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cinéma - Page 189

  • Yamakasi

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    Non monsieur, tous les jeunes des cités ne sont pas des délinquants ; la preuve par 7 avec nos potes les Yamakasi, de jeunes athlètes capables de se mouvoir dans un environnement urbain tels des panthères. Hélas, à faire l’admiration des enfants ceux-ci tentent de reproduire les exploits de leurs ainées et un accident est vite arrivé ! C’est l’histoire de Djamel (Nassim Faid) qui a fait une grave chute et qui avait déjà des problèmes de santé ce qui rend son état encore plus préoccupant. Il a besoin d’une greffe du cœur en urgence et cette opération coute extrêmement chère et malheureusement sa famille n’a pas les ressources financières nécessaires. Les Yamakasi entrent alors en jeu et décident de remettre au gout du jour la légende de Robin des bois.

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    Si on peut être fier des Yamakasi et de leurs exploits physiques, on ne peut pas en dire autant de ce film qui repose sur une intrigue aussi élaborée que les chansons d’Eve Angeli. Producteur du film, Luc Besson a voulu tendre la main à ces jeunes prodiges qui sont loin d’être des comédiens nés et en dehors de les voir sauter à gauche et à droite pendant 1H30, il ne se passe strictement rien. Humour poussif, personnages bien caricaturés ; Yamakasi ressemble davantage à une belle opportunité commerciale qu’à une œuvre cinématographique. S’il fallait rendre hommage à ces artistes urbains, un documentaire sur leurs exploits aurait été mieux accueilli plutôt que ce concentré de médiocrité.

  • Un jour mon père viendra

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    C’est une période difficile pour notre pote Bernard Beu (François Berléand) qui vient de perdre sa femme laissant derrière elle une fortune colossale. Il va cependant découvrir un tout autre trésor ; un coffret renfermant toutes les lettres de Chloé (Olivia Ruiz), une fille dont il ignorait jusque-là l’existence. Il part donc à sa recherche et se rend en France où il apprend que sa fille a déjà un père en la personne de Gustave (Gérard Jugnot). Chloé quant à elle est en froid avec ce père et on la retrouve à Bordeaux où elle mène un casting aussi fastidieux qu’insolite puisqu’elle cherche un comédien pour incarner son père ! La jeune femme se marie bientôt et a quelque peu enjolivé la vérité pour séduire l’ancien champion de tennis Stephen (Jamie Bamber).

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    Un jour mon père viendra va surtout faire parler de lui par rapport à la première apparition sur le grand écran de l’artiste Olivia Ruiz car le reste est franchement anecdotique. La prestation de la chanteuse est correcte avec encore quelques approximations mais elle ne parvient en aucun cas à illuminer l’ensemble. Le scénario aurait bien eu besoin de plus de clarté, on a un peu l’impression que l’histoire nous est vite jetée à la figure pour dérouler le reste. Quant à la paire Jugnot / Berléand, elle est sympathique et réussit à nous arracher quelques timides sourires mais largement insuffisant pour dépasser le stade d’une comédie totalement quelconque.



    Il faut le voir pour : Ba .. euh… en fait… allez portons un toast !

  • Une nuit

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    Lorsque les lueurs du soleil s’éteignent, Paris dévoile son autre visage. C’est à ce même moment que notre pote Simon Weiss (Roschdy Zem) prend son service car il est flic au sein de la Mondaine, une unité spécialisée dans la répression du trafic des drogues et du proxénétisme. C’est lui notamment qui fait la pluie et le beau temps ; chaque établissement a besoin de son accord pour obtenir le droit d’ouvrir ou tout simplement de rester ouvert. Cette nuit, c’est Laurence (Sarah Forestier) qui va lui servir de chauffeur et elle va avoir pour compagnon un homme particulièrement nerveux. Il a en effet découvert qu’il avait l’IGS sur le dos et des bruits courent sur les pots-de-vin dont il bénéficierait et ça il ne le supporte pas, il y a des comptes à régler !

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    Comme toutes les grandes villes du monde, Paris a une vie nocturne des plus débridées et Une nuit nous entraine donc aux quatre coins de la capitale. Boite de nuit, bars, établissements de strip-tease ; on a droit à tout ce qui fait le charme du milieu de la nuit grâce à  notre guide Roschdy Zem qui carbure aux verres de scotch et cigarettes. Au terme des 20 premières minutes, on est tenté de dire que tout ça est bien mollasson et on va alors vite constater que ce thriller n’est pas là pour nous abreuver d’action. Il s’agit d’un film qui fait primer l’atmosphère, un scénario qui se construit minutieusement avec tout de même un bouleversement dans le dénouement mais pas suffisant pour passer une bonne nuit.



    Il faut le voir pour : Arrêter de fumer des cigarettes light et puis pourquoi pas arrêter de fumer tout court !

  • Retour vers le futur 3

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    1955. Notre pote Doc (Christopher Lloyd) vient de renvoyer Marty (Michael J. Fox) vers son époque mais à peine a-t-il le temps d’exprimer son soulagement que le jeune homme est déjà de retour du futur ! Petit rappel des faits, après avoir arraché l’almanach des mains de Biff Tannen (Thomas F.Wilson), nos 2 compères s’apprêtaient à regagner l’année 1985 mais la foudre a frappé la DeLorean et Doc s’est ainsi retrouvé propulsé en 1885, en plein Far-West. Marty doit désormais, avec l’aide du Doc de l’année 1955, lui aussi prendre la direction du passé car son ami court un grand danger. Selon les livres d’histoires, Emmett Brown sera abattu le 07 Septembre 1885 par un certain Buford Tannen.

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    Suite et fin d’une saga qu’aucun spectateur ne pourra oublier, on avait eu quelques indices disséminés dans Retour vers le futur 2 et c’est donc en plein Far-West que nous embarquent Doc & Marty. C’était potentiellement un des épisodes les plus intéressants malheureusement on sent bien que ça s’essouffle malgré quelques bons moments. C’est notamment l’occasion d’entendre  des cow-boys se moquer de Clint Eastwood ou d’assister au premier lancer de frisbee. En dehors de ça, Retour vers le futur 3 manque tout de même d’idées pour nous offrir un voyage véritablement marquant. Une conclusion en demi-teinte qui ne doit cependant pas nous empêcher de saluer une saga qui est pour le moins intemporelle.



    La scène à ne pas louper : Le départ de la DeLorean poussé par la locomotive !

     

    En savoir plus sur Retour vers le futur ?

    En savoir plus sur Retour vers le futur 2 ?

  • Let my people go

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    A la suite d’une histoire assez folle, notre pote Ruben (Nicolas Maury) et son compagnon Teemu (Jarkko Niemi) se sont violemment disputés provoquant la rupture du couple. C’est donc avec une infinie tristesse que Ruben revient en France pour se consoler auprès de sa famille mais là aussi les choses sont compliquées. Le voyage avait déjà mal commencé avec la perte de ses bagages et cela ne va faire qu’empirer. Il apprend ainsi que sa sœur Irène (Amira Casar) est à 2 doigts du divorce ce qui serait un cataclysme pour cette famille juive mais en plus de cela, il découvre que son père Nathan (Jean-François Stévenin) a une maitresse. Comme si cela ne suffisait pas, Ruben va également passer la nuit avec Maurice Goldberg (Jean-Luc Bideau), un ami de la famille déterminé à faire sa vie avec le jeune homme.

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    Les premières minutes annoncent la couleur, Let my people go n’est pas une comédie ordinaire ; on a devant nos yeux une famille juive pour le moins atypique. Un fils homosexuel, une fille au bord de la séparation, un père épris par une autre femme et tout cela donne des situations totalement imprévisibles. C’est l’occasion pour nous de découvrir davantage Nicolas Maury qui porte le film sur les épaules même si son rôle mais également son environnement rassemble trop de clichés. L’humour tourne parfois au grotesque mais sur la durée ce n’est pas une comédie qui saura se faire remarquer et il a toutes les chances de partir … oui mais sans vous !



    Il faut le voir pour : Mettre un casque à vos enfants quand ils font de la balançoire !

  • Killing Fields

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    Texas City. Le corps d’une adolescente de 14 ans vient d’être découvert. Les inspecteurs Mike Souder & Brian Heigh (Sam Worthington & Jeffrey Dean Morgan) se rendent immédiatement sur les lieux mais les indices récoltés sont minces et leur enquête s’annonce très difficile. Au même moment, ils reçoivent un coup de fil de la part de Pam Stall (Jessica Chastain) qui se trouve être également l’ex-femme de Mike et flic d’un comté voisin. Elle a en charge une curieuse affaire où l’on a retrouvé une voiture totalement abandonnée au bord de la route et souhaite l’aide de Brian mais ce dernier est déjà bien occupé. Outre ce nouveau cadavre, il doit aussi garder un œil sur la jeune Anne (Chloé Moretz) qui rencontre de nombreuses difficultés chez elle.

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    Si j’évoque le nom de la réalisatrice Ami Canaan Mann, cela ne vous dira certainement rien mais si je vous révèle qu’il s’agit de la fille du célèbre Michael Mann alors cela vous intéressera peut-être un peu plus. Un héritage des plus prestigieux mais un nom ne suffit pas pour nous offrir un bon film et ce Killing Fields n’arrivera pas à se rendre inoubliable. Le trio Sam Worthington / Jessica Chastain / Jeffrey Dean Morgan était pourtant prometteur mais l’histoire, inspirée d’un véritable fait divers, affiche pas mal de désordre au point qu’on finit par être largué pour ne pas dire désintéressé.  La bonne volonté des comédiens ne suffiront pas à rendre ce film passionnant en dépit de son atmosphère étouffante.


    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre fille sortir seule !

  • Le monde de Nemo

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    Ça devait être le début d’une nouvelle vie pour ce couple de poisson-lune, ils venaient d’emménager dans cette anémone et attendaient impatiemment l’éclosion de leurs 400 œufs. Hélas, le destin est cruel avec Marin qui perd sa femme ainsi que tous ses enfants à l’exception d’un seul auquel il donnera le nom de Nemo. Le temps passe, ce dernier a déjà bien grandi et n’a qu’une hâte : aller à l’école mais cela inquiète au plus haut point son père. Depuis la tragédie qu’il a vécu, celui-ci se montre très méfiant parfois même trop ce qui finit par étouffer le jeune Nemo. D’ailleurs en voulant prouver que l’océan n’est pas si dangereux, le petit poisson s’aventure près d’une barque mais c’est alors qu’il est surpris par des plongeurs humains qui le capturent !

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    Le risque avec Le monde de Nemo c’est qu’en laissant votre enfant voir ce film, il y a de grandes chances qu’il vous réclame par la suite un aquarium accompagné d’un véritable poisson-clown. Pixar signe une nouvelle fois une œuvre de belle envergure brillant notamment par son univers maritime riche et tout en couleurs. Que l’on soit petit ou grand, on ne peut qu’être séduit par le petit Nemo sans oublier la très marrante Doris dont la mémoire laisse à désirer ; tout est réuni pour que cela devienne un classique de l’animation. Un film qui a également fait parler de lui dans les faits-divers puisque Disney fut poursuivi par l’éditeur Flaven Scene pour plagiat. Une affaire qui n’est pas sans rappeler celle vécue avec Le roi lion et qui a finit par la victoire du géant aux grandes oreilles.

  • L’empire des Rastelli

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    Au départ Amanzio Rastelli (Remo Girone) a hérité d’une charcuterie à la mort de son père et désormais en 1992, il a transformé cette affaire familiale en un géant de l’agro-alimentaire. Leda est le fleuron de l’industrie italienne et notre pote Ernesto Botta (Tony Servillo), le Directeur financier du groupe est aux premières loges de son développement. Avec les années, la marque aspire à conquérir de nouveaux marchés mais Amanzio va finir par avoir les yeux plus gros que le ventre. Cela a commencé par de petites combines à travers des écritures comptables mais cela va finir par devenir incontrôlable. L’empire qui s’était construit est en train de se déliter.

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    Derrière Leda se cache en fait Parmalat, une marque italienne qui ne parlera sans doute pas à tout le monde et pour situer les choses sachez juste qu’il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les produits laitiers. L’empire des Rastelli est donc un espèce de biopic détourné consacré à la famille italienne des Tanzi et son directeur financier Fausto Tonna, à son ascension et surtout à son déclin inéluctable. Comptes falsifiés, pots de vin ou bien fusions-acquisitions douteuses, ce sont autant d’activités clandestines qui défilent devant nos yeux. Une histoire passionnante et un Tony Servillo toujours aussi efficace font qu’on se laissera volontiers tenter par ce film malgré quelques baisses de rythme.



    Il faut le voir pour : Surveiller les activités de votre comptable et rester attentifs aux chiffres de votre société.

  • Odile Deray & Le critique - La cité de la peur

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    Le critique : Madame je n'écrirai rien sur ce film : c'est une merde !
    Odile Deray : Mais ça mérite une seconde vision ! Rappelez-moi !
    Le critique : Madame, je vous pisse à la raie !
    Odile Deray : Deray ! Odile Deray !




    En savoir plus sur La cité de la peur ?

  • Bruegel, le moulin et la croix

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    C’est un paysage des Flandres plutôt banal mais il va devenir le théâtre d’une scène importante qui sera immortalisée par le peintre Pieter Bruegel (Rutger Hauer). Un couple se reposait tranquillement, ils venaient d’acheter un beau pain au camelot mais sont soudainement troublés par l’arrivée de la milice espagnole qui vont châtier l’homme en l’abandonnant aux crocs acérés des corbeaux. Un spectacle morbide en accompagne un autre. Une femme pleure son enfant, elle s'appelle Marie (Charlotte Rampling) et se révèle impuissante face au tragique destin de son fils que l'humanité connaît sous le nom de Jésus Christ. Celui-ci porte avec peine la croix sur laquelle il sera crucifié sous le regard des nombreux badauds de ce lieu.

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    Bon, je ne vais essayer de me la raconter ; le nom de Peter Bruegel ne me disait strictement rien avant cette séance de cinéma. C’était une idée assez insensée de la part du réalisateur Lech Majewski de nous offrir un film à partir d’une simple toile. C’est en 1564 que Bruegel nous gratifie de cette œuvre Le portement de croix, un tableau impressionnant et présentant plus d’une centaine de protagonistes. On découvre en outre sa construction inspirée d’une toile d’araignée et l’opposition métaphorique entre la vie et la mort. Le principe est donc intéressant déjà pour les connaisseurs qui peuvent ainsi approfondir leur savoir sur l’artiste et puis surtout pour les néophytes comme moi qui pourront se coucher moins idiot (et c’était pas gagné d’avance !) mais on n’échappe pas à quelques longueurs qui rendent ce Bruegel, le moulin et la croix vraiment très particulier.



    Il faut le voir pour : Ne surtout pas oublier d’évoquer l’œuvre de Bruegel lors de votre prochain diner entre potes d’enfance !