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amira casar

  • Playoff

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    Double champion d’Europe avec l’équipe du Maccabi Tel-Aviv, la nomination de Max Stoller (Danny Huston) à la tête de la sélection allemande de basket-ball fait grand bruit. Cet homme revient dans un pays qu’il a du fuir en compagnie de sa mère des années auparavant parce qu’ils étaient juifs et ce retour attire la curiosité des médias. Alors qu’on s’interroge sur ses réelles motivations, au sein de l’équipe on l’accueille avec une certaine frilosité à commencer par Thomas (Max Riemelt) qui va vite entrer en conflit avec lui. Pendant ce temps, Max remonte les années en se rendant dans le quartier où il a grandit et où il a vu son père pour la dernière fois ; il va également visiter ce qui était son appartement où vivent désormais Deniz (Amira Casar) et sa fille Sema (Selen Savas).

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    Inspiré de la vie de l’entraineur de basket Ralph Klein, on s’attendait à entendre beaucoup de crissements de chaussures et voir quelques dunks mais que nenni ! Le sport ne joue ici qu’un rôle mineur et ça aurait pu être une équipe de cricket ou de pétanque que ça n’y aurait rien changé, le fil conducteur de Playoff c’est l’image du père. A travers 3 personnages est évoquée l’absence paternelle qui est resté un vrai traumatisme pour chacun d’entre eux. En dépit de la bonne prestation des comédiens, on est vraiment peu enthousiasmé par un scénario qui manque totalement de rebonds. Son rythme plutôt lent a toutes les chances de vous rendre la partie ennuyeuse !

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une nouvelle montre !

  • La vérité si je mens 3

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    Les affaires au Sentier ne sont plus ce qu’elles étaient et c’est pourquoi on retrouve désormais Eddie (Richard Anconina) et tous ses potes d’enfance à Aubervilliers où ils ont monté leur business. Là aussi, rien n’est facile car la communauté asiatique semble avoir la main mise mais les méthodes utilisées sont-elles réellement justes ? C’est la question qui se pose lorsqu’ils reçoivent coup sur coup une livraison de fausses montres suivi de la visite des inspecteurs de douane. Etrange coïncidence tout comme ce contrôle fiscal qui attend Patrick (Gilbert Melki) qui va devoir changer ses habitudes mais un mal pour un bien puisque sans s’y attendre, il va rencontrer le grand amour !

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    Yallah !! On ne l’attendait plus vraiment mais ça fait quand même bien plaisir de retrouver cette belle bande de potes, avec il faut le noter le retour de Vincent Elbaz dans le rôle de Dov, qui nous a tant fait rire. Difficile de trouver une véritable légitimité à La vérité si je mens 3 dont le scénario rappelle un peu trop celui de l’épisode précédent et des rôles féminins toujours aussi transparents. Le voyage de la joyeuse troupe en Chine aurait pu donner de beaux moments de comédie mais à peine a-t-on droit à un repas pas piqué des vers qui nous laisse clairement sur notre faim. Ce sont surtout les retrouvailles avec des personnages qu’on adore qui vous motivera (peut-être) à vous rendre dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : Se procurer une amulette marocaine !


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  • La vérité si je mens 2

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    Rien ne va plus dans le Sentier et notre pote Eddy (Richard Anconina) l’a compris à ses dépens et maintenant il souhaite développer son business auprès de la grande distribution. C’est en compagnie d’Yvan (Bruno Solo) qu’il est allé prospecter auprès de M. Vierhouten (Daniel Prévost), Directeur des achats de la chaine Euro Discount mais ce qu’il croyait être une belle opportunité va s’avérer être une belle arnaque. Pendant ce temps, Serge (José Garcia) a rencontré le grand amour en la personne de Chochona Boutboul (Elisa Tovati) mais pour la séduire, il a un peu enjolivé la vérité avec l’aide involontaire de son cousin Patrick (Gilbert Melki).

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    Avec le succès qu’a rencontré le premier épisode, il était presque naturel de voir apparaitre un second épisode et la bonne nouvelle c’est qu’on retrouve presque toute l’équipe. Presque oui car Vincent Elbaz laisse sa place à Gad Elmaleh en dehors de ça la bande potes est au complet et la vérité, la bonne humeur est toujours au rendez-vous ! Bon l’effet de surprise n’est plus là mais pour compenser on a droit à un Serge Benamou déchainé et qui éclipserait presque ses petits camarades. La vérité si je mens 2 est une comédie digne de son prédécesseur, le seul reproche c’est que les personnages féminins finissent par faire de la simple figuration.



    La scène à ne pas louper : Le passage sous le tunnel !


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  • La vérité si je mens

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    Edouard Vuibert (Richard Anconina) est sur le point de se faire expulser. Au chômage, il ne lui reste que 200 francs pour vivre et n’a aucune solution à l’horizon. Alors qu’il voulait se refaire à un jeu de hasard, il atterrit dans la cour de Victor Benzakem (Richard Bohringer), un des grands patrons du sentier. Sur un malentendu, celui-ci pense qu’Edouard est juif et par solidarité lui offre un travail dans sa fabrique de tissu. Avec le temps, notre pote apprend les ficelles du métier et se crée de nombreuses relations qui vont lui permettre de lancer sa propre affaire ce qui risque de ne pas plaire à Victor. Une décision qui ne sera pas sans conséquence puisqu’en plus de cela il est tombé sous le charme de Sandra (Amira Casar), la fille de son ancien patron.

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    Succès surprise au box-office, La vérité si je mens est entré dans l’histoire du cinéma français grâce notamment à l’esprit de franche camaraderie qui régnait. Ancré dans la culture juive et communautaire du quartier populaire du sentier, Thomas Gilou a su constituer une vraie famille rassemblant tout de même Richard Anconina, Richard Bohringer, Vincent Elbaz, Bruno Solo, José Garcia et le regretté Elie Kakou. Généreux et drôle, on pourrait reprocher à cette comédie de tirer un peu trop sur les ficelles aisées de la caricature mais ça n’en reste pas moins un excellent film malgré le poids des années et qu’on a toujours plaisir à revoir.

     

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  • Let my people go

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    A la suite d’une histoire assez folle, notre pote Ruben (Nicolas Maury) et son compagnon Teemu (Jarkko Niemi) se sont violemment disputés provoquant la rupture du couple. C’est donc avec une infinie tristesse que Ruben revient en France pour se consoler auprès de sa famille mais là aussi les choses sont compliquées. Le voyage avait déjà mal commencé avec la perte de ses bagages et cela ne va faire qu’empirer. Il apprend ainsi que sa sœur Irène (Amira Casar) est à 2 doigts du divorce ce qui serait un cataclysme pour cette famille juive mais en plus de cela, il découvre que son père Nathan (Jean-François Stévenin) a une maitresse. Comme si cela ne suffisait pas, Ruben va également passer la nuit avec Maurice Goldberg (Jean-Luc Bideau), un ami de la famille déterminé à faire sa vie avec le jeune homme.

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    Les premières minutes annoncent la couleur, Let my people go n’est pas une comédie ordinaire ; on a devant nos yeux une famille juive pour le moins atypique. Un fils homosexuel, une fille au bord de la séparation, un père épris par une autre femme et tout cela donne des situations totalement imprévisibles. C’est l’occasion pour nous de découvrir davantage Nicolas Maury qui porte le film sur les épaules même si son rôle mais également son environnement rassemble trop de clichés. L’humour tourne parfois au grotesque mais sur la durée ce n’est pas une comédie qui saura se faire remarquer et il a toutes les chances de partir … oui mais sans vous !



    Il faut le voir pour : Mettre un casque à vos enfants quand ils font de la balançoire !

  • Gamines

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    Aujourd'hui, Sybille (Sylvie Testud / Zoé Duthion) a 30 ans et connait le succès en tant que comédienne mais son enfance a été marquée par l'absence d'un père qu'elle n'a jamais connu. Elle se souvient de ces premières années où avec ses sœurs, Corinne & Georgette (Louise Herrero / Laurence Cordier &  Roxanne Monnier / Elise Otzenberger), elles devaient prendre toutes les précautions ne serait-ce que pour voir une photo de leur père. Face à leur mère Anna (Amira Casar) c'était en effet un sujet tabou à la maison et cette absence n'était pas sans conséquences quant aux relations qu'elles entretenaient avec les autres.

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    Au départ, il y a le roman autobiographique de Sylvie Testud qui a connu un beau succès en librairie et il devrait en être de même pour cette adaptation au cinéma. Histoire d'une famille italienne ; c'une mère qui doit subir les critiques de son entourage et de ses 3 adorables petites filles qui se posent des tas de questions sur un père absent. On a droit à un formidable trio constitué de Zoé Duthion, Louise Herrero & Roxanne Monnier qui donne tout son charme au film d'autant plus qu'on a l'impression de redécouvrir Amira Casar tenant là un de ses meilleurs rôles. Gamines est touchant, drôle et séduira sans aucun doute beaucoup de spectateurs !

     

    Il faut le voir pour : Lasciatemi Cantare !

  • Made in Italy

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    Notre pote Luca Morandi (Gilbert Melki) est un écrivain en pleine panne d’inspiration. D’origine italienne, il est venu vivre en France en compagnie de sa mère et de sa sœur laissant derrière eux leur père Antonio (Gilbert Melki). Ce dernier, éternel séducteur, n’aura hélas plus l’occasion d’user de ses charmes ; il vient de mourir à la suite d’un infarctus alors qu’il assistait à un match de football. Tous les proches se réunissent donc à Turin pour lui rendre un dernier hommage mais certaines tensions voient le jour. Les obsèques se transforment en règlements de comptes prenant essentiellement pour cible Monica (Caterina Murino), la dernière compagne d’Antonio et pseudo-star du petit écran.

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    Il n’est pas évident de transformer un évènement aussi triste d’un enterrement en une comédie. Alors que l’année dernière les anglais nous avaient proposé un folklorique Joyeuses funérailles, on a maintenant son pendant franco-italien avec Made in Italy. Enfin, il faut le dire vite car ici, c’est loin d’être une grande réussite, l’ensemble sonne creux avec notamment beaucoup de personnages effacés et ce devant l’énergie déployé par Gilbert Melki. On est souvent plus proche de la bonne sieste que des rires aux éclats, à croire que c’est tout l’humour du film dont on célèbre la mise en terre !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’assister à un match de football peut tuer !