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  • Le dernier diamant

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    Notre pote Julia (Bérénice Béjo) est encore sous le choc de la disparition de sa mère retrouvée morte dans sa voiture. Pour lui rendre un dernier hommage, elle décide d’organiser la vente du Florentin, un diamant de 137 carats dont la valeur est estimée à plus de 40 millions d’euros. Sa mère avait passé près de 12 ans à le chercher et Julia souhaite donc prendre sa suite et alors que la vente aux enchères se met en place, un certain Simon (Yvan Attal) se présente à elle. Cet homme a autrefois collaboré avec sa mère et s’est notamment occupé d’analyser les systèmes de sécurité entourant les ventes. Ce qu’elle ignore c’est que Simon est en réalité un voleur extrêmement doué qui veut mettre la main sur le Florentin.

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    Un joli diamant, une belle femme et un voleur particulièrement malin ; on ne va pas se mentir on sait déjà comment tout ça va finir mais ce film d’Eric Barbier se montre assez efficace. Si le casting se montre moins resplendissant qu’un Ocean’s eleven, Bérénice Béjo & Yvan Attal forment néanmoins un bien joli couple. On sera beaucoup moins séduit par ceux qui les entourent mais ce sont surtout les personnages qu’ils incarnent qui manquent d'éclat, d’envergure pour donner le change au duo vedette. Une autre fausse note avec Le dernier diamant reste quand même l’incroyable bévue dans le dénouement du film qui frise le ridicule et qui gâche un peu l’intérêt global.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des hommes nus dans les couloirs d’hôtel.

  • Les beaux jours

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    Caroline (Fanny Ardant) traverse une période difficile ; elle vient de perdre sa pote d’enfance et doit, depuis quelques mois, se faire à la vie de retraitée. Ses filles lui ont donc offert un bon de découverte  pour Les beaux jours, un centre où diverses activités sont proposées mais que Caroline considère comme une maison de retraite. Sa première impression est loin d’être positive mais en assistant au cours d’informatique, elle va faire la connaissance de Julien (Laurent Lafitte) dont le charme ne va pas tarder à opérer. Bien que cela paraisse totalement déraisonnable, cette femme veut vivre cette passion mais la différence d’âge et leurs situations respectives pourraient les amener à reconsidérer la question.

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    Découvrir la relation entre une dame d’un certain âge avec un homme plus vigoureux fait d’abord penser qu’on a une nouvelle cougar sous les yeux. Il serait vraiment réducteur et surtout faux de résumer le film de Marion Vernoux à ce terme péjoratif puisqu’il y est question avant tout d’amour entre Fanny Ardant & Laurent Lafitte. Rien à reprocher à ces deux là d’ailleurs, ils sont impeccables dans leurs rôles, la comédienne livrant une touchante prestation. Reste juste l’histoire plutôt sommaire qui ne va pas forcément emballer les foules et notamment le jeune public en dehors de ça, il fera assurément Les beaux jours des autres spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Vous poser des questions su votre grand-mère fait des progrès fulgurants en informatique !

  • Une histoire d'amour

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    Il (Benoit Poelvoorde) est banquier et c’est l’une des plus grandes fortunes de France et il n’hésite pas à dépenser son argent pour satisfaire ses plaisirs et assouvir certains fantasmes. C’est ainsi qu’elle (Laetitia Casta) l’a rencontré et que débute une relation aussi sulfureuse qu’atypique. Bondage ou coups de fouet c’est ce type de rapports qu’il recherche et il trouve en elle un partenaire idéale cependant elle a déjà quelqu’un dans sa vie. De manière étonnante, son mari (Richard Bohringer) est au courant des infidélités de sa femme mais a fini par l’accepter et si celle-ci finissait par le quitter ?

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    Les rapports sado-maso sont une forme d’amour serait-on tenté de croire et c’est avec un certain intérêt qu’on frémissait de découvrir l’adaptation du roman Sévère que l’on doit à Régis Jauffret. Ce sont ainsi Laetitia Casta & Benoit Poelvoorde qui ont été casté pour donner vie à un couple aux mœurs aussi particulières que malheureusement bien peu crédibles. En dehors de se donner des gifles, de jouer avec un revolver ou de s’insulter, il ne ressort rien de cette liaison et même d'Une histoire d'amour en général. La première réalisation d’Hélène Fillières se veut austère n’hésitant pas à nous plonger dans quelques moments de silence dont vous pourriez bien profiter pour piquer un petit roupillon.

     

    Il faut le voir pour : Trouver des idées pour pimenter vos rapports !

  • L’enfant d’en haut

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    La montagne ça le gagne ! Notre pote Simon (Kacey Mottet Klein) parcourt les pistes enneigées mais contrairement aux nombreux vacanciers, il n’est pas là pour skier mais pour voler du matériel. Gants, lunettes, skis tout est bon à prendre pour lui à partir du moment que cela lui rapporte assez d’argent et de lui permettre d’acheter de quoi manger pour lui mais également pour sa sœur. Bien qu’elle soit l’ainée Louise (Léa Seydoux) n’est pas aussi active que Simon bien au contraire, elle préfère sortir avec ses copains et dépenser l’argent difficilement acquis. Même si cela est devenu une routine pour ce garçon de 12 ans, il fait parfois preuve d’imprudence et c’est ainsi qu’il va faire la connaissance de Mike (Martin Compston).

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    Ne serait-ce que pour la performance du jeune Kacey Mottet Klein (que l’on a déjà pu apercevoir dans Home ou Gainsbourg, vie héroïque), je ne peux que vous conseiller de découvrir L’enfant d’en haut car ce comédien a sans aucun doute du talent à revendre ! Véritable révélation, il  porte littéralement la réalisation d’Ursula Meier sur ses épaules sans jamais vaciller et le fait en compagnie d’une Léa Seydoux qui s’impose progressivement comme le nouveau visage du cinéma français. Une chronique sociale puissante qui met d’abord l’accent sur les disparités entre riches et pauvres puis prend ensuite une tournure encore plus dramatique avec cette vérité qui nous est assénée. Un film proche d’atteindre les grands sommets.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller davantage vos affaire lorsque vous irez au ski !

  • Let my people go

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    A la suite d’une histoire assez folle, notre pote Ruben (Nicolas Maury) et son compagnon Teemu (Jarkko Niemi) se sont violemment disputés provoquant la rupture du couple. C’est donc avec une infinie tristesse que Ruben revient en France pour se consoler auprès de sa famille mais là aussi les choses sont compliquées. Le voyage avait déjà mal commencé avec la perte de ses bagages et cela ne va faire qu’empirer. Il apprend ainsi que sa sœur Irène (Amira Casar) est à 2 doigts du divorce ce qui serait un cataclysme pour cette famille juive mais en plus de cela, il découvre que son père Nathan (Jean-François Stévenin) a une maitresse. Comme si cela ne suffisait pas, Ruben va également passer la nuit avec Maurice Goldberg (Jean-Luc Bideau), un ami de la famille déterminé à faire sa vie avec le jeune homme.

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    Les premières minutes annoncent la couleur, Let my people go n’est pas une comédie ordinaire ; on a devant nos yeux une famille juive pour le moins atypique. Un fils homosexuel, une fille au bord de la séparation, un père épris par une autre femme et tout cela donne des situations totalement imprévisibles. C’est l’occasion pour nous de découvrir davantage Nicolas Maury qui porte le film sur les épaules même si son rôle mais également son environnement rassemble trop de clichés. L’humour tourne parfois au grotesque mais sur la durée ce n’est pas une comédie qui saura se faire remarquer et il a toutes les chances de partir … oui mais sans vous !



    Il faut le voir pour : Mettre un casque à vos enfants quand ils font de la balançoire !

  • Itinéraire bis

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    Jean (Fred Testot) est à la tête d’un restaurant en Corse, cadeau de sa mère qu’il n’a pas eu le courage de refuser à l’époque où notre pote avait décidé d’arrêter son école hôtelière. Le temps a passé et il n’a jamais quitté l’ile de beauté ni même sa mère, quant à sont travail les dettes n’ont cessé de s’accumuler et si M. Ornano (Laurent Fernandez) n’était pas intervenu, c’était le dépôt de bilan assuré. Cet homme providentiel est d’ailleurs de passage puisque sa fille célèbre son mariage demain et va avoir la surprise de recevoir une superbe Porsche 911 bi-turbo, un modèle unique sur l’ile ! En attendant, M. Ornano charge Jean de ramener la voiture et tout se serait bien passé si le restaurateur n’avait pas croisé sur sa route Nora (Leila Behkti) qui fut jetée par-dessus bord par son propre fiancé.

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    C’est l’été, il fait beau (enfin en théorie) et chaud ; on n’a pas forcément envie de se prendre la tête et ça doit être le cas également du scénariste d’Itinéraire bis. C’est simple, l’intrigue se résume à un road-trip entre Porto-Vecchio & Bonifacio durant lequel Leila Behkti & Fred Testot vont faire connaissance. On attend vainement que le film démarre mais après 1 heure, on comprend que c’est peine perdue et malgré la sympathie qui se dégage de ce duo, on ne peut que constater que ce premier long-métrage de Jean-Luc Perreard est un beau ratage. Pour passer un bon moment au cinéma, je crois bien qu’il va vous falloir trouver un tout autre itinéraire !

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne combine pour offrir gratuitement des vases à votre belle-famille.

  • Une folle envie

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    C’est en dévalant les pistes de ski que nos potes Rose & Yann (Olivia Bonamy & Clovis Cornillac) sont tombés amoureux et ils sont désormais prêts à passer une étape supplémentaire. Il est temps pour eux d’avoir un bébé et ils vont tout mettre en œuvre pour y arriver ; dès que l’occasion se présente et quel que soit le lieu ils n’arrêtent pas de faire l’amour. Après avoir essayé toutes les positions du Kâma-Sûtra, le couple n’y arrive toujours pas et tente de découvrir l’origine de ce blocage. Peut-être est-ce du aux problèmes familiaux de Yann ou encore de la fausse couche qu’a vécu Rose alors qu’elle n’avait encore que 16 ans.

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    Etape indispensable à tous ceux qui veulent bâtir une famille, la naissance d’un enfant est parfois un chemin de croix pour certains couples. Un sujet particulièrement grave que le réalisateur Bernard Jeanjean a vécu et a voulu dédramatiser en adoptant la forme d’une comédie légère, beaucoup trop légère ! Pas plus séduits que ça par le duo Bonamy / Cornillac, on sourit timidement à leurs frasques mais on est bien loin d’avoir Une folle envie d’en découvrir davantage. Un thème intéressant mais qui se perd à travers un long-métrage sans inspiration, un film qui se laisse voir mais certainement pas indispensable pour les amateurs de ciné.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les déjeuners chez les beaux-parents.

  • Happy Few

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    Rachel et Vincent (Marina Foïs & Nicolas Duvauchelle) se sont rencontrés dans le cadre de leur travail et comme le courant passait bien entre eux ; ils sont rapidement devenus potes d’enfance. Ils décident alors de faire une rencontre avec leurs conjoints respectifs Teri (Elodie Bouchez), la femme de Vincent et Franck (Roschdy Zem), le mari de Rachel Là encore, les affinités sont immédiates mais l’histoire de ces couples prend une tout autre tournure lorsque Franck embrasse Teri. N’ayant pas l’intention de garder un tel secret, il se confie immédiatement et la réaction est pour le moins étonnante. Rachel & Vincent forment à leur tour un couple et ces 4 adultes décident sans complexes d’échanger leurs partenaires lorsque l’envie se fait sentir.

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    Du désir à l’amour il n’y a parfois qu’un pas ! Le film d’Antony Cordier dévoile sans retenue aucune la vie sexuelle débridée de 2 couples à la recherche d’une nouvelle passion et qui va se muer en une véritable relation. Coté casting c’est un sans faute ; Marina Foïs, Elodie Bouchez, Roschdy Zem & Nicolas Duvauchelle se livrent corps et âme dans leur rôle sans que cela ne tombe une seule seconde dans la vulgarité. Le petit détail qui intervient à la fin de l’histoire ravive un peu l’intérêt que l’on porte à Happy Few malgré tout ça reste un film où il ne se passe strictement rien. C’est un peu comme le désir sexuel, une fois qu’on a eu ce qu’on voulait on s’en lasse très vite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à donner une gifle.

  • La tête en friche

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    Notre pote Germain (Gérard Depardieu) n'a pas eu une enfance facile : constamment humilié par sa mère qui n'hésitait pas à lui dire qu'elle n'avait jamais voulu de lui mais aussi moqué continuellement par ses camarades de classe, il a très vite manque de confiance en lui. Aujourd'hui encore sa naïveté fait souvent l'objet de railleries de la part de ses potes de bar mais il va faire une rencontre inoubliable. Elle s'appelle Margueritte (Gisèle Casadesus) et vient tous les jours dans ce parc pour lire au calme ; très vite une belle amitié nait entre eux car Germain se régale des lectures qu'elle lui offre lui faisant notamment découvrir les œuvres d'Albert Camus.

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    Jean Becker ne prend pas beaucoup de risques en signant l'adaptation du roman de Marie-Sabine Roger ; une belle histoire d'amitié entre un homme analphabète mais au cœur gros comme une citrouille et une dame âgée délaissée dans une maison de retraite. La tête en friche a tout du film conçu pour le grand public à commencer par son casting avec l'inévitable Depardieu et surtout Gisèle Casadesus à qui on s'attache instantanément. Sans surprise, c'est le genre de long-métrage à réserver aux ménagères de plus de 50 ans ; pour les autres spectateurs le tout paraitra assez naïf et donc sans grand intérêt du moins sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Chercher ce que signifie votre nom dans le dictionnaire.