Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

grégory fitoussi

  • Jamais le premier soir

    star 01.jpg

    aff.jpg

    Julie (Alexandra Lamy) est en pleine dépression ! C’est le résultat d’une rupture à laquelle elle ne s’attendait pas et ses potes d’enfance Louise & Rose (Mélanie Doutey & Julie Ferrier) essayent maintenant de la consoler. Peine perdue mais la jeune femme va se mettre à dévorer les livres et notamment le best-seller de Viktor Bells (Michel Vuillermoz) : Le bonheur c’est facile. Progressivement, Julie commence à remonter la pente en prônant la zen attitude et puis surtout elle fait beaucoup de rencontres à commencer par Marc (Jean-Paul Rouve) le libraire qui la fournit en livres mais il y a surtout le bel Ange (Grégory Fitoussi). Une question se pose quand même, est-elle réellement prête à se lancer dans une nouvelle histoire d’amour ?

    01.jpg

    Voilà une comédie féminine au casting plutôt sympathique puisque le trio d’héroïnes se compose d’Alexandra Lamy, Mélanie Doutey & Julie Ferrier. On avait donc un potentiel comique intéressant mais ce qui est bien dommage c’est qu’on en voit à aucun moment la couleur. Il y a bien ce passage au restaurant italien et le pétage de plomb de Julien Boisselier qui me fera esquisser un sourire mais rien de plus. Il y a aussi ce moment émouvant où le personnage de Rose se livre qui arrive toutefois comme un cheveu sur la soupe. Pour le reste, c’est assez flagrant de voir que Mélissa Drigeard signe sa première réalisation sur grand écran quand se cumulent incohérences, dialogues totalement creux et manque de rythme. Nous sommes d’accord sur le principe du Jamais le premier soir mais ni les autres soirs non plus !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais donner les clés de votre appartement !

  • Mince alors !

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Nina (Lola Dewaere) et son mari Gaspard (Gregory Fitoussi) bossent dans la mode et ont monté leur propre boite qui est en pleine expansion. Ils ont reçu il n’y a pas si longtemps encore la visite de clients italiens particulièrement intéressants mais un léger accident est venu perturber la rencontre ; un problème de taille. Après cette mésaventure, Gaspard a eu la délicatesse d’offrir à sa femme un beau séjour à Brides-les-bains pour une durée d’un mois, le temps qu’il faut pour lui faire perdre quelques kilos ! Une cure d’amaigrissement qui est devenu un rendez-vous annuel pour Emilie (Catherine Hosmalin) ou encore l’excentrique Sophie (Victoria Abril) qui est pourtant aussi fine qu’une crêpe.

    01.jpg

    Je dois avouer que lorsque j’ai vu qu’il s’agissait d’une comédie réalisée par Charlotte de Turckheim, j’avais quelques appréhensions. Le souvenir désastreux que j’avais de son dernier film Les aristos m’avait glacé le sang et c’est donc presque avec un certain soulagement que je suis sorti de la salle. Bon on ne va pas non plus dire qu’il s’agit d’une merveille, loin de là, Mince alors ! ne fait pas dans la finesse quand il s’agit d’humour et se sert de blagues ou d’expressions qu’on connait déjà tous par cœur. D’autant plus que lorsqu’il s’agit d’offrir plus de profondeur à des personnages comme Roxanne et son "petit frère" cela se fait plutôt grossièrement si bien que cette comédie est semblable à un mauvais régime ; ça ne sert à rien.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire les courses avec votre copine super svelte, c’est déprimant !

  • Une nuit

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Lorsque les lueurs du soleil s’éteignent, Paris dévoile son autre visage. C’est à ce même moment que notre pote Simon Weiss (Roschdy Zem) prend son service car il est flic au sein de la Mondaine, une unité spécialisée dans la répression du trafic des drogues et du proxénétisme. C’est lui notamment qui fait la pluie et le beau temps ; chaque établissement a besoin de son accord pour obtenir le droit d’ouvrir ou tout simplement de rester ouvert. Cette nuit, c’est Laurence (Sarah Forestier) qui va lui servir de chauffeur et elle va avoir pour compagnon un homme particulièrement nerveux. Il a en effet découvert qu’il avait l’IGS sur le dos et des bruits courent sur les pots-de-vin dont il bénéficierait et ça il ne le supporte pas, il y a des comptes à régler !

    01.jpg
    Comme toutes les grandes villes du monde, Paris a une vie nocturne des plus débridées et Une nuit nous entraine donc aux quatre coins de la capitale. Boite de nuit, bars, établissements de strip-tease ; on a droit à tout ce qui fait le charme du milieu de la nuit grâce à  notre guide Roschdy Zem qui carbure aux verres de scotch et cigarettes. Au terme des 20 premières minutes, on est tenté de dire que tout ça est bien mollasson et on va alors vite constater que ce thriller n’est pas là pour nous abreuver d’action. Il s’agit d’un film qui fait primer l’atmosphère, un scénario qui se construit minutieusement avec tout de même un bouleversement dans le dénouement mais pas suffisant pour passer une bonne nuit.



    Il faut le voir pour : Arrêter de fumer des cigarettes light et puis pourquoi pas arrêter de fumer tout court !

  • La conquête

    aff.jpg

    Le 6 Mai 2007, La Vème république française accueille son 6ème président en la personne de Nicolas Sarkozy (Denis Podalydès). Un aboutissement pour un homme qui a dédié l’ensemble de sa carrière politique pour atteindre cet objectif même si cela s’est fait aux dépens de sa vie personnelle. La course à l’Elysée a commencé lors du 2nd mandat de Jacques Chirac (Bernard Le Coq), Sarkozy est nommé Ministre de l’intérieur et va le faire savoir aux français. Il multiplie ses apparitions, n’hésite pas à créer des polémiques bref il fait l’actualité pour mieux préparer les présidentielles. Alors qu’il s’impose progressivement dans le paysage politique et à l’approche des élections, sa relation avec sa femme Cécilia (Florence Pernel) s’en trouve bouleversée car elle a un autre homme dans sa vie.

    01.jpg

    Déjà que je trouve ridicule l’exposition médiatique qui entoure nos politiciens, voilà que Sarkozy envahit également le grand écran. Impossible de ne pas évoquer le casting et l’impressionnant mimétisme entre les comédiens et leurs modèles ; de Sarkozy à Chirac en passant par Villepin, l’illusion est trompeuse ! Le film de Xavier Durringer revient ainsi sur la course aux présidentielles de Sarkozy avec son lot de manipulations médiatiques, règlements de comptes et de désillusions sentimentales hélas l’histoire reste bien plate notamment dans son dénouement interminable. Construit à partir de toutes les rumeurs, les faits et les déclarations tapageuses qui ont nourri l’actualité de la classe politique, La conquête mérite juste le coup d’œil pour son interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Vous convaincre d’aller voter en 2012 … c’est pas gagné !