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samuel le bihan

  • Les yeux jaunes du crocodile

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    C’en est trop pour notre pote Joséphine (Julie Depardieu) qui a pris son courage à deux mains et qui a mis son mari Antoine (Samuel Le Bihan) à la porte. Ce dernier végétait à la maison depuis qu’il s’est retrouvé au chômage et puis surtout il entretient une relation avec une autre femme. Ce sera dur pour Joséphine de s’en sortir financièrement surtout avec ses 2 filles Hortense & Zoé (Alice Isaaz & Apollonia Luisetti) mais cette chercheuse au CNRS a de l’énergie à revendre. De son coté, sa sœur Iris (Emmanuelle Béart) a une vie bien plus confortable mais semble s’ennuyer. Quand elle annonce qu’elle veut écrire un livre, beaucoup se montre incrédules surtout lorsque cela évoque le destin d’une femme marchande du XIIème siècle. Un sujet que connait particulièrement bien sa sœur ce qui lui donne une drôle d’idée.

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    Adaptation du roman homonyme de Katherine Pancol, Les yeux jaunes du crocodile se pare déjà d’une belle distribution féminine. Outre le duo Depardieu / Béart, on est aussi sous le charme d’Alice Isaaz & Edith Scob  dans un rôle certes plus caricatural. L’histoire de ces 2 sœurs est plutôt intense mais curieusement pas assez développé et plus précisément dans leurs rapports qu’elles entretenaient avec leurs parents durant leur enfance. Un aspect trop vite balayé alors que dans le même temps, on ne comprend pas trop ce que vient faire le couple Karole Rocher / Jacques Weber dans tout ça. Coté réalisation, on ne peut pas dire que Cécile Telerman fasse de vraies merveilles, c’est assez banal et le pompon reste tout de même ce baiser échangé sous une belle pluie de neige carbonique.

     

    Il faut le voir pour : Savoir ce qu’il vous reste à faire si vous voulez qu’on vous embrasse lors d’un rendez-vous mesdemoiselles !

  • Cornouaille

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    Direction le Finistère et plus précisément Quimper pour Odile (Vanessa Paradis) qui vient d’hériter d’une maison au bord de la mer qui appartenait à sa tante. Elle n’était pas revenu sur les lieux depuis l’âge de 12 ans mais ne compte pas s’éterniser et aimerait vendre le plus vite possible. Elle s’empresse donc de vider la maison, de vendre les meubles mais au fil du temps des souvenirs remontent à la surface. Et puis ce retour lui donne aussi l’occasion de revoir Loïc (Samuel Le Bihan), un pote d’enfance avec qui elle a partagé tant de si bons moments du moins c’est ce qu’elle s’imagine. Odile a en effet cette particularité de voir les fantômes de son passé, un passé dont la page est difficile à tourner.

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    Drôle de film que la dernière réalisation d’Anne Le Ny car le spectateur pénètre sans trop s’en douter dans une étrange atmosphère. Tout commence avec la succession d’une belle maison qui va alors faire remonter les souvenirs à notre pote Vanessa Paradis et très vite c’est une ambiance mystique qui s’empare de Cornouaille. Cela est également renforcé par le folklore de la région qui vient embrumer un peu plus nos esprits avec comme résultat qu’on finit par s’y perdre. Au final, on se retrouve avec un drame fantastique assez morne peuplé par des personnages pas plus frétillants que des fantômes. Si ça peut en consoler certains, il y a quand même de beaux paysages à voir !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de porter la cravate, on va vous prendre pour un notaire.

  • Une nuit

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    Lorsque les lueurs du soleil s’éteignent, Paris dévoile son autre visage. C’est à ce même moment que notre pote Simon Weiss (Roschdy Zem) prend son service car il est flic au sein de la Mondaine, une unité spécialisée dans la répression du trafic des drogues et du proxénétisme. C’est lui notamment qui fait la pluie et le beau temps ; chaque établissement a besoin de son accord pour obtenir le droit d’ouvrir ou tout simplement de rester ouvert. Cette nuit, c’est Laurence (Sarah Forestier) qui va lui servir de chauffeur et elle va avoir pour compagnon un homme particulièrement nerveux. Il a en effet découvert qu’il avait l’IGS sur le dos et des bruits courent sur les pots-de-vin dont il bénéficierait et ça il ne le supporte pas, il y a des comptes à régler !

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    Comme toutes les grandes villes du monde, Paris a une vie nocturne des plus débridées et Une nuit nous entraine donc aux quatre coins de la capitale. Boite de nuit, bars, établissements de strip-tease ; on a droit à tout ce qui fait le charme du milieu de la nuit grâce à  notre guide Roschdy Zem qui carbure aux verres de scotch et cigarettes. Au terme des 20 premières minutes, on est tenté de dire que tout ça est bien mollasson et on va alors vite constater que ce thriller n’est pas là pour nous abreuver d’action. Il s’agit d’un film qui fait primer l’atmosphère, un scénario qui se construit minutieusement avec tout de même un bouleversement dans le dénouement mais pas suffisant pour passer une bonne nuit.



    Il faut le voir pour : Arrêter de fumer des cigarettes light et puis pourquoi pas arrêter de fumer tout court !

  • 3 zéros

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    Tibor Kovacs & Manu (Lorànt Deutsch & Samuel Le Bihan) se sont connus en prison et sont rapidement devenus des potes d’enfance. Tibor s’est retrouvé derrière les barreaux en raison de mauvaises fréquentations mais possède un vrai talent pour le football. Manu l’a bien compris et à leur sortie de prison, il va faire des pieds et des mains pour lui décrocher un contrat en or et c’est ainsi qu’il fait la connaissance d’Alain Colonna (Gérard Lanvin), célèbre agent basé désormais au Brésil. Ce dernier fait débuter Tibor dans un petit club de banlieue mais pour Manu, c’est du temps perdu, ce qu’il faut à son poulain c’est de la magie soit le PSG ! Hélas, tous deux vont vite apprendre que le monde footballistique est devenu un business où chacun cherche avant tout à tirer son profit personnel.

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    Tout d’abord précisons qu’il s’agit là d’une comédie signée Fabien Onteniente ce qui en fera fuir plus d’un ! Personnellement je maintiens haut et fort que son cinéma me fait rire et chose plus rare, ses films se laissent revoir non sans plaisir mais voici qu’arrive l’exception qui confirme la règle : 3 zéros. Difficile de ne pas voir combien cette comédie a pris un sacré coup de vieux décrivant le milieu du ballon rond comme un univers étincelant de paillettes (ce qui n’a pas cessé avec le poids des années). Le réalisateur a d’ailleurs convié de nombreuses vedettes comme Ronaldinho, Raï, Luis Fernandez ou encore Rolland Courbis pour quelques clins d’œil qui n’intéresseront que les footeux comme ce film très léger.

  • Restons groupés

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    Ça devait être le voyage de leur rêve, un de ceux qui marquent toute une vie ; bienvenue aux Etats-Unis ! C’est notre pote Mathias (Samuel Le Bihan) qui est chargé de les accueillir et de servir de guide mais il se retrouve vite dans une situation inconfortable puisque son employeur Dream Tour a fait faillite. Malgré cet imprévu de taille, il décide de maintenir le voyage tout en ne révélant pas la vérité à ses invités, ils doivent pouvoir profiter de leurs vacances. Pas facile de leur cacher tous ses problèmes surtout quand Claire (Emma De Caunes), une journaliste apprend la nouvelle et vient jouer les trouble-fêtes.

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    Une comédie française qui fleure bon les vacances ce qui explique ce brin de légèreté. Un groupe de touristes français sans le sou qui doit se débrouiller pour survivre aux Etats-Unis, le scénario avait de quoi nous promettre de bonnes séances de rigolades. Dommage que Restons groupés ne trouve jamais son rythme de croisière pour nous embarquer, la galerie de personnages permet de dresser un éventail de profils différents mais jamais réellement exploité par le film. Après une première partie timide, on s’enlise dans un profond ennui et on ne souhaite qu’une chose, que le voyage se termine rapidement.

  • Frontière(s)

     

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    Ils savaient que le coup qu’ils avaient préparé n’était pas sans risques mais là ça a tourné à la catastrophe. Alex (Aurélien Wiik) et sa bande ont bien embarqué la thune mais un des gars a reçu une balle et les voilà obligés de se réfugier pour échapper aux flics. Pour Yasmine (Karina testa) c’est d’autant plus dur que c’est son frère qui est en train de se vider de son sang sous son regard impuissant. Il n’y a plus 36 solutions, nos potes doivent fuir et se dirigent vers la Hollande mais font une halte dans une drôle d’auberge.

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    Premier film de Xavier Gens (Hitman) ; Frontière(s) est le slash-movie à la française qui s’accompagne évidemment de son hectolitre d’hémoglobine. Niveau scénario, on s’embringue dans du grand classique avec un groupe de jeunes qui vont faire les frais d’une famille nazie dont la barbarie est héréditaire. A vouloir rendre le film dynamique, on a parfois des scènes visuellement saturées ce qui gache un peu le plaisir. L’originalité n’est pas le point fort du film et s’il fallait en trouver un c’est qu’il redynamise un peu le cinéma français un peu à la manière de Kim Chapiron avec Sheitan et surtout qu’il popularise un peu plus le genre.

  • Des poupées et des anges

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    Elles sont sœurs et pourtant à les voir, elles n’ont pas grand-chose en commun. Chirine (Karina Testa) est l’ainée de la famille et depuis ses 14 ans, elle a vite pris conscience que son physique serait son principal atout. Depuis, elle rêve de devenir mannequin et a d’ailleurs déjà adapté le style de vie ; portant des robes de haute-couture et trainant dans des soirées chics, elle est prête à de nombreux sacrifices pour parvenir à ses fins. Rien à voir avec sa petite sœur Lya (Leila Bekhti) qui veut juste pouvoir continuer ses cours de taekwondo mais qui va se heurter à l’obstination d’un père traditionnaliste.

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    Parce que l’action de son roman se déroule dans les banlieues, Nora Hamdi voulait éviter que l’adaptation cinématographique ne tombe dans les habituels clichés ce qui l’a conduit à prendre la caméra. Des poupées et des anges, c’est une famille en perdition entre une grande sœur qui veut devenir une véritable Barbie et un père qui n’en est plus vraiment un. Au milieu se trouve la jeune Lya obligée de se réfugier sur les toits pour exprimer sa haine à travers notamment une séquence de slam percutante. Le duo Karina Testa/Leila Bekhti constitue indéniablement un atout dans ce drame familial touchant qui mérite le coup d’œil.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais demander à votre fille d’écrire une lettre de divorce.

  • Disco

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    Jogging et caddie à la main, il est difficile de croire qu’autrefois notre pote Didier Graindorge (Franck Dubosc) était la star des dancefloor. Il est loin l’époque du disco où les pattes d’éph’ ornaient les pistes mais le grand Jean-François Jackson (Gérard Depardieu) propriétaire du club le Gin Fizz va remettre tout ça au gout du jour ! La Fizz Academy est un concours qui désignera les meilleurs danseurs avec comme prix un magnifique voyage en Australie. Une opportunité pour Didier qui cherchait à offrir à son fils des vacances inoubliables. Il est temps pour lui de ressortir jean serré et de parfaire son brushing, dégagez les pistes car Didier Travolta et les Bee Kings sont de retour !

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    On le sait, Fabien Onteniente a une prédilection pour les comédies populaires et si dans l’ensemble on est loin des grandes œuvres ; il n’empêche qu’on y jette toujours avec plaisir un œil. Camarades nostalgiques c’est l’heure de revivre votre jeunesse, de vous déhancher sur le son des Bee Gees, Earth, Wind & Fire et autres. COmme dans Camping, Franck Dubosc tire presque toute la couverture à lui et c’est dommage car on aurait apprécié de voir davantage à l’écran Samuel Le Bihan, autre fidèle du réalisateur. Malgré de très bons passages, Disco manque de rythme ; les démonstrations de danse se révèlent rares, peu ahurissantes et donc décevantes. Inutile de cacher qu’on attendait plus de fun et que le film ne séduira que les aficionados d’Onteniente.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre la moulinette de l’amour !

  • Jet Set

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    Lydia & Jimmy (Estelle Larrivaz & Bruno Solo) sont dans la merde jusqu’au cou ! Endettés de toute part, s’ils ne trouvent pas rapidement de l’argent, ils vont tout perdre. C’est là que Jimmy a une idée de génie ; lancer un nouveau concept de bar mais surtout organiser une soirée d’ouverture exceptionnelle. Pour mener à bien ce projet, il fait appel à son pote d’enfance Mike (Samuel Le Bihan), jeune comédien au chômage pour qu’il puisse s’infiltrer dans le milieu tant convoité du Star System. Ses premiers pas frisent le ridicule mais il sera vite pris en main par Arthus de Poulignac (Lambert Wilson) qui va l’aider à intégrer la Jet Set !

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    Fabien Onteniente est un réalisateur que j’apprécie car généralement, il nous offre des films parfaitement adaptés pour se divertir. Jet Set rassemble donc tous les ingrédients de la comédie populaire et l’on passe un bon moment à rire des mésaventures de ce novice. L’occasion également de revoir des stars aujourd’hui oubliées comme Cachou ou Adel des 2Be3. En dehors de Samuel Le Bihan, ce film repose sur la gouache du personnage de Mellor Da Silva interprété par José Garcia (qui deviendra d’ailleurs le héros de la séquelle moins inspirée People) et la découverte du comédien Guillaume Gallienne.