Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jean-pierre martins

  • Nos héros sont morts ce soir

    star 02.jpg

    aff.jpg

    C’est le combat à ne pas manquer : le Spectre affronte le terrible Equarisseur de Belleville et il va y avoir de la casse ! Derrière les masques de catcheurs, il y a respectivement Simon & Victor (Jean-Pierre Martins & Denis Ménochet) ce dernier était autrefois légionnaire et découvre les joies du catch. Depuis quelques temps Victor fait un rêve récurrent où, devant un miroir, il retire son masque de catcheur pour laisser à place à un autre et cela sans fin. Ceci doit forcément avoir une signification c’est pourquoi il veut arrêter d’incarner le méchant de service et demande à Simon d’échanger leurs rôles. Il combattra désormais sous l’identité du Spectre !

    01.jpg

    Un film ayant pour thème le catch c’est déjà assez rare pour être souligné mais en plus de ça le réalisateur David Perrault opte pour le noir et blanc pour mieux nous replonger à la fin des années 1960. Nos héros sont morts ce soir montre alors 2 visages avec d’abord une première partie pas très rythmée et qui tente même une certaine réflexion presque philosophique autour du masque de catcheur. Par la suite, l’arrivée remarquée de l’excellent finlandais (Ferdinand Pascal Demolon) marque une orientation vers le thriller un peu plus passionnant pour le spectateur. Drôle de film donc où vous risquez d’être vite décroché et ce même si vous aimez le catch !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier que derrière le masque il y a un homme ! Oui la plupart du temps il est aussi en slip …

  • Une nuit

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Lorsque les lueurs du soleil s’éteignent, Paris dévoile son autre visage. C’est à ce même moment que notre pote Simon Weiss (Roschdy Zem) prend son service car il est flic au sein de la Mondaine, une unité spécialisée dans la répression du trafic des drogues et du proxénétisme. C’est lui notamment qui fait la pluie et le beau temps ; chaque établissement a besoin de son accord pour obtenir le droit d’ouvrir ou tout simplement de rester ouvert. Cette nuit, c’est Laurence (Sarah Forestier) qui va lui servir de chauffeur et elle va avoir pour compagnon un homme particulièrement nerveux. Il a en effet découvert qu’il avait l’IGS sur le dos et des bruits courent sur les pots-de-vin dont il bénéficierait et ça il ne le supporte pas, il y a des comptes à régler !

    01.jpg
    Comme toutes les grandes villes du monde, Paris a une vie nocturne des plus débridées et Une nuit nous entraine donc aux quatre coins de la capitale. Boite de nuit, bars, établissements de strip-tease ; on a droit à tout ce qui fait le charme du milieu de la nuit grâce à  notre guide Roschdy Zem qui carbure aux verres de scotch et cigarettes. Au terme des 20 premières minutes, on est tenté de dire que tout ça est bien mollasson et on va alors vite constater que ce thriller n’est pas là pour nous abreuver d’action. Il s’agit d’un film qui fait primer l’atmosphère, un scénario qui se construit minutieusement avec tout de même un bouleversement dans le dénouement mais pas suffisant pour passer une bonne nuit.



    Il faut le voir pour : Arrêter de fumer des cigarettes light et puis pourquoi pas arrêter de fumer tout court !

  • Ma part du gâteau

    aff.jpg

    Dans un geste désespéré, France (Karin Viard) a tenté de mettre fin à ses jours. L’usine où elle était employé depuis plus de 20 ans vient d’être délocalisé en Chine et ayant perdu tout espoir d’entretenir ses 3 filles, elle avait baissé les bras. Fort heureusement, elle a échappé au pire et doit vite se ressaisir ce qui va la conduire à Paris. Grace à ses relations, elle devient femme de ménage et se fait embaucher par Steve (Gilles Lellouche), un trader talentueux venu se réinstaller en France pour quelques mois. A 35 ans, ce célibataire endurci a une belle situation du moins professionnellement car au niveau de sa vie privée, il est loin d’avoir trouvé le bonheur.

    01.jpg

    Alors c’est vrai on pourra reprocher au dernier film de Klapisch une certaine caricature dans les portraits de France (un prénom ô combien symbolique), ouvrière pure souche et Steve, trader et playboy capitaliste. Pourtant, on ne peut pas rester impassible devant certaines scènes simplement géniales comme ce remake de Pretty Woman version populiste et surtout ce final abrupt. Il y a aussi la superbe prestation de Karin Viard dans un de ses tous meilleurs rôles sans mettre de coté Gilles Lellouche, le mec qu’on adore détester. Bref, Ma part du gâteau va diviser les avis en tout cas de mon coté, ce fut un vrai bon moment de plaisir !

     

    Il faut le voir pour : Nourrir les petits canards en priorité !

  • Pieds nus sur les limaces

    aff1.jpg

    Lily (Ludivine Sagnier) est une jeune femme différente qui vivait jusqu’à présent avec sa mère dans une maison à la campagne. Malheureusement, sa mère meurt brusquement et Clara (Diane Kruger), la grande sœur de Lily doit désormais veiller sur elle. Au départ, les visites devaient se limiter aux week-ends et par la suite on a tenté de la faire vivre en ville mais dans les deux cas, cela ne lui convenait pas. Clara prend donc quelques jours de congés pour s’occuper de sa jeune sœur mais aussi pour faire un point sur sa vie. Elle s’est toujours comportée comme la fille modèle mais aujourd’hui, elle se rend compte que le bonheur lui échappe.

    02.jpg

    Adaptation de son propre livre, Fabienne Berthaud dresse le portrait de 2 sœurs diamétralement opposées. A Diane Kruger le rôle de la fille parfaite avec la belle vie en apparence et à Ludivine Sagnier une vision plus naïve de l’existence ce qui provoque évidemment quelques étincelles. Heureusement d’ailleurs c’est ce qui donne un peu de vie à Pieds nus sur les limaces même si le duo de comédiennes s’en tire plutôt bien. Sagnier, de par son rôle, tire peut-être légèrement vers l’excès mais le véritable souci c’est que l’histoire est assez plate. Pas grand-chose à signaler ce qui fait qu’on finit parfois par s’assoupir, un beau portrait qu’on n’a pas forcément envie de découvrir au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de fourrer n’importe quoi dans votre frigo !

  • 600 kilos d’or pur

    aff.jpg

    Bien décidé à prendre une retraite anticipée, notre pote Virgil (Clovis Cornillac) a mis sur pied un plan afin de subtiliser 600 kilos d’or. Un projet de grande envergure qu’il a mis au point avec l’aide conjuguée de plusieurs potes d’enfance : Lionel, Georges, Enzo & Rémi (Jean-Pierre Martins, Patrick Chesnais, Claudio Santamaria & Bruno Solo). Alors qu’ils s’apprêtent à mettre leur plan à exécution, Lionel meurt lors d’une attaque et c’est sa femme Camille (Audrey Dana) qui va prendre la relève. Ils parviennent à s’emparer de l’or mais leur fuite est contrariée ; l’hélicoptère est touché et ils doivent atterrir d’urgence en plein cœur d’une jungle hostile.

    01.jpg

    On ne peut que se réjouir de voir débarquer 600 kilos d’or pur, qui nous propose une visite guidée de la jungle équatorienne, dans les salles obscures car les films d’aventures français ne courent pas les rues. Eric Besnard a effectué un bon boulot, bien dosé en termes d’action au cœur de cette végétation luxuriante et oppressante (la jungle devenant pour ainsi dire un personnage à part entière) le film est porté également par un beau casting. Clovis Cornillac, Audrey Dana, Patrick Chesnais ou encore Bruno Solo nous accompagne dans un périple divertissant. S’il est loin d’être dénué de défauts, il n’en reste pas moins qu’il s’agit là d’un genre peu exploité chez nous qu’il est toujours agréable de découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trainer dans la jungle, c’est pas très rassurant !