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rutger hauer

  • Bruegel, le moulin et la croix

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    C’est un paysage des Flandres plutôt banal mais il va devenir le théâtre d’une scène importante qui sera immortalisée par le peintre Pieter Bruegel (Rutger Hauer). Un couple se reposait tranquillement, ils venaient d’acheter un beau pain au camelot mais sont soudainement troublés par l’arrivée de la milice espagnole qui vont châtier l’homme en l’abandonnant aux crocs acérés des corbeaux. Un spectacle morbide en accompagne un autre. Une femme pleure son enfant, elle s'appelle Marie (Charlotte Rampling) et se révèle impuissante face au tragique destin de son fils que l'humanité connaît sous le nom de Jésus Christ. Celui-ci porte avec peine la croix sur laquelle il sera crucifié sous le regard des nombreux badauds de ce lieu.

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    Bon, je ne vais essayer de me la raconter ; le nom de Peter Bruegel ne me disait strictement rien avant cette séance de cinéma. C’était une idée assez insensée de la part du réalisateur Lech Majewski de nous offrir un film à partir d’une simple toile. C’est en 1564 que Bruegel nous gratifie de cette œuvre Le portement de croix, un tableau impressionnant et présentant plus d’une centaine de protagonistes. On découvre en outre sa construction inspirée d’une toile d’araignée et l’opposition métaphorique entre la vie et la mort. Le principe est donc intéressant déjà pour les connaisseurs qui peuvent ainsi approfondir leur savoir sur l’artiste et puis surtout pour les néophytes comme moi qui pourront se coucher moins idiot (et c’était pas gagné d’avance !) mais on n’échappe pas à quelques longueurs qui rendent ce Bruegel, le moulin et la croix vraiment très particulier.



    Il faut le voir pour : Ne surtout pas oublier d’évoquer l’œuvre de Bruegel lors de votre prochain diner entre potes d’enfance !

  • Le rite

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    La tradition familiale veut que l’on devienne soit croque-mort soit prêtre et notre pote Michael Novak (Colin O'Donoghue) a fait son choix ! Il a vu assez de cadavres dans sa vie et s’oriente donc vers l’Eglise mais à l’aube d’être nommé prêtre, il décide de se retirer prétextant un manque de conviction en sa foi. Le Père Matthew (Toby Jones) l’envoie alors à Rome en Italie afin qu’il se penche plus particulièrement aux enseignements du Vatican sur l’exorcisme. Loin d’être convaincu, il va alors trouver le Père Lucas Trevant (Anthony Hopkins) connu pour les nombreuses séances d’exorcisme qu’il a pratiqué.

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    Depuis le désormais classique L’exorciste de William Friedkin, beaucoup d’autres réalisateurs se sont essayés sur le sujet avec des résultats de diverses fortunes. Le rite s’appuie sur un livre et surtout des faits réels et s’apparente même à un biopic du prêtre Gary Thomas (inspirant le personnage de Michael) qui exerce actuellement aux États-Unis. Voilà la seule chose intéressante puisqu’en ce qui concerne ce film, car on reste clairement sur notre faim. Si la présence d’Anthony Hopkins aurait pu être un atout, en face de lui le débutant Colin O'Donoghue est totalement transparent. Avec son scénario qui sent le réchauffé, on finit donc par rapidement se lasser et on espère qu’Hollywood se fera bientôt exorcisé pour arrêter de nous proposer de tels films.

     

    Il faut le voir pour : Penser à couper votre portable pendant les séances d’exorcisme !