Micmacs à tire-larigot
Il y a exactement 30 ans, Bazil (Dany Boon) perdait son père terrassé par une mine anti-personnelle. Lui a eu plus de chances (enfin si on peut dire), il a été témoin d’un règlement de comptes et reçu une balle en pleine tête mais est toujours vivant. Malheureusement, son accident a eu d’autres répercussions puisqu’il se retrouve désormais à la rue et sans travail. Si dans un premier temps, il se débrouille seul il va ensuite rejoindre Placard (Jean-Pierre Marielle) et ses potes d’enfance, des marginaux qui se sont organisés. Un jour, Bazil se retrouve face à la cause de ses malheurs ; les marchands d’arme La vigilante de l’armement et Les arsenaux d’Aubervilliers.
On le sait désormais, les films de Jean-Pierre Jeunet ont cette incroyable faculté à nous transporter dans un tout autre univers et celui-ci ne déroge pas à la règle. Impossible de rester de marbre devant l’innocence de Bazil ou encore avec la facétieuse troupe de Placard, galerie de personnages vraiment insolites. Le charme aurait été complet si le scénario de Micmacs à tire-larigot ne nous semblait pas aussi paresseux. La bande à Bazil qui font des pieds et des mains pour se faire confronter deux méchants marchands d’arme, on a vu mieux. On ressort donc de la salle avec une pointe de déception même si le voyage était agréable.
Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes lorsque vous ouvrez votre réfrigérateur.