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Yamakasi

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Non monsieur, tous les jeunes des cités ne sont pas des délinquants ; la preuve par 7 avec nos potes les Yamakasi, de jeunes athlètes capables de se mouvoir dans un environnement urbain tels des panthères. Hélas, à faire l’admiration des enfants ceux-ci tentent de reproduire les exploits de leurs ainées et un accident est vite arrivé ! C’est l’histoire de Djamel (Nassim Faid) qui a fait une grave chute et qui avait déjà des problèmes de santé ce qui rend son état encore plus préoccupant. Il a besoin d’une greffe du cœur en urgence et cette opération coute extrêmement chère et malheureusement sa famille n’a pas les ressources financières nécessaires. Les Yamakasi entrent alors en jeu et décident de remettre au gout du jour la légende de Robin des bois.

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Si on peut être fier des Yamakasi et de leurs exploits physiques, on ne peut pas en dire autant de ce film qui repose sur une intrigue aussi élaborée que les chansons d’Eve Angeli. Producteur du film, Luc Besson a voulu tendre la main à ces jeunes prodiges qui sont loin d’être des comédiens nés et en dehors de les voir sauter à gauche et à droite pendant 1H30, il ne se passe strictement rien. Humour poussif, personnages bien caricaturés ; Yamakasi ressemble davantage à une belle opportunité commerciale qu’à une œuvre cinématographique. S’il fallait rendre hommage à ces artistes urbains, un documentaire sur leurs exploits aurait été mieux accueilli plutôt que ce concentré de médiocrité.

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