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nicolas maury

  • Let my people go

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    A la suite d’une histoire assez folle, notre pote Ruben (Nicolas Maury) et son compagnon Teemu (Jarkko Niemi) se sont violemment disputés provoquant la rupture du couple. C’est donc avec une infinie tristesse que Ruben revient en France pour se consoler auprès de sa famille mais là aussi les choses sont compliquées. Le voyage avait déjà mal commencé avec la perte de ses bagages et cela ne va faire qu’empirer. Il apprend ainsi que sa sœur Irène (Amira Casar) est à 2 doigts du divorce ce qui serait un cataclysme pour cette famille juive mais en plus de cela, il découvre que son père Nathan (Jean-François Stévenin) a une maitresse. Comme si cela ne suffisait pas, Ruben va également passer la nuit avec Maurice Goldberg (Jean-Luc Bideau), un ami de la famille déterminé à faire sa vie avec le jeune homme.

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    Les premières minutes annoncent la couleur, Let my people go n’est pas une comédie ordinaire ; on a devant nos yeux une famille juive pour le moins atypique. Un fils homosexuel, une fille au bord de la séparation, un père épris par une autre femme et tout cela donne des situations totalement imprévisibles. C’est l’occasion pour nous de découvrir davantage Nicolas Maury qui porte le film sur les épaules même si son rôle mais également son environnement rassemble trop de clichés. L’humour tourne parfois au grotesque mais sur la durée ce n’est pas une comédie qui saura se faire remarquer et il a toutes les chances de partir … oui mais sans vous !



    Il faut le voir pour : Mettre un casque à vos enfants quand ils font de la balançoire !

  • My little princess

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    Violetta Gurgiu (Anamaria Vartolomei) est une petite fille plutôt banale élevée par son arrière-grand-mère (Georgetta Leahu) alors que sa propre mère vit dans le même immeuble. Il faut dire que Hanna (Isabelle Huppert) est une artiste et qu’elle a absolument besoin de son espace de création. C’est la nuit tombée qu’elle trouve toute son inspiration au milieu de son univers aux allures morbides et puis un jour lui prend l’idée de photographier sa propre fille. Ce qui n‘était au départ qu’un jeu devient soudainement plus sérieux car Hanna se met à vendre les clichés dans son entourage. Ce travail artistique s’intensifie chaque jour et les poses de Violetta sont de plus en plus suggestives jusqu’à provoquer l’ire de certaines personnes.

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    On savait que le film d’Eva Ionesco allait être dérangeant de par son sujet sensible. Les amateurs du 7ème art trouveront une ressemblance entre l’affiche de My little princess avec celle du film Le livre de Jeremie et ils partagent également quelques points communs dans l’histoire. On y retrouve ainsi l’influence outrancière d’une mère excentrique sur son enfant en l’occurrence ici la jeune Anamaria Vartolomei pleine d’aplomb. Que ce soit cette dernière ou Isabelle Huppert, on est embarqué par leurs interprétations mais en dépit du thème épineux du film (inspirée par l’enfance de la réalisatrice), cela reste toutefois assez sage. Il manque un brin de provocation pour marquer nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Faire profil bas si vous êtes un homme !