Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

charlotte rampling

  • Jeune et jolie

    star 03.jpg

    aff.jpg

    A 17 ans, notre pote Isabelle (Marine Vacth) est devenue une femme après avoir eue sa première expérience avec le beau Félix (Lucas Prisor) mais cette relation ne restera tout au plus qu’un souvenir de ses vacances d’été. De retour à Paris, la lycéenne retrouve son quotidien à la différence que depuis quelques temps elle se prostitue ! Un jour à la sortie des cours, elle fut en effet abordée par un homme et après mure réflexion, Isabelle l’avait rappelé. Après ce qu’elle considérait comme une simple expérience, elle a éprouvé l’envie de continuer ce genre de relations en allant jusqu’à proposer ses services sur Internet.

    01.jpg

    C’est un sujet osé auquel s’attaque François Ozon et il l’évoque sans prendre de gants comme l’illustre la prestation remarquée de Marine Vacth. Le personnage d’Isabelle a cette particularité de considérer la prostitution non pas comme une exigence financière mais plutôt comme une sorte de prolongement de sa découverte de la sexualité. Un sujet sérieux que le réalisateur parvient à dédramatiser avec quelques notes d’humour et une relation frère / sœur plutôt ouverte. Pour en revenir à la Jeune et jolie interprète principale, elle offre une belle prestation malgré le fait qu’on aurait apprécié de la voir davantage mettre à nue son âme plutôt que son corps.

     

    Il faut le voir pour : Se poser des questions si votre fille s’est payé récemment un sac Prada.

  • Bruegel, le moulin et la croix

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    C’est un paysage des Flandres plutôt banal mais il va devenir le théâtre d’une scène importante qui sera immortalisée par le peintre Pieter Bruegel (Rutger Hauer). Un couple se reposait tranquillement, ils venaient d’acheter un beau pain au camelot mais sont soudainement troublés par l’arrivée de la milice espagnole qui vont châtier l’homme en l’abandonnant aux crocs acérés des corbeaux. Un spectacle morbide en accompagne un autre. Une femme pleure son enfant, elle s'appelle Marie (Charlotte Rampling) et se révèle impuissante face au tragique destin de son fils que l'humanité connaît sous le nom de Jésus Christ. Celui-ci porte avec peine la croix sur laquelle il sera crucifié sous le regard des nombreux badauds de ce lieu.

    01.jpg
    Bon, je ne vais essayer de me la raconter ; le nom de Peter Bruegel ne me disait strictement rien avant cette séance de cinéma. C’était une idée assez insensée de la part du réalisateur Lech Majewski de nous offrir un film à partir d’une simple toile. C’est en 1564 que Bruegel nous gratifie de cette œuvre Le portement de croix, un tableau impressionnant et présentant plus d’une centaine de protagonistes. On découvre en outre sa construction inspirée d’une toile d’araignée et l’opposition métaphorique entre la vie et la mort. Le principe est donc intéressant déjà pour les connaisseurs qui peuvent ainsi approfondir leur savoir sur l’artiste et puis surtout pour les néophytes comme moi qui pourront se coucher moins idiot (et c’était pas gagné d’avance !) mais on n’échappe pas à quelques longueurs qui rendent ce Bruegel, le moulin et la croix vraiment très particulier.



    Il faut le voir pour : Ne surtout pas oublier d’évoquer l’œuvre de Bruegel lors de votre prochain diner entre potes d’enfance !

  • Melancholia

    cinéma, film, drame, melancholia, John Hurt, Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling, Stellan Skarsgard, Alexander Skarsgård, Udo Kier, Brady Corbet, James Cagnard, Lars von Trier, prix de la meilleure interprète féminine, cannes 2011, scandale, polémique

    Cela devait être une soirée mémorable pour nos potes Justine & Michael (Kirsten Dunst & Alexander Skarsgård) qui célébraient leur mariage mais cette nuit n’allait pas se dérouler comme ils l’avaient imaginé. La jeune mariée se montre en effet très distante et on doit presque la contraindre à assister à la cérémonie donnée en son honneur ce qui ne plait guère à sa sœur Claire (Charlotte Gainsbourg) et encore moins à John (Kiefer Sutherland), le beau-frère qui a généreusement tout financé. Tandis que les heures s’écoulent, le jeune couple n’aura jamais paru aussi éloigné avant de provoquer une rupture qui semblait inévitable. Ce changement de comportement soudain de la part de Justine trouverait-elle un explication sur le phénomène incroyable que vit la Terre : l’arrivée dans son sillage de la planète Melancholia ?

    cinéma, film, drame, melancholia, John Hurt, Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling, Stellan Skarsgard, Alexander Skarsgård, Udo Kier, Brady Corbet, James Cagnard, Lars von Trier, prix de la meilleure interprète féminine, cannes 2011, scandale, polémique

    On en a beaucoup parlé lors du Festival de Cannes 2011 d’abord par les propos indécents du réalisateur Lars Von Trier et puis sur une note plus positive avec la Palme de la meilleure interprète féminine attribuée à Kirsten Dunst. Après une magnifique séquence d’introduction, Melancholia nous invite à vivre la fin du monde à travers les visions conjuguées de 2 sœurs chacune se voyant attribuer un chapitre du film. On ne peut pas dire que ce soit réellement subjuguant, disons qu’il nous laisse tout le loisir d’admirer les interprétations parfaites de Kirsten Dunst et de notre Charlotte Gainsbourg nationale. Quant au reste, ça rappelle un peu ce que j’avais ressenti avec The tree of life de Terrence Malick ; pas mal de spectateurs risquent de rester sur la touche devant l’ambition de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas inviter votre patron au mariage, il serait capable de vous faire bosser !

  • StreetDance 3D

    aff.jpg

    Passionnée depuis toujours par la danse, Carly (Nichola Burley) s'est installée à Londres et a rapidement trouvé des potes d'enfance formant le crew Jay20. Tout allait bien pour ce groupe de street dance atteignant la phase finale pour représenter la Grande-Bretagne aux championnats mondiaux. Hélas, leur leader Jay (Ukweli Roach) et accessoirement boyfriend de Carly vient d'annoncer son retrait du crew, il a besoin de faire une pause. Désormais, c'est Carly qui mènera la danse et la jeune femme va vite se rendre compte que les choses sont loin d'être évidentes et sa première mission sera de trouver une salle de répétitions.

    01.jpg

    Un nouveau film de Street dance qui intéressera surtout les fanas de chorégraphies car au niveau du scénario on fait dans l'écologie c'est-à-dire qu'on recycle tout ce qu'on peut. Des gentils danseurs qui en rencontreront d'autres moins sympas et puis après quelques pas sur les pistes tout le monde il est beau, tout le monde il est content. A la fin, il y a un peu de suspense et pour ne rien vous révéler je n'en dirais pas plus mais si vous êtes habitués à ce genre de film ce n'est pas StreetDance 3D qui vous surprendra. Un mot sur la 3D qui n'est vraiment qu'un artifice, le film a simplement voulu surfer sur la vague actuelle.

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu'on vous prépare votre sandwich avec une chorégraphie.

  • Life during wartime

    aff.jpg

    Il faut bien que notre pote Joy (Shirley Henderson) se fasse une raison, son mari Allen (Michael Kenneth Williams) est un pervers, une maladie avec laquelle elle va devoir vivre. Pour l'instant, elle a décidé de faire un break en Californie où vivent sa mère et sa sœur Trish (Allison Janney) dont le fils Timmy (Dylan Riley Snider) va prochainement célébrer sa bar-mitsva. Ce dernier est par ailleurs très troublé puisqu'il vient d'apprendre une terrible nouvelle, son père qu'il croyait mort est en fait emprisonné après avoir été condamné pour pédophilie.

    01.jpg

    Pour les connaisseurs, Life during wartime est en quelque sorte une suite au film Happiness de Todd Solondz sorti en 1998. Le réalisateur reprend les mêmes personnages pour les plonger dans le monde actuel avec un humour corrosif et parfois très osé. Cependant, le film est vite rattrapé par des portraits souvent ennuyeux malgré quelques scènes surréalistes comme cette conversation entre mère et fils sur l'orgasme qu'elle a eu. Une pertinence qu'on aurait bien apprécié de retrouver tout au long du film hélas c'est une certaine monotonie pour ne pas dire de l'ennui qui reprend vite le dessus.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d'assassiner les bébés carottes !

  • Quelque chose à te dire

    aff.jpg

    Comme le chantait si bien Maxime Le Forestier, on ne choisit pas sa famille car il y a fort à parier que si cela était possible, notre pote Alice (Mathilde Seignier) en changerait tout de suite. Avec son frère Antoine (Pascal Elbé), c’est le conflit permanent ; sa mère Mady (Charlotte Rampling) l’exaspère et il n’y a encore qu’avec son père et sa petite sœur que les choses semblent bien se dérouler. Sa vie est pour le moins chaotique ; elle se satisfait d’aventures sans lendemain et n’est pas à son premier avortement. Ses mauvaises fréquentations vont d’ailleurs la mener directement en prison où elle va croiser Jacques de Parentis (Olivier Marchal), une rencontre qui sera un tournant dans leur existence.

    01.jpg

    Si l’on excepte la rencontre entre Alice & Jacques beaucoup trop inconcevable pour être le fruit du simple hasard, Quelque chose à te dire doit beaucoup au casting très réussi. Pascal Elbé est attendrissant dans le rôle de ce frère orgueilleux mais tellement naïf, Charlotte Rampling a la langue bien pendue pendant que Patrick Chesnais manie avec virtuosité le narcissisme. Bref c’est un portrait de famille dressé au vitriol, une famille avec ses qualités et ses défauts à laquelle on s’attache vite. Le seul faux pas reste donc un scénario qui manque vraiment de crédibilité qui gâche l’ensemble du film.

     

    Il faut le voir pour : Se renseigner sur les origines de votre frère.

  • Désaccord parfait

    medium_aff.359.jpg

    30 ans ! Voilà plus de 30 ans que nos potes Louis Ruinard & Alice d’Abanville (Jean Rochefort & Charlotte Rampling) ne se sont pas revus. Ils furent autrefois un des couples les plus populaires de France mais leur histoire s’est mal terminée entre ce réalisateur et son actrice, sa muse. Aujourd’hui, Louis est venu en Angleterre dans le cadre de la promotion de son dernier film, l’occasion pour lui de se voir récompensé par un BATAR d’honneur remis par Alice. Les retrouvailles risquent d’être explosives.

    medium_01.326.jpg

    Le film débute plutôt bien avec des répliques savoureuses et un duo Rampling/Rochefort charmant mais le reste ne suit pas du tout le même rythme. Passé les 20 premières minutes, cette comédie réalisée par Antoine De Caunes s’embourbe vite dans un profond ennui dont on attend péniblement la fin. Sans surprises, Désaccord parfait est une comédie légère qui ne vaut le coup d’œil que si vous appréciez les principaux interprètes. On est donc loin de la perfection promise !