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andré dussollier

  • 21 nuits avec Pattie

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    Elle était aux Baléares lorsqu’elle a appris la disparition de sa mère Isabelle (Mathilde Monnie) dite Zaza emportée par une crise cardiaque. Notre pote Caroline (Isabelle Carré) s’est ainsi rendu dans le Sud de la France pour organiser l’enterrement et s’occuper également de la vente de la maison d’une mère dont elle n’était pas vraiment proche. En arrivant sur place, elle fait la connaissance de Pattie (Karin Viard), la femme de ménage mais aussi de Jean-Marc (Philippe Rebbot) qui est là pour effectuer quelques travaux. Après avoir dîné avec Pattie, Caroline a la désagréable surprise de constater que le corps de sa mère a mystérieusement disparu !

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    7ème long-métrage des frères Arnaud & Jean-Marie Larrieu et on peut dire que 21 nuits avec Pattie réserve son lot de surprises du moins dans sa première partie. Un cadavre qui se volatilise, une Pattie qui ne manque pas d’histoires coquines ou encore le bel mais incompréhensible étalon Denis Lavant ; on ne sait plus où donner de la tête. Cependant, une fois qu’on a fait le tour de tous ces personnages hauts en couleur, le film s’essouffle par la suite jusqu’à laisser s’installer un certain ennui. Même si Isabelle Carré & Karin Viard se montrent irrésistibles dans leurs rôles respectifs, c’est moins le cas de cette comédie en demi-teinte.

     


    Il faut le voir pour : Préparer une daube si jamais vous percutez par accident une biche !

  • Le Petit Prince

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    Parce que l'entretien d'admission à l'Académie Werth ne s'est pas passé comme prévu, place au plan B ! C'est ainsi que mère et fille emménagent dans une nouvelle maison située dans le quartier de l'Académie rendant ainsi l'admission de la petite écolière obligatoire. Il reste toutes les vacances d'été pour se mettre à niveau et sa mère lui a préparé un programme assez chargé matérialisé par un impressionnant tableau. Ce qui n'était pas prévu c'est que la petite fille se trouve un nouvel ami et plus exactement le vieux voisin d'à coté qui possède rien moins qu'un avion dans son jardin ! En passant du temps avec lui, elle va découvrir une incroyable histoire ; celle du Petit Prince.

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    Le célèbre conte de l'aviateur Antoine de Saint-Exupéry prend vie dans ce film d'animation de Mark Osborne et le résultat final est assez mitigé. On peut en fait décomposer Le Petit Prince en 2 parties. L'une présente une histoire moderne réalisée en images de synthèse et introduisant la seconde visuellement magnifique animée en Stop motion. A partir de là un certain déséquilibre s'installe puisque les aventures de cette petite fille n'ont que peu d’intérêt et occupent la majeure partie du film. Ça reste néanmoins un bon divertissement qui trouvera écho auprès des spectateurs qui ont grandi avec ce conte ou auprès des enfants qui découvrent peut-être cette histoire.

     

    Il faut le voir pour : Se dire que finalement le cahier de vacances c'est un peu léger comme programme de révision !

  • Des lendemains qui chantent

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    Le 10 Mai 1981, la vie de Léon (Pio Marmaï) a changé. Certes, François Mitterrand vient d’être élu Président de la république ce qui laisse augurer des lendemains qui chantent mais surtout il a rencontré la belle Noémie (Lætitia Casta) ! Une relation qui ne durera que 3 jours puisque la jeune femme quitte Saint-Étienne pour construire sa carrière à Paris. Il faudra attendre 3 ans pour que Léon suive le même chemin lorsqu’il se voit proposer un poste chez Libération. Il y rejoint son frère Olivier (Gaspard Proust) qui travaille dans la communication mais aussi son pote d’enfance Sylvain (Ramzy Bedia) qui a fait fortune grâce à une invention qui va changer la vie de nombreux français : le minitel rose !

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    Dans le principe, ce film signé Nicolas Castro rappelle un peu Le nom des gens à savoir une comédie évoquant la classe politique et en l’occurrence ici la Gauche socialiste. Au-delà des évolutions politiques, Des lendemains qui chantent nous permet surtout de suivre une bande de potes d’enfance sur 20 ans. Des parcours croisés où se mêlent amour, désillusions, succès et au cœur desquels on se sent un peu comme des étrangers. Il faut bien avouer que ces personnages nous laissent totalement indifférents et que surtout l’humour semble être aux abonnés absents. C'est plus l'ennui et le désenchantement qui prédominent ici.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir pourquoi vous aviez des factures astronomiques de minitel à l'époque !

  • Aimer, boire et chanter

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    Un jour du mois de Mai à York en Angleterre. Kathryn (Sabine Azéma) vient d’apprendre une terrible nouvelle ; George a un cancer et il ne lui resterait que 6 mois à vivre. Son mari Colin (Hippolyte Girardot) avait pourtant (presque) tout fait pour garder ce secret médical mais Kathryn a été plus maline et s’est empressée de prévenir Jack (Michel Vuillermoz), le pote d’enfance de George, qui est totalement dévasté. Tout ce beau monde va se réunir puisqu’ils doivent se voir pour la première répétition de leur pièce mais celle-ci n’aura finalement pas lieu car l’un des comédiens s’est désisté à la dernière minute. Ils ont alors l’idée de proposer ce rôle à leur ami George.

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    Pour son 20ème et dernier film Alain Resnais s’est lancé dans l’adaptation d’une pièce de théâtre anglaise à savoir The life of Riley. Enfin adaptation c’est vite dit car on a davantage l’impression d’être sur les planches (la convivialité en moins) que devant le grand écran avec ses décors fait maison et ses transitions assurées par les dessins de Bluth. Ce qui n’empêche pas d’avoir une belle brochette de comédiens devant nous mais ce qui est moins réjouissant dans Aimer, boire et chanter c’est cette histoire somme toute peu passionnante autour du personnage de George d’autant que les rires attendus ne sont pas vraiment au rendez-vous. Un film loin de rendre hommage à la carrière de ce grand réalisateur français.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier un secret médical à sa femme !

  • Diplomatie

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    Paris, dans la nuit du 24 au 25 Aout 1944. Les forces alliées se rapprochent de la capitale française provoquant ainsi le départ précipité des allemands. Le Général Dietrich Von Choltitz (Niel Arestrup) a été nommé gouverneur depuis 2 semaines et il s’apprête à exécuter l’ordre qu’on lui a donné : la destruction de Paris ! Alors que l’heure fatidique approche, il reçoit la visite inattendue du consul Raoul Nordling (André Dussolier) qui est au courant des opérations en cours. Son objectif est simple ; il doit absolument faire son possible pour dissuader le Général de détruire Paris. S’engage alors entre les 2 hommes une longue négociation au terme de laquelle le destin de la ville va se décider.

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    Dire que Paris aurait pu avoir aujourd’hui un tout autre visage ! C’est une formidable leçon d’histoire que vient nous apporter Diplomatie qui est l’adaptation d’une pièce de théâtre mettant en lumière un évènement qu’on ne connaissait pas forcément. L’histoire est déjà passionnante et le plaisir est d’autant plus au rendez-vous qu’on a droit à un face à face entre Niels Arestrup & André Dussolier de haute volée ! Bien sur, l’issue est assez prévisible (si ce n’est pas le cas, je ne sais pas trop quoi vous dire …) mais reste captivé par ce huis-clos et pour une fois qu’on a l’occasion d’enrichir sa culture au cinéma, ce serait bête de s’en priver.

     

    Il faut le voir pour : Remercier Napoléon III d’avoir fait fabriquer cet escalier secret.

  • La Belle et la Bête (2014)

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    Il était une fois un riche Marchand (André Dussolier) qui vivait avec ses 6 enfants et qui possédait 3 navires. Malheureusement, ces navires furent déclarés perdus en mer et du jour au lendemain cette famille a été obligée de s’installer à la campagne. Un mois plus tard, la famille apprend qu’un de leurs bateaux, la Sirène, a été retrouvé mais lorsque le marchand se rend en ville avec son fils Maxime (Nicolas Gob), il découvre que tout ce qui était à bord a été confisqué pour régler ses créances. Séparé de son fils, le marchand quittera la ville dans la précipitation en pleine soirée et au milieu de cette dense foret va se retrouver face à un somptueux château où vit une étrange Bête (Vincent Cassel) !

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    Depuis son adaptation de Crying Freeman, Christophe Gans n’a cessé de nous démontrer ses grandes ambitions cinématographiques. Il nous le prouve une fois encore en nous livrant sa version de La Belle et la Bête qui rappellera évidemment celle de Jean Cocteau réalisée en 1946 tout en proposant quelque chose de différent. On a devant nous une interprétation moderne et cela se traduit à l’écran par une surabondance d’effets spéciaux du château jusqu’à la Bête entièrement numérisée. On y trouve également les origines du Prince qui sont davantage développés à travers quelques scènes dispersées ça et là mais qui nous font aussi remarquer que Cassel est plus crédible en Bête qu’en prince charmant.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de tenir les promesses que vous faites à votre femme !

     

    En savoir plus sur La Belle et la Bête (1946) ?

  • Les reines du ring

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    Après 5 ans passés en prison, notre pote Rose (Marilou Berry) retrouve la liberté et espère désormais pourvoir reconstruire sa vie auprès de son fils qu’elle n’a pas vu grandir. Elle pouvait s’y attendre, les retrouvailles sont glaciales et pour tenter de capter son attention, Rose va se lancer dans un drôle de challenge : le catch ! Son fils tant un fan inconditionnel des superstars de la WWE, elle se dit qu’en faisant cela, elle pourrait recréer un lien avec lui. Elle sera entrainée par un ancien champion ; Richard Cœur de lion (André Dussolier) à condition qu’elle constitue une équipe. Pas besoin d’aller bien loin pour ça, ses collègues de chez Happy Market Colette, Jessica & Viviane (Nathalie Baye, Audrey Fleurot & Corinne Masiero) sont prêtes à monter sur le ring !

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    Du catch au cinéma, impossible pour moi de louper ça même si le résultat risquait de me laisser au tapis. Finalement Les reines du ring s’avère être une comédie plutôt divertissante qui certes, ne fait pas preuve de beaucoup de subtilités, mais sait enchainer les prises pour nous faire rire. Le casting est réussi avec notamment la très méchante Corinne Masiero ou encore une irrésistible Isabelle Nanty qui dévoile ses talents d’imitatrice. Le premier film de Jean-Marc Rudnicki part donc sur une bonne idée mais on peut regretter qu’il ne soit pas aller un peu plus loin dans le délire et plus particulièrement au niveau des scènes de combat qui manquent de percussion et donc de spectaculaire. Et puis une participation plus active de The Miz ou de CM Punk aurait été appréciée !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mère de vous apprendre à catcher.

  • Associés contre le crime

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    Alors que son mari Bélisaire Beresford (André Dussolier) assure la promotion de son dernier livre, notre pote Prudence (Catherine Frot) s’ennuie à mourir ! Heureusement le Général (Bernard Verley) va lui confier une agence de détective privée, de quoi pimenter un peu son quotidien. Ainsi né Prudence & Cie et le premier client ne tarde pas à se manifester en la personne de James Van Luydekerke (Vania Plemiannikov). Inquiet de la disparition de sa promise, il cherche à découvrir la vérité et compte sur le talent de Prudence pour retrouver celle qu’il doit épouser. Une nouvelle aventure attend notre duo préféré avec une première piste les menant à la Clinique du Phoenix où serait prodigué un extraordinaire traitement de rajeunissement.

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    Après Mon petit doigt m’a dit & Le crime est notre affaire, c’est donc la troisième fois qu’on a l’occasion de suivre les enquêtes du couple formé par Prudence & Bélisaire. Lui aussi fidèle à la barre de la réalisation, Pascal Thomas mène cette adaptation de The case of the missing lady d’Agatha Christie sans volonté de changer une formule qui fonctionne mais qui pourrait finir par lasser. Associés contre le crime attirera sans conteste les fidèles de la première heure qui ont au fond d’eux le bon souvenir des aventures de Catherine Frot & André Dussolier. Une complicité acquise et inébranlable aux yeux des spectateurs mais qui dans le même temps laisse les autres personnages dans l’ombre. On passe encore un bon moment mais leurs prochaines aventures devront faire preuve d’un peu nouveauté !

     

    Il faut le voir pour : Stimuler votre mémoire mais ça risque de vous faire mal aux fesses !


    En savoir plus sur Le crime est notre affaire ?

  • Mon pire cauchemar

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    Leur première rencontre n’a pas été des plus cordiales et quelle ne fut pas la surprise d’Agathe (Isabelle Huppert) lorsqu’elle a vu Patrick (Benoit Poelvoorde) sonner à sa porte. Il faut dire qu’il s’agit là d’un sacré personnage qui n’a pas la langue dans sa poche et on s’étonne souvent du contraste qu’il y a avec son fils Tony (Corentin Devroey), véritable petit génie. Le hasard fait que ce dernier est un pote d’enfance d’Adrien (Donatien Suner), fils d’Agathe et de François (André Dussolier) et ça va être le début d’une longue histoire. Patrick est engagé pour faire des travaux dans l’appartement mais sa présence n’a pas l’air d’enchanter tout le monde.

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    Entre la réalisatrice Anne Fontaine et Benoit Poelvoorde, le courant semble merveilleusement bien passer puisque Mon pire cauchemar marque leur 3ème collaboration. Le belge forme cette fois un duo avec Isabelle Huppert qui se glisse avec une aisance considérable dans la peau de cette bourgeoise coincée. Reste ensuite à la comédie de dérouler son histoire et aux personnages de dévoiler leurs caractères malheureusement on ne se marre pas beaucoup, le couple Poelvoorde / Huppert est sympathique mais l’alchimie n’est pas là. Quant à celui formé par Efira / Dussolier, il ne réussit pas plus à rattraper le coup pour ce film au final assez mièvre.   

     

    Il faut le voir pour : Inviter votre copine à passer la soirée chez Ikea sans oublier un diner avec boulettes !

  • Impardonnables

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    En s’installant dans la région de Venise, notre pote Francis (André Dussollier) cherchait un endroit calme pour l’écriture de son prochain livre. C’est Judith (Carole Bouquet) qui lui déniche une petite maison isolée et cette belle femme ne laisse pas notre écrivain indifférent si bien qu’un an et demi plus tard, on les retrouve vivant sous le même toit. Ils reçoivent la visite d’Alice (Mélanie Thierry), la fille de Francis ainsi que sa petite fille Vicky (Zoé Duthion) mais leur séjour va prendre une tournure assez dramatique. Sans raison apparente, Alice quitte la maison sans donner aucunes nouvelles ; Judith elle pense la retrouver chez Alvise (Andrea Pergolesi), fils d’aristocrates en perdition et qui se livre à de menus trafics. A la surprise générale, elle ne s’y trouve pas et Francis est de plus en plus inquiet et va voir apparaitre d’autres préoccupations.

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    Impardonnables se présente comme un thriller prenant son point de départ avec la disparition mystérieuse d’Alice et qui va ensuite s’ouvrir vers d’autres intrigues mettant notamment en valeur le personnage de Judith. Pour les spectateurs qui ne connaissent pas le roman de Philippe Djian dont ce film est l’adaptation, il pourrait y avoir une certaine déception dans le dénouement de l’histoire dont on pouvait attendre un peu plus de surprise. Reste que le dernier Téchiné possède d’autres atouts afin de nous séduire avec tout d’abord le duo Bouquet / Dussolier vraiment impeccable mais aussi à travers cette peinture de la ville de Venise dans lequel nous sommes littéralement absorbés. Un film que l’on découvrira davantage pour ces interprètes que pour son scénario qui tombe un peu à plat.

     

    Il faut le voir pour : Faire le coup de la panne à Venise, ça a quand même plus de classe !