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toni servillo

  • L’empire des Rastelli

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    Au départ Amanzio Rastelli (Remo Girone) a hérité d’une charcuterie à la mort de son père et désormais en 1992, il a transformé cette affaire familiale en un géant de l’agro-alimentaire. Leda est le fleuron de l’industrie italienne et notre pote Ernesto Botta (Tony Servillo), le Directeur financier du groupe est aux premières loges de son développement. Avec les années, la marque aspire à conquérir de nouveaux marchés mais Amanzio va finir par avoir les yeux plus gros que le ventre. Cela a commencé par de petites combines à travers des écritures comptables mais cela va finir par devenir incontrôlable. L’empire qui s’était construit est en train de se déliter.

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    Derrière Leda se cache en fait Parmalat, une marque italienne qui ne parlera sans doute pas à tout le monde et pour situer les choses sachez juste qu’il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les produits laitiers. L’empire des Rastelli est donc un espèce de biopic détourné consacré à la famille italienne des Tanzi et son directeur financier Fausto Tonna, à son ascension et surtout à son déclin inéluctable. Comptes falsifiés, pots de vin ou bien fusions-acquisitions douteuses, ce sont autant d’activités clandestines qui défilent devant nos yeux. Une histoire passionnante et un Tony Servillo toujours aussi efficace font qu’on se laissera volontiers tenter par ce film malgré quelques baisses de rythme.



    Il faut le voir pour : Surveiller les activités de votre comptable et rester attentifs aux chiffres de votre société.

  • Un tigre parmi les singes

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    Gorbaciof (Tony Servillo) travaille en tant que comptable dans une prison, il est en outre chargé du coffre contentant l’argent versé par les familles des détenus. Avec plus ou moins de précautions, il lui arrive de piocher quelques billets car notre pote est également un joueur compulsif ; machines à sou, paris et surtout parties de poker engloutissent toutes ses économies. C’est dans l’arrière-salle d’un restaurant asiatique que les cartes s’échangent et c’est en ce même lieu que Gorbaciof va tomber sous le charme de Lila (Mi Yang), serveuse mais aussi fille d’un patron tout aussi accro au jeu. Cette rencontre va changer sa vie et il envisage désormais de tout plaquer et de s’enfuir avec elle mais pour rendre cela possible, il va lui falloir trouver suffisamment d’argent.

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    Si vous ne connaissez pas l’acteur Tony Servillo, vous allez apprendre à le connaitre car il est le pilier d’Un tigre parmi les singes. Sa présence dans ce film est d’autant plus remarquable que le réalisateur Stefano Incerti a choisit le parti-pris d’épurer au maximum les échanges. Tout au plus le personnage de Gorbaciof doit avoir 20 lignes de dialogues mais ce n’est pas pour autant qu’on ne plonge pas avec enthousiasme dans ce polar. Par contre, le gros reproche qu’on pourra lui faire c’est ce dénouement qu’on qualifiera de stupide pour ne pas dire ridicule. Ça gâche tout ce qui a été fait précédemment mais cela reste tout de même un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la confirmation que pour vivre avec une femme, il faut beaucoup d’argent !

  • Une vie tranquille

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    Dans la région de Wiesbaden en Allemagne, Rosario Russo (Toni Servillo) gère un hôtel-restaurant avec sa femme Renate (Juliane Köhler) et tous deux ont un fils Mathias (Leonardo Sprengler). Les affaires tournent bien et notre pote a une vie tout ce qu’il y a de plus tranquille jusqu’au jour où il reçoit la visite d’un certain Diego (Marco D'Amore) accompagné d’Edoardo (Francesco Di Leva). Il le présente comme un membre éloigné de sa famille mais les 2 hommes sont beaucoup plus proches qu’ils ne le laissent paraitre. Diego fait partie d’un passé que Rosario voulait laisser derrière lui. Les nouveaux arrivants décident de s’installer en prenant une chambre mais ils ne sont pas venus prendre des vacances ; ils sont là pour exécuter un contrat. Se doutant de quelque chose, le restaurateur les a suivis et s’il a pu arrêter Diego, il n’a pas pu empêcher Edoardo d’éliminer sa cible.

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    Une vie de famille tout ce qu’il y a de plus heureuse en apparence, 2 italiens qui débarquent et qui font ressurgir les spectres du passé et c’est le début des ennuis. Voilà à quoi se résume Une vie tranquille, un thriller diablement efficace qui doit beaucoup à la qualité de ses interprètes avec en tête de file le charismatique Toni Servillo et le vrai duo formé par Marco D’Amore & Francesco Di Leva. Son personnage recèle de secrets qui sont parfois simplement suggérés (son infidélité) mais ce sont les rémanences d’un passé plus violent et dangereux qui nous tient ici en haleine. Simple mais efficace, le réalisateur italien Claudio Cupellini nous prouve qu’il n’est pas forcément nécessaire de faire de la surenchère pour trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’organiser un concours de crachat sur votre balcon, ça pourrait mal se terminer !

  • Il divo

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    Rome dans les années 1990. Giulo Andreotti (Toni Servillo) est un homme politique influent qui a derrière lui une expérience considérable. Nommé à sept reprises Président du conseil et ayant été à la tête de nombreux ministères, il est estimé à juste titre comme l’un des plus grands hommes politiques que l’Italie ait connu. Pourtant, derrière ce séduisant portrait se cache un individu à la personnalité plus complexe. Le pouvoir politique ne s’obtient pas sans certains sacrifices et il convient de bien choisir ses alliances même s’il s’agit de la Cosa Nostra.

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    Déjà que la politique de notre pays ne donne pas vraiment confiance que dire de celle de nos potes italiens ? Après avoir regardé Il divo, vous ne portez plus jamais le même regard sur la politique car sachez-le bien Giulo Andreotti n’est pas un personnage fictif ! Autant le sujet est passionnant autant j’ai pas vraiment été emballé par la réalisation soignée mais terriblement désordonnée qui fait perdre le fil au spectateur. Un film qui brille par son histoire, donnant envie de se plonger dans l’histoire politique italienne, mais qui risque de rebuter beaucoup d’entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Observer les mains de la personne à qui vous parlez.