qui ce retour est l’occasion de revivre une de ses plus belles mais également douloureuses expériences à travers Jack (Jesse Eisenberg). Et puis il y a Leopoldo (Roberto Benigni), romain pur souche et qui va passer du jour au lendemain de l’anonymat à la plus complète célébrité.

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    On y a droit chaque année, le nouveau Woody Allen et nous embarque cette fois dans la capitale romaine pour un voyage peu enthousiasmant. C’est qu’on a du mal à trouver l’osmose entre les différentes histoires ; autant celles de Roberto Benigni ou Fabio Armiliata sont amusantes autant celle de Jesse Eisenberg finit par agacer par le jeu souvent excessif de l’acteur. Avec Minuit à Paris, le célèbre réalisateur avait su dévoiler les charmes immergées de la capitale française, avec To Rome with love il se contente d’une carte postale peu chatoyante. Parce que c’est du Allen, le film trouvera sans difficulté aucune son habituel public mais il est bien loin d’avoir rendu sa meilleure copie.

     

    Il faut le voir pour : Continuer de chanter sous la douche, vous pourriez devenir la prochaine nouvelle star !