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  • Crimson peak

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    Notre pote Edith Cushing (Sofia Wells / Mia Wasikowska) a eu le malheur de perdre sa mère alors qu'elle n'était qu'une enfant. La jeune fille a cependant eu l'occasion de sentir de nouveau sa présence ; c'est son fantôme qui est apparu devant elle en lui demandant de se méfier de Crimson Peak. Un nom qui restera mystérieux durant de longues années. En grandissant, Edith s'est découvert une passion pour l'écriture mais rares sont ceux qui la prennent au sérieux ; il n'y a que Sir Thomas Sharpe (Tom Hiddleston) qui s'est réellement intéressé à son travail. Ce dernier est venu aux États-Unis accompagné de sa sœur Lucille (Jessica Chastain) avec un but bien précis.

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    Après nous avoir offert le monstrueux Pacific Rim, notre pote Guillermo Del Toro revient à un univers plus familier. Crimson peak met un peu de temps à se dévoiler ou plus exactement on a du mal à y trouver la patte du réalisateur mexicain. Il faut donc attendre de pénétrer dans Allerdale Hall et surtout de découvrir ce magnifique manoir au toit ouvert pour retrouver l'ambiance baroque et la poésie qu'on lui connaît. On regrettera par contre un scénario qui est loin de nous emballer et on se consolera avec ce casting 3 étoiles où brillent Mia Wasikowska, Jessica Chastain & Tom Hiddleton. S'il ne se montre pas forcément exceptionnel, le film réussit sans mal à nous embarquer.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser la valse avec une bougie

  • A most violent year

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    New York City, 1981. La ville doit faire face à une forte criminalité et c’est dans ce contexte hostile que notre pote Abel Morales (Oscar Isaac) va vivre des moments difficiles. A la tête de la Standard Heating Oil, il est aujourd’hui à une étape charnière puisqu’il s’est engagé à acheter un terminal qui sera le lieu stratégique pour ses futures activités. Il compte sur le soutien de sa banque pour apporter les investissements nécessaires mais une série d’évènements va perturber l’affaire. Cela fait 2 ans que le procureur Lawrence (David Oyelowo) examine scrupuleusement les dossiers de la société d’Abel et surtout celui-ci doit subir une série d’agressions visant ses chauffeurs de camions-citernes.

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    A la tête de A most violent year, nous avons J.C. Chandor qui comme à son habitude signe à la fois le scénario et la réalisation. Si on ne sera pas forcément scotché par son scénario finalement assez banal, on est davantage captivé par cette nouvelle performance d’Oscar Isaac. Il est tout simplement impeccable dans sa panoplie complète du parfait gangster mais qui met (presque) toujours un point d’honneur à rester dans le droit chemin. Quant à Jessica Chastain elle s’impose avec son caractère affirmé et on en vient à regretter que ce personnage n’ait pas bénéficié d’un peu plus de présence à l’écran. Par contre si vous vous attendez à une succession de règlements de comptes, vous faites fausse route car ici on privilégie la psychologie à l’action.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier votre jardin avant de laisser vos enfants y jouer !

  • Interstellar

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    Dans un futur proche, notre monde se meurt. Autrefois ingénieur et pilote, notre pote Cooper (Matthew McConaughey) est devenu bien malgré lui cultivateur car les ressources alimentaires s’épuisent sur Terre. Seuls subsistent aujourd’hui les champs de maïs et ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne disparaissent à leur tour. Il est toutefois intrigué par de drôles de phénomènes  que lui rapportent sa fille Murphy (Mackenzie Foy / Jessica Chastain) et cela va les mener jusqu’à la base secrète de la NASA qui travaille sur un énorme projet. L’objectif est de trouver une nouvelle planète qui serait capable d’accueillir les hommes et grâce à son expérience, Cooper semble tout désigné pour accomplir cette mission !

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    Et si la Terre était condamnée ? Notre pote Christopher Nolan part donc de ce postulat pour mettre en scène son odyssée de l’espace et tenter de nous mettre des étoiles plein les yeux. On embarque donc avec et un McConaughey terriblement émouvant dans sa relation avec sa fille (sympa pour son fils au passage) mais Interstellar est aussi à des années lumières du grand spectacle qu’on pouvait attendre. Une énorme vague et l’arrimage d’un vaisseau ; ce sont les deux grandes scènes des 2H29 de film ce qui fait plutôt léger. On n’aurait pas été contre de voir un peu plus d’action ce qui nous aurait épargné les nombreuses plages d’ennuis mais il faut croire qu’Ils en ont décidé autrement ! Vers l’infini mais certainement pas au-delà.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les choses en 5 dimensions !

  • Mamá

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    Il a commis l’irréparable. Après avoir tué 2 collègues de travail et assassiné sa femme, un père de famille a pris la fuite avec ses 2 filles  Victoria & Lilly (Morgan McGarry / Megan Charpentier & Maya Dawe / Isabelle Nelisse) âgées respectivement de 3 et 1 ans. Roulant à vive allure sur une route enneigée, il ne peut éviter la sortie de route dont ils sortent miraculeusement indemnes et vont alors trouver refuge dans une cabane. Le père, sur sa lancée macabre, projette de mettre fin à la vie de ses enfants mais sera arrêté in-extremis par quelque chose ou plutôt quelqu’un. Il faudra ensuite attendre 5 ans pour que les filles livrées à elles-mêmes et retournées à l’état sauvage, soient retrouvées pour le plus grand bonheur de leur oncle Lucas (Nikolaj Coster-Waldau), vraiment ?

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    S’il emprunte volontiers quelques codes au genre épouvante-horreur, Mamá est surtout à rapprocher du fantastique. Produit par un maitre en la matière, en l’occurrence Guillermo Del Toro, cette première réalisation d’Andres Muschietti fait son effet avec son atmosphère sombre et étouffante. Il faut aussi et surtout souligner la grande performance des 2 filles Megan Charpentier & Isabelle Nelisse plus convaincantes que jamais en sauvageonnes. Petite réserve cependant sur une histoire classique dans son déroulement et des effets spéciaux perfectibles qui fragilisent l’immersion du spectateur. Un premier film loin d’être révolutionnaire mais plutôt prometteur.

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de ne plus se déplacer à 4 pattes !

  • Des hommes sans loi

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    En 1919 est instaurée la prohibition aux Etats-Unis, l’alcool va alors faire l’objet de nombreux trafics. 1931, Franklin en Virginie. Pour trouver de l’alcool, rien de plus simple ; il vous suffit de passer par les Bondurant. Ces 3 frères fabriquent et distribuent leur whisky, une affaire lucrative qui pourrait bien être menacée par l’arrivée du nouveau procureur et surtout de son bras droit l’agent spécial Charlie Rakes (Guy Pearce). Prêt à tout pour faire respecter la loi, c’est une longue bataille qui commence où personne ne sera épargné. Il en faudra plus pour faire plier Forrest, Howard & Jack (Tom Hardy, Jason Clarke & Shia LaBeouf) ; les Bondurant sont au dessus des lois et ils comptent bien le rester !

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    Ça s’annonçait plutôt bien ; retour à l’époque de la prohibition autrement dit l’âge d’or du gangstérisme américain et puis quel casting ! Tom Hardy, Jessica Chastain, Shia LaBeouf, Mia Wasikowska mais surtout un formidable Guy Pearce ; cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un tel salopard (et élégant avec ça) au cinéma. Inspiré de la véritable histoire des invincibles frères Bondurant, il est assuré que Des hommes sans loi va devenir un futur classique du genre. Le seul bémol à signaler concernerait certains personnages comme un Howard trop lisse ou un Jack pas très malin. On en ressort totalement enivré et c’est bien entendu un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que même avec la gorge tranchée vous pouvez faire 30 kilomètres à pied … ou presque !

  • Take Shelter

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    Ces derniers temps notre pote Curtis (Michael Shannon) peine à trouver la paix dans son sommeil, il fait régulièrement des cauchemars. Il voit apparaitre à l’horizon une énorme tornade qui ne présage rien de bon et cela s’accompagne par une étrange pluie jaune. Il y a également cette vision où son chien perturbé par la tempête s’est mis soudainement à l’attaquer. Ces cauchemars vont totalement bouleverser sa vie familiale ; sa femme Samantha (Jessica Chastain) et sa fille assistent à de drôles de réactions notamment lorsque Curtis se met en tête de réaménager l’abri situé dans le jardin. Une autre question se pose ; son mari a-t-il vraiment toute sa tête sachant que sa mère a été placée dans un institut spécialisé quand on lui a diagnostiqué qu’elle était atteinte de folie.

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    Une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire et un homme qui commence à perdre les pédales ; certains diront qu’il y a comme des airs de Shining. Alors c’est vrai qu’esthétiquement Take Shelter est vraiment impressionnant et que Michael Shannon a certainement trouvé son meilleur rôle par contre on ne peut pas en dire autant du rythme du film. Qu’il est difficile de ne pas trouver le temps long ! Ce qui s’apparentait alors comme un tortueux thriller psychologique devient alors un énième film contemplatif malgré la présence de la désormais indispensable Jessica Chastain (qui les collectionne après The tree of life). Potentiel très intéressant mais une fois de plus on est largué et contre ça il n’existe malheureusement pas d’abri !


    Il faut le voir pour : Arreter d'harceler votre mari pour qu'il fasse les travaux, sinon vous voyez ce qui vous attend !

  • Killing Fields

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    Texas City. Le corps d’une adolescente de 14 ans vient d’être découvert. Les inspecteurs Mike Souder & Brian Heigh (Sam Worthington & Jeffrey Dean Morgan) se rendent immédiatement sur les lieux mais les indices récoltés sont minces et leur enquête s’annonce très difficile. Au même moment, ils reçoivent un coup de fil de la part de Pam Stall (Jessica Chastain) qui se trouve être également l’ex-femme de Mike et flic d’un comté voisin. Elle a en charge une curieuse affaire où l’on a retrouvé une voiture totalement abandonnée au bord de la route et souhaite l’aide de Brian mais ce dernier est déjà bien occupé. Outre ce nouveau cadavre, il doit aussi garder un œil sur la jeune Anne (Chloé Moretz) qui rencontre de nombreuses difficultés chez elle.

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    Si j’évoque le nom de la réalisatrice Ami Canaan Mann, cela ne vous dira certainement rien mais si je vous révèle qu’il s’agit de la fille du célèbre Michael Mann alors cela vous intéressera peut-être un peu plus. Un héritage des plus prestigieux mais un nom ne suffit pas pour nous offrir un bon film et ce Killing Fields n’arrivera pas à se rendre inoubliable. Le trio Sam Worthington / Jessica Chastain / Jeffrey Dean Morgan était pourtant prometteur mais l’histoire, inspirée d’un véritable fait divers, affiche pas mal de désordre au point qu’on finit par être largué pour ne pas dire désintéressé.  La bonne volonté des comédiens ne suffiront pas à rendre ce film passionnant en dépit de son atmosphère étouffante.


    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre fille sortir seule !

  • La couleur des sentiments

    cinéma, film, drame, comédie, Emma Stone, Jessica Chastain, Viola Davis, Bryce Dallas Howard, Allison Janney, Chris Lowell, Sissy Spacek, Octavia Spencer, Tate Taylor

    Son rêve est d’être journaliste et notre pote Skeeter (Emma Jones) va tout faire pour y arriver et pour le moment elle a besoin d’avoir plus d’expérience dans le métier. Ce travail au Jackson Journal est donc une belle opportunité pour elle même s’il n’est pas très intéressant mais elle va finir par trouver un sujet passionnant pour l’écriture d’un livre : la vie des femmes noires. Nous sommes dans l’Amérique des années 1960 et l’égalité entre blancs et noirs n’est encore qu’une belle utopie. Les femmes noires sont cantonnées aux taches ménagères et sont chaque jour victimes de discriminations. Avec les témoignages d’Aibileen & Minny (Viola Davis & Octavia Spencer), Skeeter a l’intention de révéler les difficiles conditions de vie de ces femmes courageuses.

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    C’est une époque pas si lointaine puisque la lutte pour l’égalité des droits civiques remontent au célèbre discours de Martin Luther King en 1963, révolution sociétale à laquelle La couleur des sentiments joue les prologues. Adaptation du roman du même nom, le film utilise un schéma bien classique mettant en opposition les mauvais patrons blancs face aux servantes victimes et au milieu un personnage, une "héroïne" qui va rétablir un semblant de justice. Malgré le fait qu’on ne soit pas submergé par l’originalité, on n’est pas complètement indifférent à cette jolie fable et on s’étonne même de voir les 02H26 défiler sans temps mort.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter définitivement les tartes au chocolat.

  • L’affaire Rachel Singer

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    1997 à Tel-Aviv en Israël. Sarah Singer (Romi Aboulafia) est journaliste et célèbre la sortie de son livre consacré à la capture d’un criminel de guerre ; Vogel (Jesper Christensen) connu sous le surnom du Chirurgien de Birkenau. Cette histoire elle la connait sur le bout des doigts puisque ce sont ses parents Rachel & Stephan (Helen Mirren / Jessica Chastain & Tom Wilkinson / Marton Csokas) ex-agents du Mossad qui avaient pour mission de le capturer. C’était il y a 30 ans, ils étaient en Allemagne en compagnie de David (Sam Worthington / Ciarán Hinds) mais au moment où il a fallu évacuer ce prisonnier, ils ont du faire face à un imprévu. L’histoire officielle raconte que c’est en tentant de s’échapper que Vogel a été abattu mais la vérité est tout autre et est sur le point d’éclater.

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    Remake du film israélien La dette, L’affaire Rachel Singer sait tenir le spectateur en haleine tant par son histoire que par son double trio de comédiens. Le casting est irréprochable avec une mention particulière pour Helen Mirren, Jessica Chastain (la découverte de The tree of life) & Marton Csokas. Habilement construit, le film part du dénouement d’une opération secrète pour revenir sur son déroulement afin de contredire la version officielle. S’il faut faire des reproches, on soulignera juste l’absence de réelle surprise sinon tout est donc réuni pour faire plaisir à de nombreux spectateurs et passer un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se rappeler que la vérité ne vieillit jamais !

  • The Tree of life

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    Le Midwest dans les années 1950, c’est là où a grandit Jack (Hunter McCracken/ Sean Penn) entouré de ses parents et de ses 2 petits frères. De son enfance, il garde un souvenir très mitigé. Comme tous les garçons de son âge, il aimait s’amuser avec ses potes d’enfance mais devait faire face à la discipline de fer qu’avait instauré son Père (Brad Pitt). Ce dernier faisait tout pour endurcir rapidement ses fils et cela passait aussi bien par la réalisation des menus travaux au sein de la maison qu’en apprenant à se battre. En tant qu’ainé de la famille, Jack a subi de plein fouet cette autorité qui donnait parfois lieu à de véritables crises mais il pouvait toujours compter sur sa Mère (Jessica Chastain) pour le choyer.

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    Dites-vous bien que si vous arrivez avec un peu de retard à la séance, ce n’est pas bien grave car les 30 premières minutes sont pour le moins étranges. Sans trop en révéler, il y a de belles images et je ne m’attendais pas à voir des dinosaures débarquer dans ce prologue perturbant. Le réalisateur Terrence Malick n’a rien de commun avec les autres et le prouve une fois de plus avec The Tree of life fraichement récompensé de la Palme d’or 2011 à Cannes. Aucun doute, le film va diviser ; chef d’œuvre par son ambition et sa virtuosité à la caméra pour les uns ou bouillie métaphysique pour les autres. Une fois que l’histoire est véritablement lancée, on ne peut qu’être séduit par le jeu d’acteur et une réalisation maitrisée mais il y a une part abstraite dans cette œuvre qui sera peut-être très difficile à digérer.

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants que les grenouilles ne peuvent pas voler.